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Big Bang Mini (NDS)
Analyse de Big Bang Mini
Coqueluche de la presse spécialisée française depuis quelques mois, Arkedo, dont le premier jeu Nervous Brickdown avait fait soufflé un vent de fraîcheur sur les casse-briques, nous revient avec un jeu à mi-chemin entre Space Invaders et une simulation de feux d’artifices : Big Bang Mini.
Malgré le grand nombre de shoot que l’on peut trouver sur le marché (horizontaux ou verticaux), on a bien souvent l’impression qu’il n’y a pas beaucoup d’innovation entre les uns et les autres. Alors pourquoi se lancer dans ce genre-là ? Et bien, comme pour le casse-briques, pour essayer de secouer un peu la tranquilité peinarde dans laquelle le joueur se reposait, de le contraindre sans le contrarier, de lui faire perdre un peu ses habitudes et ses repères sans le désorienter complètement.
On retrouvera ainsi les classiques tirs, tirs à tête chercheuse et les sempiternelles boulettes qui apparaîtront à chaque tir raté pour vous compliquer la tâche. Jusque là, rien de bien folichon. Et c’est là que tout le génie d’Arkedo se met en branle… À l’instar d’un World of Goo, Big Bang Mini s’amuse à changer les règles en cours de partie, pour mieux surprendre le joueur et pour varier au maximum ses options, sa façon d’envisager les niveaux et ainsi se renouveler presque complètement à chaque monde. Le classique système de jeu sera ainsi perturbé par le vent, des lasers mortels une fois les ennemis éliminés, des murs qui se rapprochent dangeureusement du joueur à chaque tir manqué, etc…
Mais les variations ne s’arrêtent pas là. Les ennemis changent, leur façon d’attaquer ou de bloquer le joueur change, mais les possibilités du joueur change également : bouclier, tourbillon pour attirer les boulettes ou encore tir concentré, à chaque monde ses propres règles et sa propre logique.
Les créateurs ont également prévu de changer l’environnement graphique et sonore aussi souvent que possible. Ainsi chaque monde a son style bien particulier qui le distingue complètement des autres. Des plus dépouillés et conceptuels aux plus colorés et exubérants (Luxor, tout en points lumineux, les formes géométriques et les couleurs chaudes de l’Afrique), les niveaux parcourus sont un enchantement pour les yeux, et sont parfaitement cohérents avec les pièges et les possibilités offertes. La musique est également complètement en adéquation avec l’image, proposant des rythmes adaptés aux situations et aux thèmes traversés. Et chaque tir donne de toutes façons lieu à un spectaculaire feu d’artifice coloré, aux effets parfois surprenants.
On en vient d’ailleurs presque à regretter la quasi-obligation de passer par le mode détente pour vraiment profiter de tout cela, tant le jeu de base est prenant et demande une concentration à toute épreuve. Il faut vraiment être un poulpe avec 4 yeux pour arriver à prendre en compte tous les paramètres à l’écran entre les attaques ennemies, les retours de boulettes, le déplacement du vaisseau pour récupérer les points et la gestion des différents bonus. Pour autant, le jeu n’est pas non plus complètement infaisable : en réalité, en se concentrant bien sur un point précis (éviter les boulettes par exemple, plutôt que de viser très précisément les ennemis ou le contraire), on arrive à bout des niveaux assez rapidement et sans trop de frustration, d’autant plus que le jeu est assez tolérant en ce qui concerne les collisions. Mais pour péter les meilleurs scores, notamment dans le mode défi, il faudra vraiment être un champion du stylet…
Big Bang Mini est un petit phénomène à lui tout seul. En bousculant les règles pré-établies du shoot, sans pour autant les remettre en cause, il apporte la fraîcheur et la singularité qui lui permettent de vraiment sortir du lot. Disponible à petit prix depuis sa sortie, ce serait bête de passer à côté, d’autant plus que cela fera un très bon compagnon de vacances…
Par Mortal
Le 29 juin 2009 | Catégories : Analyses
Je le couperai au montage…Voir les articles de Mortal
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