C'est une tête brûlée, lui, un déglingo, le genre de mec qui enlève les clés USB sans les éjecter…

- Mortal dépeignant Holaf, plein de fougue.

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Castlevania (N64)

Analyse de Castlevania

Présente sur la quasi-totalité des consoles (que ce soit la PC-engine de NEC, la NES, la Game Boy, la Super NES, la PSX,… 17 jeux en tout !), la série des Castelvania, ou Dracula pour nos amis Japonais, est une des plus connues et des plus aimées du monde du jeu vidéo. Son ambiance gothique, servie par un gameplay 2D toujours adapté, est en fait l’essence même du succès des Castelvania. Mais quelle ne fut pas la surprise des fans lorsqu’ils apprirent qu’une version en 3D était en développement pour la N64, car ils se demandaient si les développeurs sauraient retranscrire le gameplay 2D en 3D…

En Mai 1999, le jeu tant attendu est enfin arrivé (la sortie du jeu fut repoussée maintes fois), et je peux d’ores et déjà vous dire que Konami a réussi son pari : Castelvania sur N64 est bien un digne représentant de la série !

Graphismes

Et voilà. Nous y sommes. La plus grosse tare de ce Castelvania, c’est bien sa réalisation perfectible : on est loin des "bombes" du genre, telles que Zelda, ou encore Banjo-Kazooie ! En effet, les graphismes de Castelvania, bien que travaillés, et bien pensés, font partis de la 1ère génération des jeux N64, c’est à dire avec un flou omniprésent et du brouillard comme on en voit qu’à Londres… C’est d’autant plus dommage que ce jeu sort en pleine période de transition vers la seconde génération (haute-résolution, Turok II, Perfect Dark,…). Enfin bon, quand on compare à, au hasard, Superman 64, on est finalement plutôt heureux du résultat, vous ne trouvez pas ? Passons maintenant au second, et dernier problème dans la réalisation : l’animation. Attention, ne vous méprenez pas, les personnages sont très bien animés, avec des mouvements fluides et tout le tralala, mais de nombreux ralentissements sont à déplorer, surtout lors des rencontres avec les boss, d’ailleurs… Ce n’est, cependant, pas trop grave, car le gameplay, le plus important, n’est pas du tout affecté par ces saletés de ralentissements !

Passons aux bon points, maintenant ! Premièrement, les effets de lumière en temps réel sont excellents, et dignes de Zelda 64 en personne ! Sans déconner, lorsque par exemple Carrie charge sa boule de feu, la couleur de cette dernière est projetée sur le visage de de l’héroïne d’une façon particulièrement réelle. C’est ce qu’on peut nommer des effets lumineux de seconde génération… Autre bonne chose dans la réalisation, c’est l’animation, des personnages en général, et des boss en particulier : leurs paternes d’animations sont vraiment excellentes, et on est impressioné quand on les voit bouger pour la première fois. Mention spéciale pour le boss de fin, mais je n’en dis pas plus…Enfin, dernier bon point, les graphismes, bien que de première génération, sont vraiment bien intégrés dans l’atmosphère générale du soft, et augmentent l’impression de se trouver en pleine Transylvanie… Qu’il est dommage que les développeurs n’aient pas mis une option permettant, grâce au Ram Pack, de changer la résolution du jeu !

Audio

C’est bien connu, les musiques des jeux Konami ont toujours été excellentes, et ce Castelvania puissance 64 n’échappe pas à la règle… Dès la page de préentation, on est accueilli par un thème musical récurrent de la série, joué au violon par Malus (alias…) : quelle beauté, mes amis ! Rarement je n’ai entendu une musique d’aussi bonne qualité sur N64, c’est vous dire ! Après avoir longuement écouté cette mélodie envoutante, je commence une partie, et là, une voix parfaitement adaptée explique la situation. Seul Turok II peut se targuer d’offrir au joueur des voix aussi bien échantillonnées que dans Castelvania ! Un petit reproche, néanmoins (qui va aussi pour TUROK II d’ailleurs), la voix du narrateur est en Anglais, mais des sous-titres en Français sont heureusement présents (Turok II n’en avait pas : bonjour la galère…)… Enfin bref, après ce court, mais beau discours, le jeu commence, et on est surpris d’entendre Reinhardt et Carrie dire une petite phrase avant que vous ne commenciez à jouer : "Courage, don’t leave me !" pour Reinhardt, et "Whatever I do (ndaxel, je ne suis pas sûr qu’elle dise "do"), I have no regrets !" pour Carrie. C’est vrai, ce n’est pas grand chose, mais ça rajoute beaucoup au niveau du charisme des personnages, croyez-moi… Le jeu commence, et on est abassourdi par l’ambiance sonore qui règne, souverraine : coups de tonnerre, arbres foudroyése, squelettes qui sortent de la terre… Malgré l’absence de musique dans le premier niveau, rien que le fait d’écouter ces bruitages vous donne froid dans le dos… Brrrr… Toutefois, ne vous inquiétez pas, la musique est belle et bien présente dans les niveaux qui suivent, et elle est vraiment géniale, et lugubre à souhait. Que dire d’autre, sinon que les paroles du comte (et non pas "compte" : bravo les traducteurs !) Dracula sont parlées, et que cette voix ténébreuse lui va comme un gant ! Non, vraiment, les artistes du son de l’équipe de Konami ont assuré, et on ne peut qu’éspérer que le côté audio d’Hybrid Heaven (la prochaine bombe de Konami) sera aussi travaillée…

Maniabilité

L’histoire, qui est à quelque points près la même que celle des anciens Castelvania, est classique, mais efficace. En tous cas, je vais vous la narrer en entier, car c’est important ! Non mais…

"Il y a bien longtemps, la paix et la prospérité régnaient dans tout le pays. Personne ne songeait à remettre ce bonheur en question ni à redouter l’avenir.

