La boucle de gameplay est simple et cool. Vais faire un test COVID pour clarifier cette perte de goût
- mecton qui lance Sonic Frontiers
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Final Fantasy Crystal Chronicles (NGC)
Analyse de Final Fantasy Crystal Chronicles
Salut tout le monde ! Cela faisait longtemps que je ne vous avais pas fait chier avec une de mes analyses ultra subjectives et remplies de mauvaise foi, mais je tiens à rassurer mes fans, me revoilà (ndr : comment ça, je n’ai pas de fans ? XD) !
Dans celle-ci, l’heureux élu est Final Fantasy Crystal Chronicles (FFCC dans la suite, car je suis un gros flemmard ^^), mais il y a un problème… Ne m’appelant pas Crésus, et mon statut de débile mental m’empêchant toute relation sociale, je n’ai pas pu tester le mode Multijoueurs. Ben oui, je sais, l’analyse n’est pas super complète mais que voulez-vous, ni Square-Enix ni Nintendo n’ont voulu me donner trois GBA pour que je puisse jouer à quatre avec tous mes doigts et orteils ! :(
Enfin bref, du coup je pars avec une impression plutôt mauvaise sur le jeu, mais je ne me laisse pas décourager pour autant et je commence aussi objectivement que possible (hum hum) mon analyse ! ^_^
Très, très bonne, comme pour toutes les productions portant le nom de Final Fantasy par ailleurs. Musiques sublimes, écran titre très stylé, cinématiques magnifiques (en 3D temps réel certes, mais comme vous le verrez dans la partie suivante, cela ne pose pas trop de problèmes), etc. Bref, passons aux choses un peu plus fonctionnelles avec les menus. Ceux-ci sont clairs et épurés, permettant une navigation aisée, et c’est tout ce qu’on leur demande d’ailleurs, donc je ne vois pas quoi critiquer là-dessus. L’emballage de FFCC est donc très attirant, mais qu’en est-il du contenu ?
Mamma mia, comme dirait Mario, ça en jette pas mal au niveau graphique ! Personnages et environnements bien modélisés, aux textures pastel très agréables pour les yeux, superbes effets de lumière à foison durant les combats, effets de diffraction avec les cristaux… Le tout avec une animation quasi-parfaite et un design des plus plaisants, on peut dire que FFCC nous en met plein la vue à chaque seconde de jeu, et on en redemande !
Le thème d’ouverture du jeu est magnifique, les musiques de niveaux le sont tout autant, et la voix de la narratrice qui présente chaque donjon est très jolie (d’ailleurs, si elle m’entend, mon numéro est le 05623564… mince, j’ai oublié le reste… tant pis !). Niveau bruitages, les « Clink clink » des épées, les « GROAAAR ! » des monstres et les « Graoumpf » des magies sont assez réussis aussi (admirez la maîtrise pour retranscrire les sons :D). En bref, tout ceci est très joliment réalisé, même si je trouve personnellement que les thèmes musicaux ne sont pas inoubliables, m’enfin bon…
Bon, c’est ici que ma méconnaissance du mode Multi risque de prendre tout son sens ^^’.
Enfin, ce n’est pas grave, on va dire que je teste simplement le mode Solo du jeu, comme ça tout le monde sera content ! Elle est pas belle la vie ? ^_^
Passons dès à présent à la distribution des petits boutons ^^. Comme vous devez le savoir, le jeu a été conçu pour pouvoir être joué avec une GBA, et la distribution simpliste des boutons se fait ressentir sur la manette NGC. Le bouton A sert à effectuer une action préalablement choisie dans le menu du même nom, comme sur GBA. Le bouton B quant à lui sert à ramasser des objets, parler ou atteindre le menu sur la carte du monde, là aussi comme sur GBA. Le bouton X sert à faire appel à votre fidèle coéquipier, le courageux Mog (ben oui, c’est un mog, Mog…) : une pression lui fera prendre/lâcher le calice, et une pression maintenue lui intimera l’ordre de se rapprocher de vous. Le bouton Y sert à atteindre le menu et les boutons L et R vous permettront de naviguer entre les différentes actions possibles avec A, comme sur GBA. Enfin, le bouton Start met le jeu en pause.
