C'est une tête brûlée, lui, un déglingo, le genre de mec qui enlève les clés USB sans les éjecter…
- Mortal dépeignant Holaf, plein de fougue.
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F-Zero GX (NGC)
Analyse de F-Zero GX
F-Zero GX. C’est le nom du jeu que j’analyse dans ce texte. Si, si je vous assure. D’ailleurs, là, tout de suite, c’est le début de mon introduction. Donc je suis censé vous sortir un truc à la con pour vous mettre dans le bain. Vous savez quoi ? Je vais commencer par vous expliquer le nom du jeu. Certes on s’en bat les couilles et puis si on n’est pas trop con on peut le comprendre tout seul, mais j’ai pas d’autre idée pour mon intro. F-Zero, c’est en rapport direct avec les courses les plus rapides de nos jours, la F-1. Donc là c’est F-Zero, encore plus rapide quoi. Le "X" c’est parce que des vidéos pas très catholiques sont disponible en bonus dans le jeu en rapport avec "Xtreme" (comme Winkilson), enfin c’est pas compliqué, quand des développeurs veulent pas trop se casser la tête pour trouver quelque chose de plus original que de mettre "2" ou "bis" à la fin du nom de leur suite, il mettent "X". F-Zero X, c’était le nom du jeu sur Nintendo 64, le "G" ici, c’est tout simplement en rapport avec le nom de la console, Gamecube. Et puis aussi histoire de distinguer la version console de la version arcade, F-Zero AX, le "A" pour, vous l’aurez compris, "Arcade".
Première chose : les adversaires. Vous en aurez donc 29, ce qui n’est pas rien. Leur I.A se révèle particulièrement réussie, et risquent de bien vous embêter. Exit l’I.A de Mario Kart, vous serez régulièrement dans le feu de l’action, et je peux vous assurer que c’est là que le mot adrénaline prend tout son sens. Il n’y a pas de pouvoirs disponibles, aucun bonus à récupérer. Seules des barres roses qui vont vous rendre votre énergie et des petites plates-formes jaunes en guise de barres de turbos sont disponibles. Maintenant il faut savoir qu’il y a tout de même trois options possibles. Tout d’abord les boosts, pas de nombre limité, vous pouvez l’exploiter au mieux. Mais attention, chaque boost utilisé vous ferra baisser votre barre de vie, il faut donc gérer au mieux vos turbos jusqu’à la barre qui remonte votre énergie, mais faut pas oublier que les concurrents sont là pour vous la faire baisser plus rapidement…
Chaque course compte trois tours, et durant le premier l’utilisation de boosts est impossible. Un autre concept est également présent, le système de rivaux. Il apparaît sur les 4 dernières courses de chaque championnat. Après chaque course, un classement total apparaît, et de par ce classement un rival vous sera attribué. Le rival est le personnage en tête du classement, ou, si c’est vous qui êtes en tête, le deuxième. Durant la course suivante le terme de rival apparaîtra au-dessus de son vaisseau, vous pourrez ainsi le coller pour le faire exploser. Il ne gagnera ainsi aucun point, ce qui lui enlève donc toute chance d’apparaître sur le podium à la fin du championnat.
La difficulté proposée dans ce mode est plutôt importante, mais pas insurmontable (la mission 7 risque tout de même de vous bloquer pendant pas mal de temps). Par contre, en mode hard ça devient une autre paire de manches, et en en very hard, c’est pas compliqué : seuls les meilleurs s’en sortiront. Au niveau de la difficulté du mode championnat c’est assez efficace… Assez simple en facile et normal, le mode difficile risque de vous embêter par mal, et le mode Masters est réservé au hardcore gamers. Finir F-Zero GX apporte beaucoup de mérite, le finir à 100% relève de l’exploit.
La présentation n’est pas spécialement bien foutue mais on peut dire qu’elle est réussie. Ca commence avec le logo de Sega et celui de Nintendo, les deux plus grands rivaux de l’histoire des jeux vidéo, réunis sur un seul et même écran. On enchaîne avec le logo d’Amusement Vision, puis des images défilent. Rien de très spectaculaire, mais à l’image de Metroid Prime, les diverses présentations (jeu, mode grand prix, mode story) mettent bien dans l’ambiance et sont stylées.
