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Banjo-Kazooie (N64)
Analyse de Banjo-Kazooie
Vous avez probablement déjà tous entendu parler de Banjo-Kazooie, le tout dernier né de RARE. Comme je n’ai eu ma copie que le 2 juillet, j’ai du me contenter de comparer les critiques que je pouvais lire sur le web à ce que j’avais vécu à l’E3. Après deux heures et demie de jeu, je crois que je peux aujourd’hui vous donner mon opinion sur le jeu. Attention, je n’ai jusqu’à maintenant visité que les deux premiers tableaux, donc le texte qui suit constitue en quelque sorte le résumé de mes premières impressions.
Premièrement, Banjo-Kazooie (BK) ne se joue qu’à un seul joueur. Ça peut paraître stupide comme remarque, mais certains lecteurs pourront ainsi éviter des déceptions. Ensuite, il n’y a qu’un seul mode : Aventure. Au fond, les options sont les mêmes que dans Super Mario 64. Il n’y en a aucune. Donc, RARE se devait de mettre toute l’emphase de l’action sur l’unique mode présent. Autrement dit, si le jeu n’est pas bon lorsque joué seul, il ne sera pas bon du tout. Mais vous connaissez RARE… Mettez leur n’importe quoi entre les mains, et ils en feront un chef-d’œuvre.
OK, les graphismes seront les plus beaux sur la console, jusqu’à l’arrivée de Zelda 64. Ils sont brillants, colorés, détaillés, etc. Bref, ils sont beaux. Parfaits ? Non. Mais on se rapproche. Les ennemis sont vraiment cools, parmi les plus beaux qu’il m’ait été donné de voir. Il y a beaucoup d’effets spéciaux, le plus souvent spectaculaire. Mais le secret se cache dans les détails. Par exemple, allez sous l’eau. Regardez vers le rivage, et vous pourrez voir les ennemis qui se promènent hors de l’eau (s’il y en a). Mais ce que je préfère… Allez à la cime d’un tableau, et observez les alentours… Je pourrais y passer des heures, tellement c’est impressionnant. Mais comme je le disais, RARE n’a pas encore réussi à atteindre la perfection. Vous vous souvenez, dans Turok, lorsqu’on regardait le soleil ? Woah ! Éblouissement total ! J’ai essayé d’en faire autant à Banjo. Woah… Un rond blanc… Déception profonde dans mon cœur… Mais je m’en suis remis, soyez sans crainte ! Pour le reste, il faut le voir pour le croire.
Les effets sonores sont fantastiques. J’écris ces mots sur mon clavier, et j’entends les touches s’enfoncer une à une. Si j’étais un personnage de BK, je les entendrais de la même façon. Tout est ultra réaliste, et réussi à la perfection. Une déception toute fois. Lorsque les personnages parlent, un son est associé à sa voix. Je n’aime pas le choix des sons. Il y a même un pirate qui semble roter (du style, éructations multiples) à chaque mot qu’il dit… Plutôt dégueulasse ! Mais comique aussi !
Bon… Vous devez commencer à connaître l’histoire… Est-ce que ça vaut vraiment la peine de la réécrire ? Bah, j’y vais, mais rapidement. Kazooie est l’amiE de Banjo. Kazooie est un rouge-gorge. Banjo est un ours brun. Il a une sœur, Tootie. Sa sœur est plus belle que la méchante sorcière, Gruntilda. Gruntilda veut voler la beauté de Tootie pour se la transférer sur elle-même (un peu comme Michael Jackson). Banjo doit sauver Tootie. Fin.
Bizarre. Banjo bouge trop rapidement. Pas dans sa course, mais dans ses réactions. Mario pouvait marcher sur le pointe des pieds, marcher lentement, gambader et courir. Je me trompe peut-être, mais alors que j’écris ces mots, il me reste une drôle d’impression. Banjo peut courir. Lentement, moyennement, et rapidement (enfin, pas si vite que ça !). Heureusement qu’il y a d’autres modes de déplacement. Le vol, les jambes de Kazooie, la nage… Enfin, tout ça est secondaire, et je m’y suis déjà habitué.
Il y a beaucoup de mouvements. Ce qui est bien, c’est qu’on ne s’y perd pas, car chaque mouvement a son utilité. Au début du jeu, vous avez le choix de laisser la taupe vous apprendre les mouvements ou non. À votre première partie, choisissez impérativement OUI. Si vous ne le faites pas, vous finirez bien par apprendre les mouvements, mais vous les apprécierez moins. Toute votre instruction sur BK se fait en douceur, vous n’apprenez un mouvement que lorsque vous en avez besoin. Belle réussite de RARE.
Il y a quelques mouvements qui ne sont pas intuitifs, notamment la nage et les attaques (un peu comme à Mario 64), mais étant donné que nous avons à faire à un monde 3D, c’est facilement pardonnable. En passant, je crois qu’à ce sujet, Zelda 64 créera toute une révolution pour la navigation 3D.
Si vous manquez celui-là, vous risquez aussi de brûler en Enfer après votre mort. Vous avez trouvé ma critique dure ? Évidemment, après toutes les notes parfaites que le reste de la planète a donné à BK, il fallait bien quelqu’un pour vous remettre les deux pieds sur Terre ! Sans farce, ce jeu est le meilleur depuis GoldenEye (hum, hum, celui-là aussi était de RARE… Il va probablement falloir mettre Mulder et Scully la-dessus). Peu importe vos plans, achetez-le et réfléchissez après. Ça calmera peut-être votre soif de Zelda 64.
Par Phil
Le 18 juillet 1998 | Catégories : Analyses
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