Mario Sunshine, Déception ?

Pour info, l’auteur accepte les dons sous forme de chèque ; ou en nature — demoiselles uniquement

A force de râler, on va finir par croire que j’ai une maladie incurable, une migraine chronique, que je suis frustré du manque de F-Zero GC ou bien que je suis cocu. Et bien non ! Certes, j’aurais bien aimé voir un F-Zero au Spaceworld, il aurait eu l’avantage d’illuminer ce salon décevant. Décevant, c’est bien le mot, avec la démonstration de Legend of Zelda qui a scindé le public en deux, certains en effet adorent, et certains se sont déjà pendus au bout du cordon de leur manette N64. Voilà maintenant Mario Sunshine.

Le nouveau Mario : un des jeux que j’attendais le plus, le jeu que tout le monde attendait à vrai dire. Vu la claque que Super Mario 64 a donné en son temps, on s’attendait à du grand, du très grand Nintendo sur ce coup. Shigeru Miyamoto Sama nous avait promis un jeu innovant autant que l’avait été son grand frère sur Nintendo64. Et force est de constater que… je commence à douter des paroles de notre maître à tous.

Graphiquement, Mario est très bien modélisé, c’est le point fort du jeu. Le point faible du jeu, c’est tout le reste.

Fin de l’éditorial.

Bon, je vois vos yeux larmoyants voyant la fin de cet éditorial alors je vais le continuer. Je sacrifie ma nuit pour vous faire partager mes impressions, j’espère que vous êtes envahis d’une infinie gratitude ! (Pour info, l’auteur accepte les dons sous forme de chèque ; ou en nature — demoiselles uniquement) Bien. Graphiquement, Mario Sunshine me parait très décevant. Je dirais même qu’il fait technologiquement, très "64-esque." Des polygones méchamment grossiers, des textures pas vraiment fines, la modélisation des personnages secondaires bâclée, on a parfois l’impression d’avoir été trompé sur la puissance de la console.

Heureusement, d’autres jeux nous poussent à abandonner cette thèse. La console doit être utilisée à 15% de ses capacités, peut être que Nintendo inclura une jauge verte indiquant en temps réel la puissance de la console utilisée, comme celle apparue dans la démo Mario 128. Je ne vois que ça. Il y a forcément un truc. Les jeux comme Wave Race: Blue Storm ou Luigi’s Mansion sont si beau, qu’on a l’impression d’être sur une autre console. Mais oui, c’est ça, Nintendo doit développer ce jeu sur PS2 !

On en est au point de comparer un jeu Gamecube à un jeu Playstation 2 ? Le constat est si terne que ça ? Je ne sais pas, j’ai été terriblement déçu. (Voir titre de l’éditorial si subtilement choisi) Le jeu peut paraître terriblement vide de décor comme faire apparaître le monde en entier sans clipping, sans effet de brouillard ni ralentissement. Alors cela prouve 2 choses, déjà, la console est plus puissante que Mario veut bien nous le faire croire, et ensuite, lorsque l’on a une vue à distance limitée, la console est bel et bien en sous régime. (Ce qui revient un peu au même je vous l’accorde)

Bref, graphiquement parlant, c’est réellement étrange, on ne sait pas réellement quoi dire ni penser… L’aspect plus réaliste de ce nouvel épisode a l’air d’avoir ruiné non seulement la beauté du jeu, mais aussi le fun. Mais là, difficile de juger. A vrai dire, à part les graphismes, on ne peut rien dire, pas de musique, pas de scénario, pas de version jouable. Peut être que ce jeu sera fantastique, mais pour le moment, difficile d’être enthousiaste. Nintendo a 10 mois pour peaufiner le jeu, largement suffisant pour eux pour nous concocter une merveille, en attendant, moi je pars faire mon boudin tout seul jusqu’à la sortie de la console.

Si vous n’avez pas encore la vidéo, que vous l’avez perdu, ou bien que vous avez envie de la télécharger encore une fois, rien que pour le plaisir, la voici ! (IGN – 6,74 Mo)

Vous pouvez comme toujours nous faire part de ce que vous pensez de Mario Sunshine, de l’éditorial de Cyrare, nous demander à quel ordre libeller son chèque, ou demander le numéro de téléphone de Cyrare (demoiselles uniquement) grâce au petit formulaire ci dessous. Peut être aurez vous la chance d’être publié… et même vanné par Phil qui sait…