La boucle de gameplay est simple et cool. Vais faire un test COVID pour clarifier cette perte de goût
- mecton qui lance Sonic Frontiers
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007 : NightFire (NGC)
Analyse de 007 : NightFire
"Bienvenue, double-zéro sept. Votre mission est de sauver le monde !"
Combien de fois notre ami Pierce Brosnan s’est-il trouvé affublé d’une mission de cet acabit ? Vingt épisodes en film et déjà quelques uns en jeu vidéo lui ont déjà permis de rencontrer nombre de jolies blondes et brunes (voire même rousses…), d’horribles méchants aux multiples chapeaux et belles dents, pistolets 24 carats et tout ce qui s’ensuit…
Hé bien, James Bond est de retour !
Vous aurez remarqué que, dorénavant, les épisodes de l’agent secret britannique en jeu vidéo proposent une scénario entièrement écrits pour eux, à l’inverse par exemple de GoldenEye qui reprenait (à peu près) les grandes lignes du film…
Pour des développeurs, ce choix est plus facile à réaliser : le joueur ne s’attend pas à revoir les mêmes actions que dans le film…
Qu’en est-il alors de cet opus ?
Dans NightFire, James Bond doit affronter Drake, un industriel qui tente de… détruire la Terre. Rien que de bien classique jusque-là.
Ce qui devient tout de suite plus intéressant devient alors les environnements dans lequel notre ami aux trois chiffres se retrouve plongé.
Et là, vous aurez droit à la complète. De l’Autriche enneigée aux mers du pacifique, vous ferez même un petit tour dans l’espace… vous piloterez votre bolide, l’Aston Martin V-twelve Vanquish, que ce soit sur la route ou sous la mer, vous utiliserez la mitrailleuse d’un moto-neige… le mode solo de NightFire s’avère complet et distrayant, les différentes missions sont bien imaginées et variées, utilisant les spécificités de certaines armes, telle la lunette du fusil sniper…
Le mode multijoueur, quant à lui, n’est pas en reste. Les modes de jeux sont très variés (et souvent à débloquer en mode solo !), et on ne regrettera pas d’avoir trois amis pour affronter les bots entièrement personnalisables de NightFire, ou même faire des deux contre deux acharnés. Les armes disponibles sont agréables à l’utilisation, même si on regrettera qu’à beaucoup d’entre elles manque un mode "automatique" ; on se cantonnera au mode rafale pour la majorité des mitrailleuses.
Cependant, si les modes de jeu sont nombreux, les cartes le sont beaucoup moins, et on se retrouvera vite à ne plus jouer que sur deux ou trois cartes différentes, ce qui enlève de l’intérêt à ce mode multijoueur. À savoir aussi, que les cartes sont les mêmes qu’il s’agisse d’un Deathmatch ou d’un Capture The Flag, ce qui pour le coup enlève beaucoup de spécificité aux cartes et leur donne une architecture très "passe-partout"…
C’est du James Bond. Séquence d’action de pré-générique, avec une poursuite dans Paris en hélicoptère puis en voiture, puis générique "comme en vrai". Rien à redire de ce côté-là.
Les personnages sont vraiment, mais vraiment très bien rendus. Leurs textures sont fines, les modèles sophistiqués, leurs moindres expressions faciales très bien reconstituées… on regrettera peut-être de toujours rencontrer le frère jumeau du garde que l’on a neutralisé deux minutes auparavant, mais rien de bien grave.
Par contre, les environnements sont un peu plus "cubiques", et les textures des murs un peu approximatives.
Par moments, on peut se demander où ils sont allés pêcher leurs sons d’armes, tellement certains sont insupportables. Mais on s’y fait, et on préférera utiliser des armes aux bruitages acceptables, voire même bons. Les doublages, comme souvent dans les jeux, frôlent parfois la catastrophe ! La musique est tout à fait correcte, et colle bien à l’ambiance, avec un certain respect au bassiste de la musique du niveau "Le téléphérique" en mode multijoueur !
Les contrôles sont dignes de tout bon FPS console moderne, c’est à dire qu’on s’y habitue très vite. Différents mode de configuration sont disponibles, on trouvera vite celui le plus adapté à ses besoins. Un défaut à la configuration "Bond Classique" : il est difficile de garder une bonne vitesse de course tout en tournant, mais on s’en sort avec les pas de côté.
Le sauts méritent par contre une vraie médaille en chocolat. Ils sont totalement ridicules, tant du point de vue visuel que du point de vue utilité. On a vraiment l’impression de sauter à "deux à l’heure"… ça en devient véritablement désagréable, et empêche de s’en servir en mouvement d’esquive. Point noir à ce niveau-là.
Scénario de qualité, tout spécialement écrit pour le jeu. On y retrouve du grand classique de Bond : méchants, traîtres, faux gentils, faux méchants, et gentils. Tout cela reste très simple, mais tout à fait en adéquation avec les films de l’agent de sa majesté.
Le mode solo est déjà un challenge intéressant, pour peu qu’on s’intéresse aux modes de difficulté élevés. Obtenir la médaille de platine (c’est à dire, effectuer la mission parfaite : précision de 100%, santé restante en fin de niveau maximale etc…) ne sera pas chose facile, d’autant plus que celle-ci ne peut être obtenue que dans le niveau de difficulté le plus haut placé. Obtenir des médailles vous permettra de débloquer des modes de jeu qui rallongeront encore la durée de vie de ce titre. Quand le mode solo sera terminé, vous pourrez vous attaquer au mode multi de NightFire. Et là, tout dépendra de vos aptitudes au combat…
NightFire est un bon jeu, sans plus. Si vous recherchez l’amusement pur en multijoueur, il vaut mieux se tourner vers un Red Faction 2, dont le nombre de cartes est bien plus conséquent. Mais pour le mode solo, incontestablement, de par sa variété et sa durée de vie, NightFire est meilleur, bien que restant dans un autre genre. Dans l’absolu, vous vous amuserez bien avec cette dernière aventure de James, à moins que vous ne vouliez vraiment pas exploiter son mode solo.
– Un scénario à la James Bond… – Graphismes des protagonistes ! – Modes de jeu très variés. – Bonne durée de vie. – Musiques d’ambiance.
– Les sauts !
– Pas assez de niveaux en multijoueur…
– Doublages parfois catastrophiques !
Par kmx
Le 27 juillet 2003 | Catégories : Analyses
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