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F-Zero GX (NGC)

Analyse de F-Zero GX

Après un épisode très controversé de la série F-Zero, F-Zero GX arrive comme le messie, le seul titre capable de redorer le blason de la saga et de démontrer une nouvelle fois sa supériorité sur la concurrence, devenue plus rude à travers les âges. F-Zero GX reprend les bases installées autrefois par ses ancêtres : une vitesse colossale, servie par une ambiance déjantée mais néanmoins riche et complète. Mais désormais beaucoup de choses ont changé ou évolué, à commencer par le nouveau développeur, Amusement Vision, studio appartenant Sega. Car oui, Nintendo a confié sa licence phare à son ancien ennemi ! Un pari risqué mais intelligent, Sega étant célèbre pour ses jeux axés arcade très réussis.

F-Zero X était déjà à l’époque un jeu rapide, qui avait d’ailleurs pour slogan : Don’t Blink, Ne Clignez pas des Yeux. Cela veut tout dire. Mais dites vous qu’avec cet épisode, Nintendo a probablement voulu nous montrer la moitié de ce que la série pourrait donner dans le futur, ce qu’elle nous donne maintenant avec F-Zero GX : en un mot, prodigieux. La vitesse est en hausse, c’est certain, mais elle augmente considérablement, pas un petit brin çà et là, et rend le jeu extrêmement intense et captivant : on ne quitte jamais l’écran des yeux, on n’appuie plus sur Pause, on joue, comme hypnotisé. Si jamais vous avez le malheur de regarder autre chose que votre bolide, un mur pourrait bien mettre un terme à vos rêvasseries. Cette nouvelle mouture vise donc la qualité supérieure et principalement les joueurs expérimentés, bien que sa maniabilité exemplaire lui garantisse une certaine attractivité.

Un autre point se renforce, et de beaucoup lui aussi : la difficulté, déjà importante dans F-Zero X, fait un bond spectaculaire. Les adversaires sont plus intelligents, plus rapides, ils conduisent mieux. Que ce soit en Expert ou en Master, ils risquent bien de vous tenir en échec un bon moment. De plus, les tracés des circuits généralement compliqués accroissent ce niveau élevé de difficulté. Hardcore gamers, F-Zero GX est fait pour vous.

Si la Death Race, mode que j’affectionnais tout particulièrement, disparaît, deux autres modes apparaissent : un de perdu, dix de retrouvés, comme on dit. Mais ces additions ne font pas office de simples petits ajouts sans grande prétention, surtout pour l’un d’eux : le Mode Story. Comme l’indique le titre, il s’agit d’une sorte d’histoire de F-Zero, et plus particulièrement de Falcon, qui constitue son unique personnage jouable. Ce système permet en quelque sorte d’ajouter un petit scénario, mais rien de bien transcendant : après tout, il ne faut pas oublier que ce titre est un jeu de course futuriste et que par conséquent, un scénario simple lui convient parfaitement. On apprend dans cette histoire que Black Shadow devient l’adversaire direct de Falcon, remplaçant ainsi l’éternel ennemi Samouraï Goroh, cependant toujours présent.

Mais Sega ne fait pas les choses à moitié et inclut ainsi une sorte de Mode Death Race dans un des chapitres de Mode Story, pour le bonheur des fanatiques du précédent opus.

La deuxième grande addition de ce nouvelle épisode est un mode intéressant, qui pousse l’immersion au plus loin : Customize. Ce mode, directement tiré de la version F-Zero X du 64DD permet de créer son propre véhicule, grâce à des pièces achetées au préalable. Vous pouvez ainsi posséder votre vaisseau spécifique et même particulariser celui-ci : vous avez la possibilité de créer un ou plusieurs insignes ou d’en choisir parmi un vaste choix. Les amoureux de bricolage accueilleront ce mode très complet comme une bénédiction, les autres y verront là un petit ajout très sympathique.

Le principe de cette nouveauté est on ne peut plus simple : les critères de sélection pour votre véhicule sont au nombre de trois : Grip, Boost et Body. Chacun de ses éléments représente une partie de votre future vaisseau, soit, dans l’ordre : le châssis, le moteur et le cockpit. On remarquera que plus votre bolide possède de bonnes notes dans les différentes classifications, plus il pèse lourd. Il faut savoir constamment jongler entre une bonne qualité technique et un poids suffisamment léger, un travail de longue haleine qui servira à déterminer votre appareil de prédilection.

