C'est une tête brûlée, lui, un déglingo, le genre de mec qui enlève les clés USB sans les éjecter…

- Mortal dépeignant Holaf, plein de fougue.

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Beach Spikers (NGC)

Analyse de Beach Spikers

Beach Spikers est bien connu par les adolescents boutonneux en manque de filles, et pour cause, il présente une multitude de demoiselles sexy légèrement vêtues. Certes, la concurrence se fait rude, sur la boîte de Microsoft, les filles ont de plus gros nichons, et de plus petits bikinis, l’effet « Alerte à Malibu » fonctionne à merveille, le jeu s’était très bien vendu. Ici, l’objectif n’est pas le même, Beach Spikers est une véritable simulation de sport, non pas une fausse excuse pour s’astiquer le poireau comme dirait notre célèbre Korrigan.

En effet, même si ma sœur, grande amatrice de jeux vidéo (devinez grâce à qui !) était très sceptique vis-à-vis de ce titre, pensant que l’aspect visuel primait sur l’aspect gameplay, elle fut vite enchantée par le jeu une fois le pad en main. Quoi on s’en fout de ma sœur ??? Ouais, c’est vrai, en même temps…

Je suis en général assez sceptique sur les jeux de simulation sportive. C’est rarement fun, je préfère largement un bon vieux Super Mario, ou un Mario Kart en multi, je trouve que le réalisme apporté à ces jeux nuit à l’amusement qu’on en retire. Il faut souvent passer de longues minutes sur une simulation de football avant même de commencer à jouer, pour arriver à pouvoir faire ce que l’on veut, pour autant que l’on veut avoir une équipe qui nous ressemble et qui joue comme on le souhaite. Les jeux de tennis ou de basket sont souvent lassant avec des coups identiques à chaque point, bref, on s’ennuie sévèrement, et j’évite.
Beach spikers est de ce point de vue différent, la prise en main est immédiate, et le jeu est passionnant, seul ou en multijoueurs. Lorsque vous êtes seul, vous avez la possibilité de contrôler les deux filles de votre équipe en mode Arcade, ou bien de vous faire assister d’une coéquipière gérée par la console en mode World Tour.

Dans ce cas, vous devrez lui attribuer des points de compétence au fur et à mesure de vos matchs, car autant elle est d’une précieuse aide lorsque elle est gonflée à bloc, autant c’est un boulet digne de KirbyX au tout début du jeu, et pour gagner, il faut absolument recevoir à sa place pour avoir une chance de marquer, et encore, il est loin d’être certain qu’elle arrive à faire la passe intermédiaire.

Dans ce cas, on insulte, on crie, on veut jeter la console par la fenêtre face à tant d’incompétence ! Comment peut-elle être aussi mauvaise ??!! … Haaa ! Mais pourquoi ai-je pris une blonde !!?? Le jeu en devient passionnant, et la difficulté étant progressive, on passe des parties frustrantes à cause de l’autre pétasse incapable de rattraper quoi que ce soit à d’autres parties frustrantes à cause des deux autres pétasses en face qui sont incapable de rater quoi que ce soit. Ce jeu est du grand art !

Présentation

La présentation est inexistante, on passe d’un écran Sega (avec le célèbre « SHHHEEEEGAAAA ») à l’écran titre, avec un menu clair et net. Impossible de se perdre là dedans. Impossible également de commenter plus en détail ce passage du jeu…

Graphismes

C’est vraiment beau surtout pour un jeu de début de vie de console. Les filles sont plus belles que nature, bien huilées, bien musclées : tout à fait mon type ! Elles répondent bien aux critères ethniques de chaque pays représentés dans le jeu, et vous pouvez d’ailleurs créer vos propres joueuses lors du mode World Tour.
Les stades sont également très bien modélisés et très variés, le sable est de toute beauté, il commence bien lisse en début du match, et fini de manière très sinueuse, sauvagement maltraité par les pieds de ces vilaines demoiselles.

L’animation est excellente, les filles bougent bien, et elles se félicitent lorsque elles marquent des points. C’est toujours amusant de les voir se congratuler, de manière différente si elles ont le moral ou non. On aimerait parfois se glisser ent… Heu non rien… Oubliez ça…

La caméra nous offre quelques fois de magnifiques gros plans bien sympathiques qui plairont aux plus vicelards d’entre nous. (Ethan Qix doit adorer.) Mais ce n’est pas sa fonction principale, et c’est en jeu qu’elle se révèle monstrueusement efficace. Elle bouge dans tous les sens, sur 360 degrés, pour toujours être au bon endroit, elle est extrêmement rapide ce qui donne beaucoup de tonus à l’action, surtout quand elle dure plus d’une minute !

Audio

Sega a réussi le tour de force de ne mettre qu’une seule musique pendant les matches, toujours la même, plutôt entraînante et jamais lassante, elle sait se faire entendre quand il faut, et se faire discrète quand il faut se concentrer. C’est vraiment bien fait.

Au niveau des voix, on a de petits cris jouissifs qui n’ont rien à envier à ceux de Mlle Steffi Graf, c’est finalement réaliste, car discret (Est-ce que les filles de DOA sur Xbox simulent l’orgasme ?) et toujours bien synchronisé avec l’action.

Maniabilité

Le gameplay est fantastique. Il est vraiment très simple à prendre en main, c’est une condition sine qua non pour des parties multijoueurs avec quelqu’un ne connaissant pas le jeu. Rien de pire que devoir expliquer des milliers de combinaisons de touches avant de devoir commencer une partie.
Ici rien de plus simple : Le stick pour se déplacer, et les boutons A, B et X, pour faire les différentes actions possibles. Tapez A quand vous ne savez pas, et vous ne vous en sortirez pas si mal. Il est évidemment impératif de maîtriser la différence entre chaque bouton lorsque l’on veut faire des choses plus évoluées, parce qu’un jeu trop simple d’accès n’est pas non plus très intéressant.

Les parties s’enchaînent alors avec délice, on fait très souvent ce que l’on veut, la demoiselle que vous dirigez délicieusement de vos doigts répond bien, et au quart de tour, sauf quelques fois où elles ne veulent pas obéir… On va dire qu’elles avaient leurs règles, ça doit être ça…

Durée de vie

La durée de vie est immense, on se refait un petit championnat de temps en temps avec plaisir, et pour peu que quelqu’un vous rende visite à l’improviste, hop, un petit Beach Spikers, ça passe tout seul.

Le mode multi rajoute quelques mini-jeux intéressants : Un sprint dans le sable, des tirs de « penalty », ou un jeu dont le ballon est une bombe à retardement. Bien que très limités, ils sont quand même amusants pour détendre entre 2 parties endiablées.

En bref…

Un jeu extraordinaire qui bénéficie d’une réalisation hors pair et d’un fun incroyable, que rajouter de plus ?

Les plus

La vitesse du jeu
La difficulté progressive
La réalisation exemplaire

Les moins

Les filles ne sont malheureusement que de vulgaires polygones…

La note

8/10


Par Cyrare
Le 29 octobre 2004 | Catégories : Analyses

NDFR V7 : Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.
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