Et puis, vers le milieu du XIXème siècle, une mystérieuse ombre noire a progressivement recouvert Wallachia (Transylvanie), terre de nombreuses légendes de vampires. Les esprits des dépravés et des corrompus avaient réveillé le seigneur du mal de son sommeil de 100 ans…

Se transformant au gré de ses envies, il parcourt le pays, en chauve-souris, en loup ou en tourbillon de brume… Recherchant l’obscurité et fuyant la lumière, il maudit les dieux pendant ses chevauchées… Damné pour l’éternité il boit le sang des jeunes vierges qui viennent à sa rencontre… Le compte Dracula, seigneur de l’obscurité et Maître du château de la mort, vient de se relever…

Les habitants découvre le chaos et la malheur, un sombre nuage de désespoir se répand sur tout le pays. Des êtres maléfiques rôdent dans les villes, et tous ceux qui refusent allégeance à Dracula connaissent une horrible fin.

C’est alors qu’apparaissent deux guerriers, envoyés par le Destin pour chasser Dracula et délivrer les hommes de ce fléau."

C’est beau, hein ? Notez au passage les deux fautes d’orthographe, en gras pour mieux vous démontrer le talent des traducteurs… Sinon, en ce qui concerne la présentation générale, c’est d’un bon niveau dans l’ensemble, avec des menus simples à comprendre, sauf quand ils sont mal traduits (par exemple après le générique de fin, on ne comprend pas ce qui est demandé : "Voulez-vous écraser les données effacées ? "). A part ça, c’est convenable…

L’une des grandes forces de ce Castelvania, c’est de donner au joueur l’occasion de jouer 2 personnages, aux capacités différentes, et aux scénarios divergents (ils commencent de la même façon, mais au bout d’un petit moment, chaque scénario part dans une direction différente). Vous avez le choix d’incarner soit Reinhardt Schneider, soit Carrie Fernandez (et non pas Frenzandez comme il est écrit dans le manuel)…

Reinhardt Schneider : héritier de l’ancien clan Belmont, clan des chasseurs de vampires, son sang le comdamne à affronter la puissance du Comte Dracula. Armé du fouet sacré de ses ancêtres, le jeune tueur de vampires se lance dans l’aventure !

Carrie Fernandez : Jeune fille dotée de grands pouvoirs magiques. Pressentant le retour de Dracula, elle s’en va, seule, vers le sombre château. Elle utilise le pouvoir dont elle a hérité pour lutter contre le mal…

Pour la jouabilité, pas d’inquiétudes, car tout est très bien pensé, et un système de "lock", similaire à celui trouvé dans Zelda 64(encore lui), vous permet de vous retrouver toujours en face des ennemis. De plus, le premier niveau, qui fait office de level d’entrainement, vous aidera à bien intégrer les principales fonctions des touches. Notez aussi la présence de trois sortes d’armes différentes : l’arme principale (fouet ou boule d’énergie), l’arme secondaire (poignard ou anneau percutant) et enfin les objets d’attaque (eau bénite, croix, hache et couteau), qui sont utilisables grâce aux nombre de joyaux rouges en votre possession. Vous trouverez aussi des items de régénérations, en tant que rosbifs et poulets rôtis pour l’énergie, et en tant que cristaux purificateurs et ampoules de remède anti-poison pour les empoisonements. Tous ces items sont bien évidemment cachés dans les niveaux, et en vente dans la boutique de Renon, si vous avez ramassé assez d’argent. L’interface est claire, et seul un TRES gros reproche est possible : les sauts, trop souvent imprécis. Vous perdrez des dizaines de vies avant de réussir certains sauts, et ça peut rapidement devenir lourd… Enfin, en ce qui concerne la longévité du soft, rien à dire sinon que 2 niveaux de difficulté sont présents (facile et moyen) et qu’un troisième beaucoup plus dur est caché (le jeu est déjà plutôt difficile en moyen…).

En bref…

Castelvania sur N64 est vraiment un excellent jeu, qui vous fera passer de très bons moments, si bien sûr son aspect graphique un peu faible ne vous dérange pas (le jeu est assez interessant pour que vous n’en teniez pas trop compte). Je déconseille toutefois ce jeu aux personnes qui s’énervent facilement, car certaines énigmes et les sauts litigieux peuvent les mener à bout… Dernière chose, il est regrettable de constater que Konami n’est pas sorti ce jeu avant Zelda, car c’est le même type de jeu (en un peu plus glauque), mais en vraiment moins beau…

Les plus

Les moins

La note

7/10


Par Axel_Lebrun
Le 4 juin 1999 | Catégories : Analyses

Mamma mia !! OMG ! Cet enfoiré de Axel_Lebrun n'a même pas rempli son profil ! Il sera sévèrement puni avec du goudron, des plumes et un coup de Joy-Con (qui drift) dans le ***censuré*** !

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