C'est une tête brûlée, lui, un déglingo, le genre de mec qui enlève les clés USB sans les éjecter…
- Mortal dépeignant Holaf, plein de fougue.
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Final Fantasy Crystal Chronicles (NGC)
Analyse de Final Fantasy Crystal Chronicles
Final Fantasy Crystal Chronicles, FFCC de son petit nom, est un jeu qui se veut très ambitieux. Tout d’abord c’est le premier Final Fantasy, saga de légende, sur Game Cube. Ensuite c’est le tout premier titre à véritablement prendre parti de toutes les possibilités de la connectivité NGC-GBA. Enfin, justement via cette connectivité, c’est un des tout premiers grands jeux d’aventure totalement en multijoueur. D’autant plus qu’il est le premier fruit d’un studio créé conjointement par Square-Enix et Nintendo, le Game Designer Studio. Très controversé, la question du jour consiste à savoir si le jeu vaut vraiment le coup.
Concernant le scénario, le monde de Final Fantasy Crystal Chronicles est un monde ravagé par le miasme, une saloperie qui traîne dans l’air et ravage toute personne en contact avec la chose. Heureusement les peuples vivant dans ce monde ont mis au point quelque chose pour s’en protéger. Les cristaux tout d’abord, qui forment un champ de protection permettant à la population de vivre tranquillement dans leurs villages. Seul problème, au bout d’un an, ces cristaux perdent de leur puissance et ne servent plus à rien. Des caravanes, dotées d’un calice permettant un petit champ de protection autour d’eux, sont alors formées pour aller récupérer de quoi alimenter ces fameux cristaux sans qui les 4 peuples du monde de FFCC ne peuvent survivre.
Par la suite, on a bien sûr la possibilité d’envoyer des sorts. A la base, il y a 6 sorts possibles, qu’on récupère dans les donjons, sous forme de "magilithes", en tuant un monstre ou dans un coffre. Les sorts sont les suivants : Glacier, Brasier, Foudre, Vie (pour ressusciter ses potes morts), Soin (pour remonter de la vie à ses potes ou à soi) et Esuna (qui enlève tous les statuts problématiques, comme l’empoisonnement ou la paralysie). Chacun de ces sorts peuvent être combinés. En multi, si deux persos réunissent un Brasier on aura droit à un Brasier +, plus puissant et avec une plus grosse portée. Mais en réunissant 4 sorts, on aura droit à un Brasier X, sort gigantesque prenant effet sur la quasi-totalité de l’écran en toute beauté.
Le système d’évolution de votre personnage ne marche pas par obtention d’expérience et système de niveaux. Durant les donjons on récupère des artefacts, une fois le donjon terminé on choisit un des artefacts qu’on aura en sa possession. Ces artefacts peuvent augmenter vos statistiques que sont l’attaque, la défense et la magie (on trouvera des "+1" au départ tandis que se sont des "+7" qu’on récupérera dans les derniers donjons). Mais les artefacts peuvent aussi permettre de rajouter une place dans votre champ de commande ou un cœur dans votre jauge de vie, voir même la possibilité de jeter certains sorts sans passer par l’obtention des magilithes.
Reste que malgré les ragots le mode solo n’est pas la bouse infâme annoncée, et est suffisamment prenant pour aller jusqu’au bout des possibilités du titre, sans forcément se faire chier. L’originalité du gameplay, surtout pour un Final Fantasy, est de qualité et bien qu’on n’ait pas droit aux cinématiques en images de synthèse démentielles des Final Fantasy de la Playstation 1&2, ni aux invocations si spectaculaires ou aux scénarios si omniprésents on reste charmé par l’univers et le design si attachant du titre.
Une présentation somptueuse, à vous foutre des frissons dans le dos. Une cinématique en temps réel d’environ 3mn d’une qualité époustouflante, avec les personnages du jeu et leurs styles si charismatiques, le tout orchestré par une somptueuse mélodie, doté de la chanson du titre, malheureusement interprété en anglais pour les versions occidentales (on veut du Jap, de la VO bordel !). Le tout avec le générique du jeu, dans le plus pur style cinématographique. Welcome to the Fantasy.
