C'est une tête brûlée, lui, un déglingo, le genre de mec qui enlève les clés USB sans les éjecter…
- Mortal dépeignant Holaf, plein de fougue.
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Castlevania : Circle of the moon (GBA)
Analyse de Castlevania : Circle of the moon
Castlevania, la série maintenant culte qui a su regrouper des millions de joueurs dans le monde, arrive sur GBA. Il n’existe pas ou peu de consoles qui aient eu droit à un épisode, alors pour commencer ce test voici un petit historique.
2001 : Castlevania Circle of the moon (GBA)
2001 : Castlevania chronicle (PSX)
1999 : Castlevania legacy (N64)
1999 : Castlevania (N64)
1998 : Castlevania legends (GB)
1997 : Castlevania Symphonie of the night (PSX)
1997 : Castlevania Symphonie of the night (Saturn)
1995 : Castlevania Dracula X (Snes)
1994 : Castlevania Bloodlines (MD)
1993 : Castlevania Rondo of blood (PC engine)
1991 : Castlevania Akuma jou dracula (X68000
1991 : Castlevania Belmont revenge (GB)
1991 : Super Castlevania IV (Snes)
1990 : Castlevania Dracula curse (NES)
1989 : Castlevania adventure (GB)
1988 : Castlevania Simon’s quest (NES)
1988 : Castlevania haunted castle (arcade)
1987 : Castlevania (NES)
1986 : Castlevania vampire killer (MSX)
Sur les 19 épisodes sortis, tous ne sont pas des titres d’exceptions. Je pense en particulier aux épisodes N64, développés par une équipe qui n’a rien a voir avec celle qui a travaillée sur les meilleurs titres de la série. S’il fallait en retenir quelques-uns, ce serait bien sûr celui du MSX puis le Castlevania Rondo of blood, l’excellentissime Dracula X et puis bien évidement le légendaire Symphonie of the night dont les musiques sont les plus belles qu’un jeu vidéo est connu. Ce dernier est vraiment exceptionnel tant au niveau des graphismes (le character design est fabuleux) qu’au niveau de l’ambiance qui s’en dégage. Ennemis de Sony, si vous ne deviez jouer qu’à un seul jeu PSX, ce serait celui-ci.
L’épisode de la PSX est bien entendu le Castlevania qui a eu le plus de succès, mérité soyons clair, et donc Konami a eu la bonne idée de nous offrir sur GBA un jeu aux similitudes troublantes avec Symphonie of the night. En effet le concept est le même que sur PSX un jeu d’action, plate forme, mâtiné de RPG, offrant les mêmes graphismes. Nintendo et Konami frappe très fort car tous les amoureux du titre PSX se sont jetés sur la GBA et sur le jeu.
Petit aparté, La GBA est, à n’en pas douter, la PSX de Nintendo. J’en veux pour preuve : Rayman, Castlevania, Crash bandicoot et bien d’autres qui ont fait les beaux jours de Sony. Mais bon la GBA tient dans la main et possède des titres made in Nintendo, les gros fans PSX commence a bien aimer la machine (j’ai des preuves…), et Yamauchi est en train de se faire Kutaragi… J’ai fini, retournons à notre test.
Depuis tout a l’heure je vous parle de Castlevania mais peut-être que certains d’entre vous ne connaisse pas la saga vampirique. Les différents épisodes ne se suivent pas ou presque pas et à chaque fois vous devez donner une grosse leçon au comte Dracula lui-même. Le jeu a pour toile de fond le château de Dracula : Castlevania en transylvannie. Vous voilà donc à arpenter un château plutôt mal famé, dans le but de vous farcir un vampire…
Comme je vous le disais ce Castlevania offre des graphismes similaires à son homologue sur Playstation. Ayami Kojima, qui n’est autre que le character design du volet PSX, remet le couvert sur GBA. Le résultat est vraiment à la hauteur de toutes les espérances. Beaux, détaillés, fins et colorés bien qu’un peu sombres dans l’ensemble, les graphismes sont vraiment un pur régal. Ils renforcent le coté gothique et sombre du château du comte Dracula…
Les différents lieux du château ont tous une ambiance qui leur est propre, tout en offrant des graphismes chaque fois plus beaux. Les différents ennemis sont tous de tailles variables, de très petit à énorme et tout le monde se déplace à merveille. L’animation ne souffre d’aucun problème et la vitesse de déplacement et tout simplement hallucinante.
Qui aurait pu croire que la GBA pouvait offrir des sons aussi pur ?
Dès l’écran de sélection du personnage un chant grégorien nous plonge direct au cœur d’une ambiance glauque, mais ô combien jouissive. Ensuite les musiques alternent avec classe les morceaux aux ambiances très classiques puis passent en finesse à des mouvements plus rapides voir carrément rock. Tout ceci collant parfaitement à l’action. Pour prouver le talent de la GBA au niveau audio, les concepteurs ont fait des remix de morceaux phare de la série. On a donc droit à des morceaux de la Snes, la PSX et la N64, rien que ça…
Castlevania est une série qui a su s’adapter avec le temps, et on est passé d’un simple jeu de plate forme à un subtil mélange de RPG/plate-forme digne d’un Metroid. L’opus GBA n’échappe pas à la règle et explore de nouvelles voies…
Pour commencer voyons les commande de base. Votre personnage peut sauter et se servir de son fouet. Les boutons A et B servant à ces actions. Notre héros apprendra des pouvoirs magiques au cours de son aventure : sauter plus haut, casser des caisses, courir… Chaque pouvoir, durement gagné, vous servira à explorer plus amplement le château de Dracula. La plupart des ces pouvoirs s’activent tout seul, mais certains nécessitent une pression sur le bouton L.
La grosse nouveauté outre les niveaux d’expériences et la possibilité d’équiper votre personnage, vient d’une option appelée DSS. Je m’explique : tout au long du jeu vous avez la possibilité de gagner des cartes (un ennemi donné, mais que vous ignorez, donne une carte dès qu’il meurt. Le seul problème c’est que vous pouvez tuer cet ennemi presque 30 fois avant qu’il vous donne la fameuse carte. Dur, dur… ). Il existe deux sortes de carte : celle d’action et celle d’attribut.
Celles d’action ont un rôle qui vise à donner à votre personnage certaines aptitudes : se servir d’une épée, bénéficier d’un bouclier, changement lié au fouet… Les carte d’attribut, elles sont plus liées à des éléments naturels : eau, terre, glace…
L’option DSS vous propose de combiner deux cartes, une d’action et une d’attribut. A vous les délires les plus fou (bouclier de glace, épée de feu, fouet de terre…). Seul deux cartes peuvent être assemblées et utilisées à la fois, donc à vous de faire le bon choix. L’option DSS s’active grâce au bouton R.
Tout ceci se passe à merveille, chaque commande a bien été étudiée et la jouabilité est au top. Ajouté à cela, un intérêt de folie et une chasse aux cartes, vous obtenez un des meilleur épisode de la longue série.
Le meilleur jeu GBA, le meilleur Castlevania. A posséder d’urgence…
Par Waru
Le 1 août 2001 | Catégories : Analyses
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