C'est une tête brûlée, lui, un déglingo, le genre de mec qui enlève les clés USB sans les éjecter…

- Mortal dépeignant Holaf, plein de fougue.

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Death’s Door (NS)

Analyse réalisée sur la version physique de Special Reserve Games achetée par mes soins

Death’s Door est un jeu d’action en vue isométrique où vous incarnez un corbeau chargé de rapporter 3 grandes âmes qui se sont échappées à travers un mystérieux système de portes…

Porte à porte

Cet écran, vous allez le voir souvent…

La structure du jeu fait inévitablement penser à un Dark Souls.

BOOOUUUUUUUHHHH !!!

Vous pouvez arrêter de me huer, c’est vrai, ce n’est pas une exagération. Le level design du jeu est vraiment pensé comme celui d’un Souls : vous avancez en combattant des ennemis à travers différents décors et vous revenez immanquablement sur vos pas, vous permettant de retrouver un point de sauvegarde (en l’occurence une porte qui sert à la fois de checkpoint et de source de soin). Vous allez alors explorer une autre « boucle » jusqu’à avoir compléter cette portion de niveau et pouvoir ouvrir un chemin vers la suivante.

Le jeu est aussi relativement difficile (les combats sont nombreux, les ennemis coriaces et votre petite épée fait bien pâle figure au début), mais sans tomber dans la caricature : au pire des cas, à la fin de la boucle, vous pourrez toujours sauvegarder et vous restaurer, voire même échanger les « âmes » des ennemis contre une amélioration de vos compétences. Vous pouvez même planter des graines sur votre passage, à des endroits pré-déterminés, vous permettant de faire pousser des fruits qui vous redonneront l’ensemble de vos points de vie. Ces fruits réapparaissent à chacune de vos morts, simplifiant grandement le processus d’exploration, notamment dans les zones particulièrement difficiles.

Avec 3 grandes régions, séparées en 2 ou 3 zones chacune, il y a largement de quoi s’occuper, d’autant plus que chaque région et même chaque zone va avoir ses petits gimmicks, ses propres ennemis et surtout son propre design.

Les portes du paradis

Quelque soit la difficulté des épreuves, on finit toujours par retomber sur la porte par laquel on est venu.

Les zones sont d’ailleurs bien différenciées (l’avantage d’en avoir relativement peu) et aussi bien garnis en personnages secondaires plus ou moins loufoques. Ce n’est pas un jeu entièrement solitaire et on y croise de nombreux PNJ avec des looks, des histoires et un phrasé un peu plus décalés à chaque fois. En plus d’une direction artistique absolument impeccable, Death’s Door se permet des pointes d’humour toujours bien senties et toujours très appréciables, d’autant plus qu’elles ne trahissent pas du tout le côté solennel d’un certain nombre de points clés de l’aventure.

Mais, tout comme pour son gameplay, Death’s Door trouve ici un équilibre juste : il peut aborder des sujets très sérieux, la mort en premier chef, mais aussi se retrouver complètement en décalage avec un personnage dont la tête à été transformé en soupière. Mais tout est toujours abordé de manière subtile, jamais de gros sabots, tout dans la délicatesse.

Le seul vrai point noir du jeu à mon sens, ce sont ces contrôles. Entendons-nous bien : tout est réactif, pas de souci là dessus, mais je trouve que la répartition des boutons est extrêment curieuse. Vous frappez de votre épée avec Y, mais pour la charger, il faut maintenir ZR. Pour lancer des sorts, il faut maintenir ZL, puis maintenir A, puis relâcher A.J’ai préféré avoir un seul bouton à maintenir plutôt que deux, c’est un choix difficile à comprendre pour moi.

Fort heureusement, vous vous servirez essentiellement de Y pour frapper et B pour faire une roulade (là encore, une référence à Dark Souls à n’en pas douter).

Conclusage

Si vous n’êtes pas rebutés par un peu de difficulté (raisonnable comme on l’a dit), alors vous devriez vous laisser tenter par ce Death’s Door. Le gameplay est intéressant et stimulant, la direction artistique magnifique et l’écriture subtile, délicate mais pas dénuée d’humour.

Une très très bonne pioche assurément.


Par Mortal
Le 9 juillet 2022 | Catégories : Analyses

Je le couperai au montage…
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