C’est énorme ! La qualité graphique est à tomber par terre du début jusqu’à la fin. On a affaire à du temps réel dans la totalité du jeu et c’est tout bonnement incroyable. Tout est propre, majestueux, magnifique. Et le plus terrible arrive avec la qualité des effets, grandioses. On est parfaitement mis dans le bain avec la scène d’intro, disposant de certains passages où on pourrait même croire avoir affaire à une cinématique en image de synthèse. Mais là où commence le vrai bluff c’est quand on se met à véritablement jouer. L’eau, déjà magnifiquement reproduite sur GameCube avec pas mal de titres, est ici parfaitement orchestrée, avec des reflets de toute beauté. Les effets des attaques sont tout aussi beaux, particulièrement les Glacier X, Brasier X et Foudre X. Mais le must reste les passages de courants de miasmes : dans certains endroits sur la carte vous aurez à traverser un courant de miasme, à ce moment le champ de protection du calice se matérialise en une beauté tellement réussie qu’elle en devient indescriptible.
Là encore, exceptionnellement réussi. La plupart des donjons offrent des musiques particulièrement réussies. Maintenant on notera tout de même la musique qu’on écoute sur la carte du jeu. Au début c’est bien sympathique, ce petit ton joyeux et entraînant. Mais au bout d’un moment cela commence à devenir stressant, énervant, même carrément chiant ! Après une vingtaine d’heures de jeu on pourrait même dire qu’il vous vient des envies de meurtre… Mon conseil est donc le suivant : lorsque vous parcourez la carte, coupez ce son de merde !
L’action se fait principalement via le bouton A, qui effectuera l’action inscrite en haut de l’écran, l’action étant changeable à tout moment via L et R. Pour ramasser un objet, parler à quelqu’un ou lire un pancarte, on utilise B. En solo on fait appel au mog pour porter le calice, X sert donc à lui demander de ramasser ou de poser le calice en question. Pour avoir accès à l’inventaire on passe par Y, tandis que Start met le jeu en pause, tout simplement. Le stick C ne sert à rien, et la croix directionnelle comme le stick principal servent évidemment à se déplacer, le bouton Z n’est également pas utilisé. En multijoueur c’est pareil, à la différence qu’on retire X et Y. Ca tombe bien, X étant utilisé pour donner des ordre au mog, mog qui n’est pas présent en multijoueur. Et Y sert à utiliser l’inventaire, ce fameux inventaire est déjà sur la GBA. Une simple pression sur Select et vous passez en mode GBA, et vous pouvez donc gérer votre inventaire à votre guise. Sur l’écran, le personnage n’est donc plus capable de rien, mais restera automatiquement dans la zone couverte par le calice.
Le monde de Final Fantasy Crystal Chronicles était autrefois un monde radieux et paisible, où les 4 races étaient réunies autour du grand cristal. Mais un jour un météore vint s’écraser sur le grand cristal, brisant celui-ci en dizaines et dizaines de petits cristaux, qui s’échouèrent un peu partout sur le monde. En plus de cela il amena avec lui le miasme, un air impur qui représente une matière toxique pour chacune des 4 races. Mais les être apprirent à vivre malgré la présence du miasme, ils s’installèrent autour des morceaux de cristaux, formant des villages à ces endroits, et s’occupèrent d’envoyer des caravanes chaque année qui ont pour mission d’aller récupérer de quoi maintenir en vie ces fameux cristaux.
le cycle de cristal s’impose dans la vie des 4 races. Ceux qui ont pour mission de récupérer les gouttes de myrrhe ont la lourde tâche de sauver, indéfiniment, leur village. Leur vie est tout le temps la même : ils affrontent les monstres, il récupèrent les gouttes de myrrhe, ils reviennent au village, et ainsi de suite. Et les villageois, quant à eux, tentent de vivre normalement malgré la peur qu’un problème arrive à leur caravane, et donc, que personne ne revienne pour les sauver de la menace qui pèse et pèsera toujours sur eux. Un donjon illustre d’ailleurs avec brio cette terrible situation : celui-ci n’est autre qu’un village qui autrefois était constamment illuminé par le soleil, mais qui n’a jamais revu le retour de leurs caravanes. Le sort fut assez horrible : les villageois sont morts, et le village est désormais infesté de monstres et d’une végétation horrible qui envahit les lieux. Il règne désormais une ambiance macabre, dans un univers totalement sombre, doté d’un cristal mort.
Mais on découvrira rapidement un gros problème qui pèse sur les habitants du monde de FFCC. Celui de perdre la mémoire. Durant l’aventure on découvrira de plus en plus de personnages qui perdent leurs souvenirs. Cela peut être le fait d’oublier comment furent les anciennes époques. Mais cela peut aller jusqu’à oublier pourquoi on vient de sortir de chez soi… Et pour cause, puisque l’on raconte que le mal qui a détruit le cristal et amené le miasme sur le monde, est aussi quelque chose qui se nourrit des souvenirs. Et c’est sans doute la particularité de la caravane que l’on dirige qui va amener cette dernière à tenter de sauver le monde. Puisqu’à chaque action accomplie, la caravane écrira ce qui vient de se passer dans un livre, un livre narrant les chroniques du cristal, d’où le titre.