Excellents ! Le graphisme est somptueux, les décors sont magnifiques, les tracés bien pensés et jouissifs. La fluidité est parfaite, l’animation aussi, le jeu donne une impression de vitesse énorme sans aucun ralentissement malgré la présence de 30 véhicules en simultané sur l’écran. Les effets, principalement celui de l’utilisation de boosts, sont extraordinairement beaux, et le tout est modélisé à la perfection. Le mode multi joueur, par contre, souffre de pertes de ce côté. D’abord impossible de mettre plus de deux concurrents contrôlés par le CPU. C’est à dire que quoi qu’il arrive, il ne peut pas y avoir plus de quatre concurrents par course en multi. Et de plus, à trois ou à quatre, les décors disparaissent presque totalement, laissant un grand vide.
Pour ce qui est des cinématiques en images de synthèse (dans le mode Story) c’est très réussi. La qualité est ce qui ce fait de mieux dans le genre, digne d’un Final Fantasy ou d’un Resident Evil. Par contre, la mise en scène est plutôt moyenne, frisant parfois le ridicule même… ce qui gâche un peu l’ambiance, mais rien de grave non plus.
Dans l’ensemble c’est assez bon. J’ai entendu beaucoup de critiques à ce sujet, il est vrai que ça fait un sacré tournant dans la série, passant d’un style quelque peu rock à un style plus techno. Tout en n’étant pas vraiment un grand connaisseur de la série, je trouve que l’ambiance est très bien retranscrite au niveau du son, et certaines musiques des personnages sont excellentes.
Une fois de plus c’est du tout bon. La maniabilité est intuitive et ne pose strictement aucun problème. En toute logique, A sert à avancer, B à freiner. Les attaques se font avec soit Y soit Z, tout en s’aidant du joystick principal. Les boosts se font avec X et les deux gâchettes, L et R, servent à faire légèrement déraper votre véhicule. Une fois ces deux touches bien maîtrisées, les virages se feront en toute facilité.
Le scénario du mode Story est loin d’être extraordinaire. Loin d’être l’intérêt principal d’un titre comme celui-ci (F-Zero doit être le seul jeu du genre à posséder un scénario, c’est déjà ça) c’est plutôt une excuse pour laisser place à quelques cinématiques de toute beauté et à des missions plutôt originales. Par la suite, chaque personnage possède sa propre histoire, ce qui rend chaque personnage vraiment vivant, ils ont leur personnalité propre à eux-mêmes et ça apporte une certaine part de charisme. On sera juste déçu que l’histoire de chacun des personnages ne soit pas suffisamment mise en scène dans le mode Story.
Enorme ! Le nombre de circuits différents est gigantesque pour un jeu du genre, et le mode Story apporte une originalité qui comblera les lassements (© The_lascar, toute utilisation coûtera 0,75 €) (NGC : on pouvait très bien utiliser le mot "longueurs" mais bon ^^)(fais pas chier toi ^_^’) du mode Championnat. Le nombre de bonus à débloquer est du même acabit, il vous faudra énormément de temps avant de débloquer la totalité des bonus, et rien que de voir le générique de fin risque de vous prendre pas mal de temps (il faut soit finir le mode Story, soit finir une des coupes en mode Masters). Une bonne idée a aussi été introduite dans le mode Championnat, celle des interviews. En effet, après chaque coupe remportée, on voit le reporter de la chaîne "F-Zero TV" qui vous pose des questions. Vous avez le choix entre plusieurs questions et on voit votre perso y répondre. Il y a autant de questions que de différentes coupes et modes de difficulté. Il y a donc environ 20 questions différentes par persos. C’est tout con mais ça apporte un petit bonus en plus.
Ce F-Zero est un jeu légendaire. Fort d’une collaboration inoubliable, doté d’une durée de vie et de graphismes exceptionnels, d’une ambiance irréprochable, d’une maniabilité parfaite, et de tout un tas de petites choses qui rendent ce titre mythique. Un des meilleurs jeux de cette console, on ne me fera pas dire le contraire.
+ Le mode Story
+ La durée de vie
+ La maniabilité
+ Le son
+ Le développeur
+ Les nombreux bonus à débloquer
+ Tellement de choses…
– Le mode multi bâclé
– Le mode Story imparfait
– C’est tout…
Par The_lascar
Le 7 janvier 2004 | Catégories : Analyses
Moi j'aime pas les citations ! :grognon:Voir les articles de The_lascar
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