C'est une tête brûlée, lui, un déglingo, le genre de mec qui enlève les clés USB sans les éjecter…
- Mortal dépeignant Holaf, plein de fougue.
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ActRaiser (SNES)
Analyse de ActRaiser
" Dans le bon vieux temps ça se passait de même… Ça se passait de même dans le bon vieux temps… " Cette affirmation me vient à l’esprit comme plus qu’une révélation, quand j’ai soudain aperçu dernièrement le nom ActRaiser en surfant tranquillement sur le net, qui m’a soudain redonné ces frissons qui étaient passés depuis longtemps, dans ce bon vieux temps du début des années 90, et qui m’a donc redonné le goût d’y jouer à nouveau.
ActRaiser se définit comme l’un des premiers jeux de l’ex-compagnie Enix (populaire surtout pour les Dragon Quest) sur le Super NES, un titre exclusif mélangeant la plateforme 2D et simulation 2D de la meilleure façon qu’il soit. Un titre qui est bien difficile à classer, mais qui avec l’aide de mon analyse aujourd’hui, saura sûrement au moins piquer votre curiosité et vous donner une bonne idée du génie qui se cache derrière cette création non moins fabuleuse.
Vous jouez le rôle d’un Dieu (dans ma partie, ce Dieu s’appelle SaM ^^), et aussi celui d’un ange du nom de Dépêche. Une petite histoire au début vous annonce que le monde n’est plus qu’une fosse à démon, où plus aucune âme humaine ne réside depuis qu’une certaine puissance supérieure, Tanzra, a décidé de tout envahir il y a déjà quelques siècles. Ce même démon est aussi responsable d’avoir bloqué votre pouvoir, et pour le reconquérir, il va vous falloir regagner la confiance des gens qui seront libérés, qu’ils aient encore foi en vous quoi, une fois que vous aurez détruit les monstres qui envahissent chaque contrée.
Six mondes s’offrent à vous : Fillmore, Bloodpool, Kasandora, Marahna, Aitos, Northwall.
Et c’est ici que le plaisir commence.
Le logo de ActRaiser apparaît du fond de l’écran, se tortillant d’un bord comme de l’autre, le tout utilisant la technologie du Mode 7, une technologie qui fut bien appréciée dans le temps de notre chère console adorée (un effet quasi-3D réalisé à partir du mode 2D). Le logo se positionne ensuite au centre, en haut, d’un bruit métallique, et deux options nous apparaissent : le mode Aventure et le mode Action. Le mode Aventure est, comme vous l’avez deviné, le mode le plus long, puisqu’il comprend la simulation et la plateforme. Tandis que le mode Action sera un peu plus court, mais tout de même très bien pour les mordus de la plateforme 2D, puisqu’il ne contient que la partie plateforme du jeu.
Pour l’époque (1991), les graphismes étaient assez impressionnants, comme dans le Sky Palace, votre refuge éternel, où vous retournerez chaque fois que votre corps de guerrier aura failli durant votre lutte contre les ennemis, celui-ci possède un effet de nuages passant à l’arrière, très cool. Pour la partie simulation, chaque pays est pratiquement le même, avec seulement un petit changement ici et là, comme dans Northwall, une couche de neige qui est rajoutée, un plus grand lac dans Bloodpool. Pour ce qui est du côté action, c’est là qu’Enix a bien su nous satisfaire. C’est surtout avec les arrière-plans et les ennemis qu’on réussit facilement à se plonger dans le monde d’ActRaiser. À chaque niveau, les plus petits ennemis reviendront plusieurs fois, mais ils seront toujours assez dérangeants et pourront même vous faire perdre de l’énergie rapidement, sans que vous ne vous en rendrez compte. Les gros ennemis par contre ne sont rencontrés pour la plupart que quelques fois, n’ayant souvent pas la même attaque que les autres ennemis des autres mondes, ou ayant des attaques plus féroces qui vous feront bouillir de rage à certains moments. Le design de chaque personnage est très stylisé, assez unique pour donner au jeu presque tout son charme avec seulement cet aspect. Les arrière-plans comme je le mentionnais, sont habituellement complexes pour le début de vie de la console : tantôt une nuit qui a l’air tranquille, plus tard une montagne couverte de neige, un désert magnifique, tout pour plaire à vos yeux.
