C'est une tête brûlée, lui, un déglingo, le genre de mec qui enlève les clés USB sans les éjecter…
- Mortal dépeignant Holaf, plein de fougue.
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Donkey Kong Country (GBA)
Analyse de Donkey Kong Country
PAS SUR CD-ROM. PAS SUR 32-BITS. ET SURTOUT PAS AVEC ADAPTATEUR. IL EST SUR 16-BITS ET UNIQUEMENT SUR SUPER NINTENDO. En 1994, tel était le slogan d’un jeu qui allait rester dans les annales de la Super Nintendo. En effet, Donkey Kong Country, non content d’offrir des graphismes d’une richesse jamais vue, des musiques envoûtantes et variées, une maniabilité à toute épreuve, etc… possédait en plus ce qui faisait et qui fait toujours défaut à certain jeux : le fun. Aujourd’hui, le GBA est sortie depuis 3 ans et est maintenant réputée être une SNES portable. Ce n’est donc qu’à moitié surpris qu’on voit aujourd’hui débarquer ce premier opus des aventures du gros singe poilu.
Le logo Rare se reconstitue, le logo Nintendo apparaît, puis le titre et enfin, le menu. Trois choix s’offrent à vous :
– Continuer : c’est là que vous gérez les 3 parties disponibles, que vous choisissez la langue et que vous lancez le jeu.
– Mode Compète : ici vous refaites tous les niveaux en essayant de faire le plus gros score possible (ramasser des bananes et tuer des ennemis vous rapporte des points).
– Bonus : choisissez entre la pêche de Funky et la danse de Candy.
Identiques à la version SNES (quoique peut-être un peu moins détaillés) c’est-à-dire le top de ce qui se fait en 2D. Les décors sont détaillés à outrance, chaque environnement est superbement décrit (Jungle, souterrain, mine, océan, etc…) et les animations des sprites que ce soit ennemis, animaux ou Kongs sont très détaillées. Les développeurs avaient eu à l’époque la formidable idée de créer des persos en 3D sur des stations surpuissantes (dépassées aujourd’hui eheheh) et de faire des captures de ces persos afin d’en créer une animation traditionnelle en 2D. Et aujourd’hui cette technique ne sens pas le renfermé loin de là, on peut même dire que les graphismes ont bien vieilli. D’ailleurs la version GBA de Splinter Cell reprend cette technique et le résultat est aussi bon.
Là également c’est excellent et identique à la version SNES. Tous les thèmes collent parfaitement aux environnements auxquels ils s’attachent. Et certains thèmes sont même magnifiques pris à part. Le thème de la Jungle Kongo par exemple est tous simplement splendide. Il commence avec un tambour qui exécute un thème simple et une ambiance « oiseaux des tropiques », puis viennent se greffer d’autres percussions pour donner un ensemble complexe et là enfin viennent s’ajouter les cordes pour former quelque chose de magnifique, qui n’est que la première partie du morceau ! Heu… Je m’enflamme un peu là ^^’ De toute façon, il vous sera plus facile de vous rendre compte de la qualité de ces ziques dans le prochain album du mois (eh oui ! parfois je suis gentil :o) ).
Les Kongs se dirigent au doigt et à l’œil, mais ça ne veut pas dire que le jeu sera une partie de plaisir ! Vos réflexes seront en effet mis à rudes épreuves, notamment lors des phases de propulsions en tonneau. C’est dans ces moments-là que vous apprendrez à ne pas foncer comme un dingue et à attendre le bon moment, même si la plupart du temps, s’éjecter d’un tonneau alors qu’on vient à peine d’y rentrer constitue le meilleur moyen de passer une série un peu ardue. Sinon qur dire ? Vos singes, sautent (sur la face des Kremlings), font des roue/roulade (dans la face des Kremlings), se balade à dos d’animaux pour augmenter une capacité (le saut avec Winky la grenouille, la vitesse avec Expresso l’autruche, la force avec Rambi le rhino, et la nage avec Enguarde l’espadon), bref, la maniabilité est vraiment complète.