Il y a 13 donjons, chacun ayant trois niveaux d’évolution, donc si on est gentil on peut dire qu’il y en a 39, plus le donjon final (qui n’a qu’un seul niveau d’évolution dans la mesure où si on le finit on a fini le jeu…). Pour ceux qui aiment finir à 100% les jeux on pourrait plutôt dire qu’il y a 73 artefacts à obtenir, 13 armes pour les Clavats, 14 pour les Lilties, 12 pour les Yukes et 13 pour les Selkies. Avec également 12 armures pour toutes les races, une de plus pour les Clavats, 10 pièces d’armure pour chaque race, une de moins pour les Lilties. Bref avant d’atteindre le niveau absolu vous avez le temps étant donné la complexité pour obtenir chaque arme et armure. Sans compter qu’il existe 32 accessoires, toutes races confondus, à obtenir, et que ces derniers (servant par exemple à rallonger la portée des attaques, à augmenter votre récupération de vie, à ne plus risquer de se faire glacer quand on subit des attaques de glaces…) sont tout aussi difficiles à fabriquer que les armes.
Quelques quêtes annexes sont présentes dans le jeu et viennent agrémenter la partie. Bien qu’il y en ait peu, celles-ci sont plutôt longues et bien foutues. La carte quant à elle est assez grande et les scènes cinématiques (en temps réel) intervenant dans le jeu (dont j’ai parlé plus haut) arrivent plutôt souvent et on en trouve environ 39 qui sont vraiment différentes (certaines se répètent plein de fois mais sont très proches, il s’agit généralement de la description d’un monstre). Dans l’ensemble FFCC dispose donc d’une durée de vie très honorable.
Final Fantasy Crystal Chronicles est un bon jeu, un très bon jeu. Mais il n’est pas non plus le grand hit que beaucoup attendaient. Il a la particularité, très appréciable, d’être un titre très original, et d’être un RPG loin des combats au tour par tour et des combats fréquents dés qu’on se promène, assez lourd à la longue. Il propose un gameplay excellent et n’est pas aussi chiant que prévu en solo. Concernant le multijoueur, FFCC possède un énorme potentiel, mais assez mal exploité en fin de compte. A deux joueurs, le fun prendra, à trois joueurs, ce sera énorme, à quatre, c’est parfois trop le bordel. Si vous avez à disposition un ou deux amis et que vous avez suffisamment de câbles et de GBA pour réunir le tout, alors n’hésitez pas. Si vous avez surtout la possibilité de jouer en solo, alors c’est une autre histoire, et il sera difficile de vraiment se faire une idée si vous n’avez pas le jeu en votre possession.
Et essayer le titre en une courte partie chez un ami n’est pas forcément une bonne idée. Pour tout vous dire, la première fois que j’y ai joué, en une partie qui à duré environ 3/4 d’heure, je me suis énormément fait chier. Mais une fois que j’avais bien assimilé les bases et les possibilités du titre, j’ai tout repris à zéro, recommencé une partie, créé un nouveau perso, et là, du début jusqu’à la fin, je me suis franchement amusé. Je pense que ça dépend énormément des goûts et surtout des a priori qu’on peut se faire. Ne vous lancez pas dedans en vous imaginant que le titre ne va pas vous plaire, car sinon c’est clair que vous avez peu de chances de vous amuser. Et ne vous attendez pas non plus à une gigantesque bombe, vous risquez d’être déçu. Allez y cool, en vous plongeant totalement dans l’univers du titre, et vous risquez d’apprécier.
+ L’aventure à plusieurs
+ La qualité graphique époustouflante
+ La qualité des effets graphiques époustouflants
+ Le concept des donjons
+ Le système de combat
+ La présentation du jeu et des donjons
+ Les fusions des sorts
+ La course de vaches :p
+ Le design
+ La zik
– La zik de la carte principale
– Un peu plus de donjons aurait été sympathique
– 4 GBA ça coûte cher
– Il faut des amis
– La caméra
– Pas assez de quêtes annexes
Par The_lascar
Le 1 mai 2004 | Catégories : Analyses
Moi j'aime pas les citations ! :grognon:Voir les articles de The_lascar
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