La musique est très bien réalisée, ça colle bien au jeu ; petite musique de style grecque entraînante qui vous fera sourire, mais très relaxante, ça s’écoute bien. Pour ce qui est des niveaux plateformes, ça casse tout. La musique est très cool. Par contre, pour les bruitages, c’est une autre histoire. C’est assez commun comme effets, rien qui ne sort de l’ordinaire. Des splash ! Bam ! Woop ! Et on clôt le sujet de l’audio. Oh, j’allais oublier, il y a ce genre de voix digitalisées (enfin, ça ressemble à ça !) à chaque fois que l’on perd de l’énergie. C’est cool. À part ça…
Enfin, nous sommes arrivés au principal. ActRaiser est super de par sa jouabilité. Comme je disais plus haut, le jeu est divisé en 2 parties, bien distinctes : simulation et action-plateforme. À chaque fois que vous arrivez dans une nouvelle contrée, il vous faut (à partir du Sky Palace) descendre dans ce pays pour détruire les démons qui rendent la vie humaine impossible à son développement. C’est là que la partie plateforme prend toute sa splendeur, d’où vous descendez depuis le Sky Palace, vous passez le niveau, vous détruisez le boss, et vous revenez ensuite à la surface du pays pour voir renaître à nouveau les premiers habitants qui seront sous votre commande. Et c’est ici que la partie simulation vous arrive aux mains. Par simulation, je veux dire, simulation à la Sim City, sauf que dans ActRaiser on n’a qu’à s’occuper des antres des monstres, et bâtir les villes (pas de grosses responsabilités). Par le biais de l’ange Dépêche, vos adeptes sauront vous faire honneur et vous apporteront des offrandes à chaque fois qu’ils découvriront un objet précieux par exemple, mais dans d’autres cas, ils vont annonceront qu’un homme venant du dessous de la Terre leur apporte le bonheur et qu’ils veulent suivre son chemin pour pouvoir mieux prospérer. Ne vous en faites pas, ils reviendront très vite sur leur décision vous demandant pardon et bien sûr, comme vous êtes un Dieu tout-puissant qui a un grand cœur et qui pardonne tout, vous accepterez sans remords et sans regrets leur pardon.
À partir de votre palais, vous devrez indiquer aux habitants vers quelle direction ils doivent construire leur chemin ainsi que les habitations qui les abritent. Dans chaque pays, il y a aussi ce qu’on appelle des antres de monstres. Votre but principal est de diriger la construction vers chaque antre, afin que le peuple détruise ensuite la chose en question. Votre rôle avec Dépêche consiste aussi à aider le peuple pendant qu’il construit en détruisant les monstres qui ressurgissent. Mais attention, il vous faudra être persistant, parce qu’à chaque fois que vous en détruisez un, quelques secondes après un nouveau sortira encore de l’antre, jusqu’à ce que les habitants détruisent le nid.
Après avoir acquis de l’expérience en construction, les habitants pourront d’ailleurs être capables de construire des ponts, ce qui leur permettra d’agrandir leur village. Ils vous offriront même des présents pour aider les autres contrées, comme par exemple la découverte de la culture du blé, que vous pourrez apporter avec vous dans votre Sky Palace, jusqu’à votre prochaine conquête pour ensuite y transmettre la technique à un autre peuple. Très intéressant.
Après un certain temps d’exploration, les gens trouveront toujours une autre cache de monstres, qu’il vous faudra de nouveau éradiquer. Pour se faire, vous devrez retourner au Sky Palace et revenir tout droit sur la terre dans l’antre du boss. Encore un niveau de plateforme, plus un boss, ce qui vous donnera au total deux niveaux avec un boss chacun pour chaque monde, plus une surprise à la fin du jeu évidemment.
ActRaiser a une durée de vie moyenne. Environ 5-6 heures pour terminer le jeu la première fois au niveau débutant, environ la même chose au niveau normal, qui s’avère vraiment plus difficile, et encore plus difficile au niveau expert. Vu que le jeu est divisé en deux parties, vous pouvez faire la partie aventure et aussi la partie action, mais les chances sont très limitées que vous refassiez seulement la partie action, qui s’avère être les mêmes niveaux que l’aventure (peut-être un peu plus difficile mais c’est tout).
Je dois me décider. Oui. On est dans la section En bref. Mais c’est très difficile. Je crois que les sentiments d’antan prennent le dessus, c’est pourquoi j’ai adoré ce jeu, et qu’après tant d’années, je l’ai encore repassé d’une traite sans éteindre la console et que j’ai toujours savouré jusqu’à la dernière seconde. Le concept de ce jeu est tout simplement génial. Le mélange de la simulation et de la plateforme fonctionne très bien. Pour ceux qui sont mordus des concepts ‘nouveau’ style, ActRaiser est pour vous. Il n’est pas long, mais il est excellent pour le temps que ça dure. Il y a sans aucun doute un grand potentiel à être exploité plus loin encore. Espérons que Square Enix se décide un jour à essayer une version d’ActRaiser sur nos consoles actuelles.
+ L’idée, le concept génial du jeu + Les bosses cool + L’ange Dépêche quand il s’adresse à vous (faut jouer pour savoir de quoi on parle ^^)
– Certains niveaux en mode action sont trop faciles
– Le dernier monde est vraiment trop difficile comparé au reste du jeu
Par SaMuS
Le 3 octobre 2003 | Catégories : Analyses
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