Deux autres modes complètent également F-Zero GX, mais il s’agit principalement de petit bonus : le premier, Pilote Profiles, contient les descriptions de tous les personnages et permet de nous renseigner énormément sur la composition de l’élite F-Zero. Le second, Replay, emmagasine les ralentis enregistrés par vos soins et vous offre la possibilité de les visionner quand bon vous semble.

Mais bien évidemment, on retrouve les modes de jeu classiques : ainsi, Grand Prix Race, Practice, Versus Mode, renommé pour l’occasion Versus Battle, et Time Attack. Ils gardent les fonctions qu’ils avaient autrefois, à savoir : Le Grand Prix Race détient toutes les coupes du jeu, le Practice est un entraînement utilisé pour faire connaissance avec une course ou pour tester son véhicule, le Versus Battle réunit toutes les courses disponibles dans en solo et permet des affrontements jusqu’à 4 joueurs humains et le Time Attack enregistre vos records et temps effectués.

Comme si cela ne suffisait pas, Sega nous gratifie en prime d’un nombre de courses plus conséquent que celui de F-Zero X : avec 5 coupes et 26 circuits, le jeu surpasse ses prédécesseurs. Parmi tous ces tracés, on retrouve des classiques, tels Big Blue, Mute City ou Sand Ocean, mais quelques nouveautés, aussi intéressantes d’ailleurs. Au niveau des personnages, on reconnaîtra tous les participants dont parmi eux l’élite, les conducteurs principaux : Captain Falcon, Black Shadow, Samouraï Goroh, Jody Summers, Dr. Robert Stewart… Mais nous aurons le plaisir de rencontrer de nouvelles recrues, au nombre de 11, dont certaines tirées de la version AX, c’est-à-dire la borne d’arcade de F-Zero GX.

Chaque pilote possède son propre vaisseau, affublé de caractéristiques relativement différentes et d’un stylisme particulier. Il y a donc bien évidemment des véhicules plutôt équilibrés, d’autres tournés vers Grip et Body, et encore beaucoup d’autres combinaisons. A vous de choisir consciencieusement votre bolide, afin de vous sentir au maximum de vos capacités pour aborder un championnat.

Présentation

Deux insignes bien connus se rencontrent pour la première fois : Nintendo et Sega, main dans la main, l’un en blanc, l’autre en bleu. C’est assez émouvant de voir deux adversaires d’hier collaborer aujourd’hui. Le logo Amusement Vision arrive directement après. On vous montre ensuite des séquences du jeu : il suffit de quelques secondes pour se rendre compte de la magnificence du titre, c’est surprenant. Puis suit le menu, beaucoup moins bien réalisé que la première introduction.

Une scène cinématique d’une grande qualité présente chaque chapitre du Mode Story et une autre les termine.

Graphismes

Si dans tous les F-Zero les graphismes n’ont jamais atteint une grande qualité, F-Zero GX remédie à cela et risque facilement de vous faire oublier les lacunes importantes présentes chez ses antécédents. En effet, les circuits arborent un gigantisme impressionnant, couplés à des effets spéciaux mirobolants et un niveau de détails saisissant ! Lorsque vous propulsez votre véhicule, des étincelles éblouissantes jaillissent de ses réacteurs ! Les décors prennent vie soudainement grâce à de petites animations, comme des sortes de serpents qui bondissent au-dessus de vous ! Les effets de lumière captivants accentuent encore ce côté spectaculaire : dans certains circuits, des éclairs viennent soudainement inonder la course de leurs éclats !

Souvenez-vous dans l’épisode sur Nintendo 64, les courses disposaient de tracés plutôt compliqués pour l’époque, parsemés de tubes, de boucles, de sauts… Et bien vous ne serez certainement pas déçu par ce nouvel opus, et bien au contraire : les circuits extrêmement sinueux, complétés de différences architecturales en tout genre, garantissent des courses incroyables et intéressantes. Ils se divisent parfois en plusieurs trajectoires, puis celles-ci se rejoignent après s’être entrecroisées. Certains tracés s’enroulent sur eux-mêmes, pour déboucher sur une boucle ahurissante. Dans les chemins où le sol est transparent, on découvre avec admiration que l’on peut discerner les passages de nos adversaires, et il en est de même pour de nombreuses situations : cette attention apportée à ce genre de petits détails fait toute la différence et rend le jeu extrêmement prenant.

