La boucle de gameplay est simple et cool. Vais faire un test COVID pour clarifier cette perte de goût

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DK: King of Swing (GBA)

Analyse de DK: King of Swing

L’E3 2004 a décidément été une période remarquable pour Nintendo. L’entrée en scène de Reggie, la présentation du prochain Zelda sur GameCube et de celui sur Game Boy Advance, la Nintendo DS… C’est une foule de nouvelles idées qui ont déboulé sur le marché et peu importent les discours marketing, ça fait du bien ! Beaucoup de titres qui mélangent originalité et personnages connus. DK: King of Swing reprend donc plusieurs éléments des précédents Donkey Kong mais cette fois, la façon de jouer n’a plus rien à voir avec ce qui se fait en temps normal.

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Le gameplay est ultra simple. En gros, on retrouve ce qu’on avait dans les épisodes SNES : des bananes à ramasser, des abeilles, des vautours, des crocodiles mais plus de plates-formes ! Et oui, vous pouvez le voir sur les images, les mondes sont remplis de ces points sur lesquels on peut s’accrocher. Alors le but c’est de naviguer dans ces niveaux avec les boutons L et R (L pour la main gauche et R pour la main droite) pour y ramasser tout ce qu’on y trouve et plus spécialement des médailles qui ont été volées par le terrible King K. Rool qui prépare une fois de plus un sombre plan. Après des années à courir et à sauter, 25 ans après avoir lancé des tonneaux en bas des échelles d’un immeuble en construction, notre Donkey va devoir reprendre la musculation de ses biceps !

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Le jeu recèle quand même plus de profondeur que ça. Il est en effet également possible de lancer des attaques. DK peut donc se balancer d’une main pour attraper des cailloux de l’autre et les lancer ou encore maintenir L + R enfoncés pour une attaque chargée du même effet que les tonneaux d’antan et qui permet maintenant de défoncer certains obstacles (ou de sauter si on est au sol). Le nombre peu élevé des attaques simplifie d’autant les combats contre les boss, mais c’est caractéristique des Donkey Kong en général. Il y a aussi des mécanismes à actionner une fois, à charger à de multiples reprises pour vite se faufiler avant que la porte ne se referme, des interrupteurs pour faire apparaître des chemins cachés et plus encore. Les tableaux sont donc très complets et satisfaisants.

Les bananes ne donnent plus de vies supplémentaires. Cette fois, elles permettent de restaurer un coeur sur la barre de vies (10 bananes) ou de devenir invincible pour une dizaine de secondes (20 bananes).

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En somme, DK: King of Swing est un jeu très sympathique, à la maniabilité un peu déroutante au début mais parfaitement adapté aux consoles portables comme Nintendo sait très bien le faire maintenant. Il s’inscrit dans la lignée de Donkey Kong: Jungle Beat (en beaucoup moins rapide et dans un tout autre style graphique il faut dire) : un jeu tout simple, court, pas très difficile, à la maniabilité différente, qui plaira à ceux qui pourront accepter le nouveau look de leur singe préféré et attendre encore un peu avant de retâter de la plate-forme simiesque…

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Enfin, voici une vidéo qui donne en un clic, une bonne idée du gameplay…

Présentation



Minimaliste est un mot qui conviendra très bien. Le scénario n’est qu’une excuse au gameplay, les personnages secondaires sont inexistants sinon dans les affrontements multi-joueurs et on ne s’attarde jamais entre les niveaux qui s’enchaînent à un rythme élevé. Autrement, les menus, les musiques et l’ambiance respectent la licence. Pour le style graphique, c’est une autre histoire et là, tout dépend de chacun…

Graphismes



Nous y voilà aux graphismes. La série abandonne son style en images CG pour se rabattre sur les tons pastel le temps d’un jeu. Le rendu est assez déconcertant au début, mais franchement on s’y fait. Ce qui fera moins l’unanimité chez les joueurs, c’est la gueule un peu débile que se paient notre héros (en même temps, c’est pas plus proche du personnage ?) et ses acolytes. Mais peu importe, ici c’est le contrôle et la progression qui capte toute notre attention et non pas l’habileté manuelle ou la beauté des décors comme sur Super Nintendo. À vous de voir ce que vous en pensez mais de mon côté, j’ai beaucoup aimé.

Audio

Les musiques sont tout à fait dans le style Donkey Kong. Évidemment, on n’échappe aux remixes mais c’est du très bon. Les thèmes sont très présents, rythmés et agréables à l’écoute. On se surprend même à chantonner quelques mélodies tellement elles sont simples et bien faites.

Maniabilité



Vous l’avez deviné, on ne se casse pas la tête en jouant à DK: King of Swing. Les gâchettes L et R suffisent à avancer dans les niveaux, B pour se soigner et A pour l’invincibilité. Le reste est une question de timing, juger du bon moment pour lâcher si on veut monter, descendre, aller à droite ou aller à gauche. Après quelques minutes, on a vite le coup d’oeil et on ne rate plus son coup très souvent.

Durée de vie



Encore une fois, c’est bon mais pas très long. Il y a le mode aventure en solo et des mini-jeux (courses d’escalade et d’obstacles), à faire seul ou en multi-joueurs (jusqu’à quatre, avec une ou quatre cartouches). À cela s’ajoutent des extras à débloquer et la possibilité d’améliorer ses records dans les mini-jeux. La difficulté ne posera pas non plus de problèmes. Il faut dire qu’à l’image d’un Mario vs. Donkey Kong, ce n’est pas le genre de jeu sur lequel on s’acharne à temps plein pendant une semaine pour le finir, mais plutôt le type de jeu qu’on amène avec sa toute nouvelle Game Boy Micro quand on part en bus par exemple ou chez la belle-famille pour les fêtes, quand on veut être tranquille et souffler deux minutes… L’idéal !

En bref…

DK: King of Swing est un autre de ces essais de Nintendo pour trouver cette « révolution » dans la manière de jouer. En règle générale, cela donne d’excellents jeux qui permettent de se détendre un instant ou de faire jouer des gens qui ne toucheraient jamais à une console normalement. Pour ce Donkey Kong, c’est très sympa et on y retourne avec plaisir.

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Les plus

+ Simple
+ Original
+ Les musiques

Les moins

– Court

– Facile

La note

7/10


Par Martinus
Le 8 décembre 2005 | Catégories : Analyses

Mamma mia !! OMG ! Cet enfoiré de Martinus n'a même pas rempli son profil ! Il sera sévèrement puni avec du goudron, des plumes et un coup de Joy-Con (qui drift) dans le ***censuré*** !

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