En parlant d'interface, a propos des ports in/out du systeme digestif, autant le port in a kiffé sa life le combo quick/kebab de ce week-end, autant le out me fait un conflit materiel là
- gné, fan d'Imossel
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Banjo Tooie (N64)
Analyse de Banjo Tooie
Qui a pu oublier Banjo et Kazooie ? Superbe jeu de plate-forme, digne successeur de Mario 64, programmé par Rare. Personne, c’est évident. Sachez que la suite tant attendue des aventures de l’ours et de l’oiseau est enfin là. Pour ne rien vous cacher, je peux tout de suite vous annoncer que cette séquelle tient toutes ses promesses. Le jeu est plus long, plus beau, plus intéressant…
L’aventure commence là ou le premier épisode s’était arrêté. La méchante sorcière, Gruntilda, croupie toujours sous son rocher, mais c’est sans compter sur l’aide de ses deux sœurs. En effet les deux frangines l’aident à s’en sortir et Gruntilda décide, bien évidemment, de se venger. Voilà donc nos deux héros repartis à la chasse à la sorcière et aux pièces de puzzle.
Ils sont aussi beaux que dans le premier épisode. Textures complexes et effets de lumière en temps réel vont vous décrocher la rétine. Là ou Rare fait un véritable tour de force, c’est qu’il nous propose un jeu aussi vaste et aussi beau que DK et ce sans le Ram-pack. Le jeu est donc beaucoup plus véloce. L’affichage est affolant et aucun clipping ou brouillard quel qu’il soit n’est présent. Seul certains objets du décor disparaissent, mais il suffit de zoomer pour qu’ils réapparaissent aussitôt.
Les niveaux, au nombre de neuf, sont énormes et possèdent des thèmes variés. La difficulté va crescendo et finir les derniers niveaux à 100% vous demandera pas mal d’heures. Les ennemis rencontrés sont tous plus énormes les uns que les autres (ca faisait déjà la force du premier opus ça) et tout ce petit monde bouge avec assez de facilité.
Tout n’est pas rose et quelques petits ralentissements se font ressentir. Il suffit que vous vous baladiez dans un couloir à un bon rythme, et que d’un coup vous arriviez sur une vaste plaine remplie d’objets et d’ennemis. Immanquablement un énorme ralentissement va se faire ressentir. C’est assez rare mais également assez énervant…
A n’en pas douter le point fort du jeu. Les musiques sont superbes, et changent de tempo ou d’octave selon les lieux d’un même niveau. De plus les ambiances collent parfaitement aux lieux visités.
Les divers protagonistes émettent toujours des sons qui collent bien à leur personnalité et la plupart d’entre eux viennent tout droit du premier épisode. Je rassure tout le monde l’hippopotame qui fait de l’aérophagie est toujours présent…
Du pur Rare, la quintessence du gameplay. Tout répond au doigt et à l’œil et la palette de mouvements est simplement hallucinante. Vous commencez votre aventure avec les mouvements que vous avez appris lors du premier opus et d’autres mouvements de folies vous attendent tout au long des niveaux que vous allez traverser. La plupart de ces mouvements sont obligatoires pour finir les niveaux a 100%. Un nouveau mouvement appris dans le deuxième niveau pourra vous aider a finir le premier niveau.
La grosse nouveauté vient du fait que nos deux héros peuvent évoluer indépendamment l’un de l’autre. D’ou l’apprentissage de mouvements destinés a un seul d’entre eux. Je vous laisse imaginer les combinaisons possibles et le casse-tête que cela représente.
Pour passer d’un niveau à l’autre, un certain nombre de pièces de puzzle vous sera demandé, a vous donc de partir à la chasse aux pièces (10 par niveau) afin de tout ouvrir. Outre les pièces de puzzle le niveau abrite des Jinjos (quand tout les Jinjos d’une même famille sont trouvés, une pièce vous est remise), des pages de livres (ces dernières vous permettent de tricher) et enfin deux petites créatures bien utiles. Les deux bestioles en question vous permettent de vous transformer et de pouvoir jouer avec Mumbo. Je m’explique: dans chaque niveau une transformation est disponible et ce grâce à une petite indienne. Les transformations vous aideront a mener a bien votre quête (les métamorphoses sont souvent bourrées d’humour, je vous laisse le soin de les découvrir). Le fait de pouvoir jouer avec Mumbo vous permet, la aussi, de remplir quelques petites quêtes. Ces pouvoirs de magicien vous seront d’un grand recours…
Un mode multi-joueurs a fait son apparition et il vous permet de rejouer aux mini-jeux qui ont parsemé votre aventure. La plupart des mini-jeux sont vraiment très bons et proposent une variété incroyable de challenges (shoot, doom-like…). Une cerise sur le gâteau plus qu’appréciable…
Beau, long, jouable, inventif… Les adjectifs ne manquent pas pour qualifier ce jeu. Il fait parti des meilleurs jeux de la Nintendo 64. Un titre a posséder absolument.
Par Waru
Le 13 décembre 2000 | Catégories : Analyses
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