Les véhicules conservent leur fameux aspect bestial que certains reprochaient : personnellement, je trouve ce style parfaitement créé pour F-Zero. Leur carrosserie arbore de l’usure, avec de la rouille à certains endroits, pour renforcer le réalisme. On a donc vraiment l’impression que les vaisseaux ont servi dans le passé, non sans ajouter donc une histoire au jeu. On peut aussi distinguer des effets de brillance sur la coque des appareils.

La fluidité anime chaque course avec une célérité surprenante et ce malgré la trentaine de vaisseaux concourrant pour la victoire : F-Zero GX peut se targuer de rester à un niveau d’animation constant, ce que peu de jeux peuvent se permettre ! Votre vitesse moyenne se situera entre les 900 et les 1100 Km/heures, imaginez lorsque vous utilisez les boosters ! Sega crée ici le titre le plus rapide du moment !

Allez, histoire de donner un petit défaut à F-Zero GX, on peut apercevoir que dans certains circuits les éléments du décor apparaissent de manière progressive. Mais la plupart du temps, on ne remarque presque pas ce léger bémol. Autre petite ombre au tableau : le mode multi joueurs, afin de fonctionner sans aucun ralentissement, efface lui aussi certaines parties du décor et les fait apparaître de façon irrégulière. Si ce défaut n’altère aucunement votre conduire, vos rétines, elles, l’acceptent moins. Toutefois, il s’agit là encore d’une légère anomalie, finalement assez peu dérangeante.

Audio

Je dois dire que c’est le point que j’ai le plus regretté, et pourtant, je m’y suis rapidement fait et j’ai vite commencé à apprécier. Si le rock électrique avait bien plus de charme que la techno utilisée actuellement pour F-Zero GX, celle-ci convient parfaitement à l’ambiance du titre et aux différents circuits, avec son dynamisme époustouflant. Vous rencontrerez cependant quelques petites touches de métal dans la musique, d’ailleurs excellentes. On trouve bien évidemment quelques thèmes propres à la série : ainsi, Mute City et Big Blue sont de la partie, entre autres, dans des réorchestrations très réussies. Mention spéciale pour le morceau du Casino, selon moi l’un des meilleurs qui m’ait été donné d’entendre dans le jeu.

La voix annonçant le dernier tour ou la possibilité d’utiliser les propulseurs perd aussi un peu de son charme par rapport à celle de F-Zero GX et semble posséder moins de vitalité, alors que l’ancienne jouait son rôle à merveilles. Mais elle n’en reste pas moins totalement fondue dans l’univers particulier que nous offre ce nouvel opus. La voix délirante du présentateur de la F-Zero Television convient elle aussi à l’ambiance du jeu, du bon travail.

F-Zero GX tranche avec ses prédécesseurs au niveau des bruitages, qui font enfin penser à des vaisseaux lancés à plus de 1000 Km/heure et non plus des petits ronronnements presque toujours semblables. Lorsque que votre véhicule percute des parois, le bruit ressemble réellement à un choc. Sega se débrouille ici brillamment et ressort avec tous les honneurs.

Maniabilité

Imaginez la maniabilité de F-Zero X, mais légèrement améliorée et vous êtes en face de F-Zero GX, selon moi l’un des jeux les plus pratiques à ce niveau, toutes consoles confondues. Les petites améliorations se situent principalement dans la manette de la machine et aussi dans quelques possibilités, comme tournoyer qui n’utilise maintenant plus qu’une touche au lieu de deux. Bien évidemment, la vitesse élevée du titre oblige le joueur à avoir une certaine expérience : les anciens fanatiques de F-Zero X trouveront rapidement leurs marques, tandis que certains autres devront s’entraîner un peu avant d’assimiler le nécessaire. Le contrôle des véhicules devient un peu plus sensible qu’avant, et une pression plus marquée sur certaines touches donnent un résultat différent de si l’on avait effleuré ces mêmes commandes.

De plus, grâce à la manette de la console, la conduite gagne en finesse, notamment avec les touches analogiques L et R, qui permettent de bien doser la manière dont le virage sera pris. Les vaisseaux jouent également un rôle important dans votre talent de pilote : vous devez choisir le véhicule qui vous convient, en fonction de son poids surtout, élément qui altère le plus la conduite. Il est évident que si vous choisissez une « voiture » légère, puis un autre plus lourd, la différence sera largement visible.