L’histoire est simple : après avoir confié la garde de la réserve de bananes à Diddy, Donkey va faire un gros roupillon. Seulement le lendemain, Cranky vient apprendre au gros singe que Diddy a disparu et que la réserve de bananes a été volée. Donkey va donc se mettre en chasse pour d’abord retrouver son compagnon, puis retrouver ses bananes. Maintenant que tout est présenté, je vais pouvoir passer à ce que vous attendez tous : les nouveautés par rapport à la version SNES ! Et bien il n’y en à pas ! Non j’déconne (s’que je suis drôôôôle). En fait, les nouveautés interviennent essentiellement dans la forme du jeu plutôt que dans le fond. A savoir que si l’ordre des niveaux a été modifié, leur contenu, lui, reste inchangé jusqu’aux emplacements des tonneaux bonus qui n’ont pas bougés d’un millimètre. Non, en fait c’est plutôt le reste qui est changé. Déjà comme je l’ai dit plus haut, un menu complet est apparu et –surprise- Candy ne sert plus à sauvegarder. Non maintenant on peut sauvegarder à n’importe quel endroit ce qui enlève un peu de la difficulté (souvenez-vous lorsque vous mourriez dans le premier monde d’un niveau, il fallait se retaper le boss du niveau précédent). Donc désormais Candy vous fera danser, et si vous avez autant de talent qu’Alphonse Brown, alors vous aurez droit à quelques vies, bananes et une photo. Photo, késako ? Eh bien c’est un morceau de papier sur lequel une image est imprimée… Ah dans le jeu ! Et bien c’est une des nouveautés justement (la seule rajoutée dans les niveaux). Les développeurs de la version GBA ont eu la bonne idée d’inclure dans le jeu un album photo contenant tous les artworks réalisés pour le jeu SNES. Seulement il faudra mériter cet album et retrouver les 52 photos plus ou moins cachées dans les niveaux ou que vos amis vous remette. Bon où en étais-je ? Ah oui la présentation des compagnons. Et bien Cranky pour sa part vous fait toujours la morale entre deux conseils et prends soin de vos bananes lorsque vous terrassez un boss. Et enfin, Funky, en plus de vous prêter son avion (qui est lui aussi désormais accessible à n’importe quel endroit de la carte) vous invite à faire quelques parties de pêches assez amusantes.
Celle d’un bon jeu de plate-formes, jugez plutôt: 6 mondes, subdivisés en 6 niveaux, plus 2 mini-jeux bonus par monde, sans compter que finir un niveau ne veut pas toujours dire le finir à 100%… De ce côté-là, vous ne regretterez pas votre achat.
On a là le portage d’un jeu qui a repoussé les bornes des limites dans tous les domaines : graphismes, musiques et sons, maniabilité… Que dire d’autre sinon que c’est une perle ? Le problème est que ça ne reste que le portage d’un jeu vieux de 9 ans qui même s’il n’a pas pris une ride semblera bien fade à ceux qui ont retourné leur cartouche SNES dans tous les sens… Je mets donc un 9 pour les joueurs récents qui n’ont pas encore goûté à cette merveille et qui vont prendre un pied énorme. Pour les autres, ça revient à ressortir l’un de leurs meilleurs jeux du placard avec quelques nouveautés amusantes. Pour ceux-là, je mets un 7, car il vous fera verser une petite larme d’émotion et de nostalgie (et puis comme ça, ça tombe juste pour la note finale :oD ).
Les graphismes splendides
Les musiques enchanteresses
Le gameplay parfait
Le challenge corsé
Le portage le plus abouti sur GBA
Ce n’est quand même qu’un portage
Par AsmodeuS
Le 1 juin 2003 | Catégories : Analyses
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