La boucle de gameplay est simple et cool. Vais faire un test COVID pour clarifier cette perte de goût
- mecton qui lance Sonic Frontiers
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Burnout 2: Point of Impact (NGC)
Analyse de Burnout 2: Point of Impact
Après un premier opus qui a rencontré un succès mérité, on avait enfin un jeu de course next-gen arcade sans permis à passer ni code de la route à respecter, Acclaim sort enfin Burnout 2.
Soyons clair le style est le même à savoir jeu de course bien bourrin ou seul votre prise de risque décidera de votre éventuelle victoire…
Le concept est ultra simple mais comme la réalisation est très bonne on tombe sous le charme. Voilà donc un jeu de voitures où le but est d’affronter quatre adversaires soit sur un circuit (plusieurs tours), soit sur un parcours (rallier un point A à un point B) Le premier à passer la ligne est bien entendu le grand vainqueur. Jusqu’ici c’est du classique sauf que Burnout a la bonne idée de vous faire rouler sur des routes plus qu’encombrées. En effet la circulation est très dense et il vous faudra jouer des coudes avec vos adversaires au milieu d’un flot quasi continu de véhicules en tous genres. Ok là aussi le concept vous rappelle encore quelque chose, Thrill Drive ou encore l’excellent Runabout de Climax on déjà proposé ce style de conduite en milieu urbain. Là où Acclaim innove c’est que dans Burnout il faut prendre un maximum de risques afin de faire grimper une jauge appelée « Burnout ». Une fois pleine cette dernière vous permet d’accroître votre vitesse. Quand je parle de risques à prendre je veux bien sûr parler de conduite en contresens, de dépassements au ras des voitures et de dérapages monstrueux. Vous pouvez aussi rouler complètement ivre mais le jeu, aussi bien soit-il, ne prend pas encore en compte ce genre de risque…
Ceux qui connaissent le premier opus ne voient ici aucun changement, ne vous inquiétez pas j’y arrive… Donc une fois votre jauge pleine, grâce à vos talents de pilote émérite, vous l’utilisez et vous tracez comme si vous aviez vu l’annonce d’un Superman sur GameCube. Alors que vous êtes lancé comme une balle continuez donc à rouler en prenant un maximum de risques. Dans le cas présent si vous avez vraiment roulé comme un malade, une fois votre jauge vide cette dernière se remplit de nouveau. Bravo, vous venez de réaliser un Burnout, dans ce cas votre vitesse augmente encore sensiblement. Il va sans dire que le remplissage de jauge peut être infini tant que vos nerfs vous le permettent. Personnellement je suis arrivé à faire un Burnout fois quatre. A cette vitesse tout défile très, très vite et finir ma course contre un 38 tonnes m’a évité une crise cardiaque, d’épilepsie, de foie, de nerfs (rayez la mention inutile).
Il va de soit que c’est plus joli que Burnout premier du nom. Ce n’est pas tant au niveau des véhicules que c’est flagrant mais plus au niveau de l’architecture complexe des circuits. Ces derniers sont immenses, proposant parfois plusieurs chemins, et regorgent de détails.
Tout cela défile à une vitesse qui défie les lois de la physique sans aucun accroc.
Du son plutôt rock’n’roll de mauvais goût mais qui colle bien au style du jeu. Le seul effet sympathique vient du fait que lorsque vous êtes en Burnout la musique se fait plus présente et un instrument en particulier vient vous casser les oreilles (en général c’est un gros riff de guitare)
Côté son, c’est du vroum-vroum. C’est plutôt correct mais y a pas de quoi être en extase devant un bruit de moteur. Enfin je dis ça je suis sur qu’il y a des mongoloïdes adorateurs de films du style « Fast and Furious » ou encore « Driven » qui trouvent ça beau. En parlant de « Fast and Furious » j’ai eu droit à la bande annonce du 2 (si, si ça existe) au cinéma et la salle entière a éclaté de rire (pas devant le comique de situation mais devant les répliques misérables des acteurs tout aussi misérables). J’étais tellement content j’aurais voulu embrasser toute la salle, enfin surtout la blonde au gros seins du deuxième rang…Bon je l’ai pas fait, son copain était le seul à ne pas rire et je me suis dit y doit avoir un douze cylindres en V à la place du cerveau !
Ca roule tout seul. Accélérateur, frein et pour les vrais pilotes on peut choisir entre des vitesses automatiques ou manuelles. Ca répond bien et c’est un peu normal, c’est de l’arcade pure. Les différentes voitures, bien qu’elles possèdent des caractéristiques différentes se conduisent presque toutes de la même façon.
C’est aux niveaux des modes de jeu que Burnout 2 se démarque vraiment de son grand frère. Course, poursuite, accident…Tout est ici prétexte à avaler des kilomètres de bitume.
La progression est bien pensée et propose de toucher à tous les styles de conduites en alternance. Ce qui évite de passer des heures à jouer pour débloquer un éventuel mode de jeu qui ne sera peut-être même pas intéressant.
Le nouveau mode accident a de quoi surprendre. Il faut arriver à un carrefour et faire le plus gros carton possible. En fonction du montant de vos accidents une médaille vous est attribuée. Ce mode est de loin le plus bourrin mais aussi le plus défoulant…
Burnout 2 est fidèle à l’original, les fans du premier seront ravis, ceux qui ne connaissent pas et qui veulent un titre arcade bien speed peuvent se le procurer.
Il possède une durée de vie honnête mais quoi qu’il en soit on retourne assez facilement sur le mode accident tant il est jouissif…
Par Waru
Le 3 juin 2003 | Catégories : Analyses
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