Certains avaient dit que la trop grande vitesse du jeu handicapait la maniabilité : ma première hypothèse fut que ces détracteurs étaient manchots, puis je me suis finalement aligné sur ma deuxième théorie, ils jouent comme des pingouins. (Je ne sais pas ce que j’ai contre les pingouins moi.) Je n’ai pas vu en quoi la vitesse vertigineuse pouvait déranger, c’est au contraire pour moi un gage de qualité et surtout de sensations extrêmes, ce que j’affectionne tout particulièrement. Et puis, diriger les bolides se fait instinctivement et l’on fait vite connaissance avec les divers circuits.

Durée de vie

J’avais perdu la notion de difficulté avec les jeux actuelles, mais F-Zero GX m’a vite rappelé ce que cela signifiait : il est certainement, avec Ikaruga, l’un des jeux les plus difficiles qu’ait porté le GameCube. Le jeu vise un public expérimenté, les Hardcore Gamers. Mais les joueurs les moins doués pourront tout de même goûter au plaisir de conduire ces véhicules de folie : F-Zero GX ne vous oblige pas à terminer une épreuve pour pouvoir accéder à une autre. Ainsi, dès le début, vous disposez de trois coupes. Bien évidemment, les conducteurs qui se débrouilleront le mieux auront le droit à deux nouvelles coupes, en récompense pour leurs efforts, mais également à des pièces de vaisseaux supplémentaires, des scènes cinématiques additionnelles, des tickets pour acheter d’autres bolides, des fantômes de coureurs (staff ghosts) pour le mode Time Attack, d’autres chapitres du Mode Story…

Le Mode Story mettra également vos talents à rude épreuve, particulièrement pour le terminer en très difficile dans tous les chapitres, tour de force que je n’ai pas encore atteint et que je ne risque peut-être jamais de réaliser. F-Zero GX s’avère donc être un jeu exceptionnel en solo, avec un nombre d’heures conséquent, mais son mode multi joueurs allongera encore cette durée de vie gargantuesque, bien qu’il ne soit pas le meilleur parmi celui que proposent d’autres titres disponibles sur la console. Dommage qu’un Grand Prix à plusieurs, où l’on pourrait enchaîner les courses comme en solo, n’ait pas été créé par Sega : c’est le genre de détails qui aurait plu à bon nombre de fanatiques.

Les plus sévères regretteront peut-être que le jeu ne fasse aucune distinction entre une coupe terminée par un personnage, puis par un autre. Le défi que proposait F-Zero X de finir tout le championnat avec différents conducteurs ne se renouvelle donc pas, dans le sens où le jeu ne prendra pas compte de cette performance ardue à accomplir. On déplorera également la disparition de la X Cup, qui aurait pu se renommer GX Cup. Cette ancienne compétition représentait un seul et unique circuit, mais dont le tracé changeait constamment : cette course aléatoire permettait de l’aborder sans la connaître, ce qui ajoutait une certaine difficulté.

En bref…

Si il y a bien un soft qui explore vos sensations extrêmes comme aucun titre auparavant ne l’avait fait, il s’agit bien de F-Zero GX, sans aucun doute le jeu de courses futuristes le plus complet, le plus riche mais aussi le plus plaisant. Son audace lui vaut certainement beaucoup : Amusement Vision amène la saga à son apogée en renforçant encore cette ambiance si particulière qui caractérise la série depuis des lustres. Si je devais définir F-Zero GX en un mot, je dirais sans aucune hésitation "impressionnant". On en redemande !

Les plus

+ Une qualité technique surprenante
+ La durée de vie gargantuesque
+ Les nombreux ajouts très intéressants
+ La musique adaptée à la rapidité du jeu
+ La vitesse tout bonnement hallucinante
+ L’excellente maniabilité
+ L’ambiance toujours aussi déjantée
+ La difficulté épouvantable…

Les moins

– Une maniabilité qui demandera un petit temps d’adaptation aux novices

– Les musiques ont moins de classe que l’ancien Rock

– Parfois un léger cliping

– La difficulté qui rebutera les moins persévérants

– Je veux un vrai mode Death Race !

La note

9/10


Par Pharaoh
Le 15 mars 2004 | Catégories : Analyses

Mamma mia !! OMG ! Cet enfoiré de Pharaoh n'a même pas rempli son profil ! Il sera sévèrement puni avec du goudron, des plumes et un coup de Joy-Con (qui drift) dans le ***censuré*** !

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