C'est une tête brûlée, lui, un déglingo, le genre de mec qui enlève les clés USB sans les éjecter…
- Mortal dépeignant Holaf, plein de fougue.
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Bloody Roar Primal Fury (NGC)
Analyse de Bloody Roar Primal Fury
Si, comme moi, vous avez eu une N64 avant votre GameCube, alors connaissez le désert que la 64 bits de Nintendo représente en matière de jeux de baston. Hormis Super Smash Bros. et Mortal Kombat 4, la N64 n’a jamais dominé le domaine. Juste pour rire un peu, citons les très médiocres : Fighter Destiny, GASP ou le cultisme WarGods ! Bref, pas de quoi être fier. Surtout lorsque l’on jette un coup d’œil curieux sur des chef d’œuvres ludiques comme SoulCalibur (DreamCast), Tekken 2 (PS1) ou Virtua Fighter 4 (de Sega sur PS2). Pour remédier à ce manque immense de jeux de baston potables, Nintendo s’entour des meilleurs pour son GameCube ! Ainsi, Capcom annonce le mythique "Capcom vs SNK 2 Millénium édition" pour juillet au Japon ! Viendront ensuite, SoulCalibur 2 (YES !) et courant 2003 Virtua Figther Quest (snif, c’est beau tant de bonheur !). D’ailleurs, pas besoin d’attendre si longtemps pour pouvoir se défouler sur un jeu de combat digne de ce nom car dès le lancement du GameCube en Europe, Hudson et Activision nous livrent leur "Bloody Roar : Primal Fury". Il s’agit en fait de l’adaptation de Bloody Roar 3 sorti il y a moins d’un an sur PS2 ! Le principe veut que les personnages que l’on incarne se transforment en animal ou bête féroce en cours de match ! Alors, que vaut ce premier jeu de combat sur le cube de Mario ?
Lorsque l’on allume son GameCube, on est agréablement surpris. En effet, le jeu s’ouvre sur un dessin animé présentant chacun des personnages sur fond de musique Rock ! La définition de l’image est très bonne est prouve que le DVD du GameCube n’est pas si "mini" que ça ! Ensuite, on arrive sur un menu qui vous donne accès aux différents modes : Arcade, Versus, Survival, Team, etc.
Soyons clair, les personnages sont magnifiques. Certains dégagent d’ailleurs un vrai charisme. Les visages sont lisses, les vêtements ont de très belles textures et les "bêtes" (de la taupe au Caméléon en passant par l’éléphant !?!) sont énormes. Hudson a fait du très beau boulot. Les décors ne sont pas inoubliables mais méritent tout de même le détour. De toute façon, s’ils ne vous plaisent pas, vous pourrez toujours projeter votre adversaire dessus pour en détruire une partie ;o). On peut également se réjouir de l’animation des personnages qui, d’ailleurs, tourne en 60 images par seconde! Un vrai bonheur, surtout lorsque l’on inflige une Fury redoutable à son adversaire : Les couleurs psychédéliques fusent, les effets de blur se multiplient et l’angle de caméra change à toute vitesse pour vous montrer la brutalité de l’attaque !
Les musiques sont sympas et les combattants lancent des "Haaaa !" ou encore des "Yeep" et autres onomatopées très viriles. Rien de bien étonnant à ce niveau là donc, mais aucun jeu de baston au monde n’a jamais fait d’effort sur ce point !
Il ne faut pas espérer l’ombre d’une seconde vouloir jouer avec la croix de la manette du GameCube tant elle est microscopique, par contre le pad analogique ne pose pas de problème. Les coups de base sortent très facilement et seules les combos demanderont un effort d’apprentissage. Il est bon de noter la possibilité de tourner autour de son adversaire afin de le surprendre par l’arrière : ceci donne un coté légèrement technique aux combats. Il est même possible de pousser son adversaire hors du ring pour continuer le combat sur une autre surface comme dans Dead or Alive ! Le mode arcade est tout de même assez difficile est vous donnera du fil à retordre pour libérer chaque personnage caché.
Au vu des prochains titres de baston à venir, le Gamecube ne réitèrera pas la série noire des jeux de baston de seconde zone auquel son illustre aînée (la N64 donc) nous avait habituée. Bloody Roar, sans être un incontournable dans le domaine, est clairement la première preuve tangible de ce changement majeur. Graphismes sublimes, animation nerveuse et jouabilité sympa en font un bon palliatif en attendant l’arrivée des références du genre ! Ceux qui n’ont eu qu’une N64, comme moi, peuvent se jeter dessus dès maintenant !
Par SuperPhilou
Le 19 mai 2002 | Catégories : Analyses
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