Un train en retard ne rend pas le service rendu.
- KirbyX, dont la routourne a visiblement tourné
Dojodirect
Des jeux de merde joués par des connards en direct !
F-Zero GX (NGC)
Analyse de F-Zero GX
Confier le développement d’une de ses plus fameuses licences à son (ex) concurrent historique, voilà le pari qu’a fait Nintendo en demandant à Sega de développer le nouvel opus de sa série de course futuriste, j’ai nommé F-Zero.
F-Zero, le mythe…De la version Snes qui inaugurait le mode 7, à la version N64, laide mais aux courses tellement palpitantes, les F-Zero se sont forgés une réputation de jeux hors du commun, planant loin au dessus de la concurrence. Difficile challenge pour Sega et Amusement Vision de se hisser au niveau des développeurs internes de chez Nintendo. Et pourtant…
Après quelques frissons provoqués par l’image des logos Sega et Nintendo côte à côte, le jeu s’ouvre sur une musique bien rock rythmant une course effrénée ou la caméra virevolte dans tous les sens. Grosse impression : superbes graphismes, vitesse sidérante, effets de lumière grandioses. A propos de la musique, parlons immédiatement des choses qui fâchent. En effet, à part quelques morceaux rock très réussis, la plupart des thèmes sont de la techno : Beurk (ceci est un avis personnel ^^). Je ne crois pas que les musiques du jeu resteront dans les annales. (En tout cas pas dans les miennes). Heureusement, c’est l’un des rares points négatifs du jeu, car disons le tout de suite F-Zero GX est une véritable tuerie.
Au démarrage on a accès à 3 championnats (RUBY, SAPPHIRE, EMERALD) constitués de 5 courses chacun, le tout sur 3 niveaux de difficulté. Par la suite on débloque une nouvelle compétition (DIAMOND) et une nouvelle difficulté (MASTER).
Le gameplay est le même que dans F-Zero X. Le pilotage nécessite doigté et finesse. Les boutons L et R, analogiques, apportent un réel plus au niveau des dérapages. Les attaques (tournoyante avec Z et latérale avec Y) se font sans problèmes. Le turbo qui consomme de l’énergie a été conservé à mon grand soulagement, idem pour les bandes de recharge d’énergie qui sont, me semble-t-il, plus efficaces qu’auparavant. On retrouve également les mines, les tremplins, les bandes de sables ou de glace. Bref, toute la panoplie de gadgets qui feront que vous finirez plus souvent qu’à votre tour en flammes au milieu de la piste.
Les grandes nouveautés de F-Zero GX sont le mode STORY et le mode CUSTOMIZE. Le premier vous propose des scénarios ou vous incarnez le capitaine Falcon. Très difficile, ce mode vous permet d’accomplir diverses missions au volant (?) du Blue Falcon.
Quand au mode CUSTOMIZE, il permet de fabriquer son propre vaisseau à partir de pièces qu’on achète avec les crédits que l’on gagne à chaque victoire. Cette monnaie permet également d’acheter les différents vaisseaux que l’on ne possède pas au départ du jeu. Les courses retrouvent la même intensité que dans F-Zero X, une référence en la matière. Dès que l’on aborde les modes EXPERT et MASTER, les autres concurrents ne vous laissent aucun répit. Ils sont agressifs et il faut lutter sur toutes les courses pour terminer premier le championnat. Le fameux RIVAL déjà présent dans F-Zero X est toujours là et vous empoisonnera l’existence durant toute la durée des différents championnats.
Les modes PRACTICE et TIME ATTACK sont là pour vous aider à vous familiariser avec les circuits et pour tenter d’exploser les records.
F-Zero GX est étonnant. Le tracé des circuits est toujours aussi diabolique, des structures métalliques font maintenant partie du décor et peuvent influencer la course. Les effets de lumière sont fantastiques. Pluie, éclairs, ombres générées par les arbres sur le bas côté, symboles lumineux animés sur la piste sont parfaitement rendus. La console gère sans problèmes une foule de textures différentes. Entre les revêtements "grillagés" qui laissent deviner le décor situé dessous, les gerbes de flammes d’un circuit situé sur de la lave, en passant par des ambiances aquatique ou aérienne d’une ville digne du Cinquième élément, on en prend plein les mirettes. Le tout reste d’une fluidité irréprochable malgré les nombreuses animations venant agrémenter les circuits. Très impressionnant…
Les 30 véhicules ont des comportements très différents. Poids, tenue de route, résistance de la coque, capacité à accélérer, vitesse de pointe, il vous faudra tenir compte de toutes ces caractéristiques si vous voulez finir vainqueur.
De plus, dire que F-Zero est rapide serait un doux euphémisme. Ca va vite, très vite. La console encaisse sans broncher, juste un peu de clipping habilement masqué par les développeurs. Quand on pense que le Gecko ne tourne qu’à 400mhz !!! Le jeu est très difficile (sans doute un peu trop), et pour découvrir les six circuits de la version AX qui se cachent au plus profond du jeu, il vous faudra beaucoup de persévérance et des nerfs très solides. Bonne chance…
Superbe, elle alterne scènes en FMV du mode story ou bien le replay d’une course mettant en scène un pilote en particulier.
Heu, ça calme. Les couleurs éclatent, les textures sont nombreuses et détaillées, les décors variés et bien remplis. Une foule d’animations vient en plus donner vie aux différents circuits.
Décevant au premier abord par rapport à la version N64, on retrouve quand même quelques très bons morceaux. Le reste est correct. Pour moi, le point faible du jeu.
Parfaite, mais AV n’avait pas le choix. Avec la vitesse hallucinante du jeu et sa difficulté corsée, il fallait une jouabilité irréprochable. C’est chose faite.
Balaise. Le niveau MASTER risque de vous résister un moment, quand au mode STORY, seul les meilleurs en verront le bout.
Encore une fois le nouvel épisode d’une série culte made in Nintendo est une totale réussite. Sega et AV ont accompli le tour de force de garder l’esprit de F-Zero X en gommant le seul aspect négatif de la version N64 : la technique défaillante, sans doute due à la machine elle-même. F-Zero GX est donc un nouveau chef-d’œuvre sur GC, un de plus. Laissant la concurrence sur place, le jeu développé par AV est grandiose. Réservant des montées d’adrénaline comme nul autre jeu ne saurait le faire, grâce notamment à des courses d’une intensité unique, F-Zero GX vous scotche au fond de votre siège. Pour notre plus grand bonheur, Sega et AV perpétue le mythe initié par Nintendo lui-même. Indispensable et déjà culte.
Intensité des courses.
Graphismes superbes.
Vitesse impressionnante et fluidité constante.
Long et difficile.
Maniabilité au top.
Le style musical en rupture avec la série.
Les interviews d’après course, un peu ridicules.
Sans doute un peu trop difficile.
Par Gil74
Le 9 octobre 2003 | Catégories : Analyses
A voir également
Les trucs qu'on a rédigés avec nos petits doigts potelés
Dojodirect
Des jeux de merde joués par des connards en direct !