V7 : Le projet du siècle | Partie 2 : Le moteur du monde
Préambule
Enfin révélée aux yeux du monde, la V7 ne s’est pas faite en un jour, et le présent document vise à vous présenter son histoire telle qu’elle a été vécue par ceux qui l’ont faite. A travers cette succession de témoignages aussi exaltés qu’exaltants, un merveilleux voyage naviguant entre l’exceptionnel et le magnifique s’offre à vous, un voyage qui vous permettra de plonger dans les entrailles d’un mythe, un voyage qui vous entraînera dans les coulisses de ce qu’il convient raisonnablement d’appeler le projet du siècle. Un reportage par notre envoyé spécial : Rom Vat.
Au sommaire :
1. Se battre pour vivre
2. Le moteur du monde
3. Administrer pour rêver
4. La parole aux stars
5. Le mot de la fin
Les pyramides d’Egypte, les statues de l’île de Pâques, les immenses dessins des Nazcas : il est des œuvres qui dépassent notre imagination et dont on a du mal à croire qu’elles soient le fait de la civilisation humaine. Le projet que nous allons évoquer ici appartient lui aussi à cette lignée de réalisations hors du commun ; ce projet, c’est la version 7 de NintendojoFR, mieux connue sous ce nom sibyllin : V7. Dans la série » Les chefs d’œuvre de l’humanité « , les productions du Vatican sont fières de vous présenter :
V7 : Le projet du siècle
2. Le moteur du monde
Jean-Claude Peursot, Chief of Management
« 351 camions, 38 satellites, 36092 claviers, 70851 disques durs, 126745542 post-it, 30000kg de pistaches, 500 informaticiens Chinois importés en France et délocalisés en Inde, 980000m² d’entrepôts, 23241 slips en mohair,… C’était vraiment énorme ! Personnellement, j’ai pris un pied monstrueux sur la V7. Vous ne pouvez pas imaginer comme c’est grisant de calculer le nombre de kilos de haricots blancs nécessaires à un cassoulet prévu pour une équipe de 10000 personnes ! Et en plus on s’était pas trompé, tout a été bouffé, et tout le monde avait mangé à sa faim ! Gérer toute cette intendance, c’était 100% bonheur, c’était comme faire l’amour à la plus belle femme du monde 24/7 ! »
John W. Smith, Business Leader
« 10000 personnes, pendant autant d’années, forcément ça a eu un impact sur le monde. Il faut savoir que d’après les analystes américains, la V7 a été responsable durant son développement de 22,3% de la croissance française ! Ce projet a été un véritable accélérateur pour la recherche et l’économie nationales, européennes, et même mondiales ! La physique quantique, la génétique, l’optique adaptative,… Nombreux sont les domaines pour lesquels on peut dire qu’il y a eu un avant et un après V7. A vrai dire, je ne vois qu’une comparaison possible, le projet Manhattan. »
Cyrare, Project Head Manager
« Le projet Manhattan… c’est vrai qu’on nous a souvent comparés à eux, mais vous savez, à ce niveau-là, je crois qu’il ne faut pas chercher à faire des comparaisons. La V7, le projet Manhattan, lequel des deux a le plus fait avancer la science, je n’en sais rien, et ce n’est pas la question. Le fait est que pour ces deux projets, l’élite scientifique mondiale a été réunie, et des gens ont travaillé autour d’un objectif commun, ils ont tous poussé dans le même sens, et c’est ça qui est beau, pousser ensemble dans la même direction en se tenant la main. Après ça croyez-moi, on est un autre homme. »
Jeanne Petitefrance, Particle Accelerator Manager
« C’est quelque chose que peu de gens savent, mais 8 chercheurs ont reçu un prix Nobel suite à leur travail sur la V7, dont 5 en physique théorique fondamentale. La V7 a radicalement changé la vision que nous avions de l’univers, et ceci à tous les niveaux, du microscopique au macroscopique, de l’infiniment petit à l’infiniment grand. Grâce à l’accélérateur de particule que l’on a fait construire, et qui est maintenant propriété du CERN, on a pu rentrer dans la matière comme je rentre en ce moment mon doigt dans mon nez. Vous vous rendez compte ? C’était plus qu’énorme, c’était frappadingue ! »
Jean-Patrick Bourgeois, Research Chief Engineer
« Je crois qu’il est important de souligner que la V7 s’inscrit dans la lignée des plus grandes réussites françaises, à l’image de la Tour Eiffel, du Concorde, ou encore de la Coupe du Monde 98. Cyrare, c’était notre Gustave Eiffel, notre André Tucat, notre Aimé Jacquet. Grâce à lui, on s’est transcendé et on a sorti nos tripes ; on n’était pas les plus malins, ni les plus forts, mais on en voulait. Alors oui on en a transpiré des litres du sueur, oui on en a passé des semaines sans prendre de douche parce qu’il fallait tenir les délais, mais on l’a fait, et en le faisant, on a tiré la France derrière nous. Et rien que pour ça, je peux vous dire que je ne regrette pas que ma femme m’ait quitté ! »
Jean-Louis Maurice, Quality Supervisor
« Eh oui c’est vrai, avec la V7, les rares personnes qui étaient en couple au départ ont fini par se séparer. Mais personne ne regrette, parce que ce qu’on a découvert était beaucoup plus fort. Ce qu’on a découvert, c’était l’osmose parfaite d’une équipe de dizaines de milliers de personnes, c’était la passion pour notre travail, une passion dévorante, enivrante, une passion qui vous fait tout oublier et qui vous fait atteindre le firmament. Ce qu’on a découvert avec la V7, et tous ceux qui ont bossé sur le projet vous le diront, c’est l’Amour avec un grand A. Et l’Amour, c’est ça le vrai moteur du monde. »
Demain, dans la prochaine partie :
Des gens qui fument des trucs exotiques,
Des trucs vraiment énormes,
Et des tortues qui bougent !