Bon, premier coup de gueule sur la répartition des boutons en solo. La gestion de Mog est un peu foireuse, car si vous voulez qu’il se rapproche un peu de vous en portant le calice, vous risquez de lui faire lâcher ce dernier. Alors pourquoi donner une double fonction au bouton X, alors que le bouton Z est inutilisé ? Cela aurait grandement facilité la vie du joueur si l’on avait différencié ces deux actions, mais bon, on ne peut pas penser à tout…
Le but du jeu est simple, vous devez remplir un calice de « myrrhe » afin de régénérer le cristal protégeant votre village du miasme, une sorte de gaz drainant la force de vie de ceux qui le touchent. Votre calice est équipé d’un de ces cristaux et vous permettra ainsi de voyager sans craindre le miasme. Mais attention, son champ protecteur est limité. Il vous faudra donc ne jamais trop vous éloigner du calice, sous peine de voir votre vie chuter si vous sortez de la zone de protection. Pour récupérer la myrrhe, vous devez partir à la recherche d’arbres à myrrhe qui, manque de chance, se trouvent dans des endroits infectés de monstres. Et qui dit monstres, dit combats ! Les combats sont en temps réels, contrairement aux autres épisodes de la série des FF, où ils se déroulent au tour par tour. Vous avez accès à différents types d’attaques : une attaque simple, pouvant être transformée en combo si l’on appuie sur A avec le bon tempo, une attaque spéciale, si l’on maintient A enfoncé, et des attaques magiques. On peut aussi se protéger, mais le fait de devoir changer d’action avec L ou R ne permet pas une garde rapide. Une fois la magie de soin acquise, on oublie totalement cette option en fonçant comme un gros bourrin dans le tas pour se soigner ensuite… Vous pourrez aussi assigner des objets à vos commandes d’action, tels que des aliments pour vous remettre de la vie, ou une queue de phœnix pour vous ressusciter en cas de pépin.
Nous avons parlé d’attaques magiques, et bien le système de magie en lui-même est assez original. Vous collectez dans les niveaux des « magicites » en tuant des monstres. Une fois ces magicites équipées dans le menu Action, vous pourrez lancer la magie correspondante. Vous pouvez aussi combiner plusieurs magicites ensemble afin de créer de nouveaux sorts, ou encore coupler vos sorts avec ceux de Mog qui, s’il ne porte pas le calice, vous aidera en lançant ses propres sortilèges sur les ennemis. Malheureusement, une fois le niveau terminé vous perdez toutes vos magicites… Outre les magicites, vous pouvez récupérer des trésors augmentant vos statistiques, mais vous les perdez aussi en fin de niveau. Néanmoins, une fois le boss battu, vous pourrez en choisir un que vous garderez avec vous. Votre personnage a aussi des goûts propres, tout du moins au début. Il récupérera plus ou moins d’énergie selon les aliments qu’il mange : plus votre personnage aime un aliment, plus il récupérera de l’énergie en le consommant. Mais à force de manger un certain aliment, votre personnage finira par apprécier celui-ci, même si ce n’était pas le cas au début. On se retrouve donc assez vite avec un perso qui aime tout, et du coup ce système ne sert plus à grand chose…
Vous récupérez aussi des plans d’armes, d’armures et des métaux qui vous serviront à faire forger de l’équipement en fonction de votre tribu. Car il existe 4 tribus, proposant des statistiques et des looks différents : les Clavats, les Lilties, les Yukes et les Selkies. Vous pourrez aussi choisir votre profession, ce qui influe sur celle de votre famille, qui pourra ainsi vous rendre des services en fonction de leur métier. Vous pouvez aussi peindre Mog, envoyer des graines chez vous pour faire pousser et récolter les fruits de la plante qui en naîtra, etc.
Enfin bref, vous avez de quoi faire !
Et voici le paragraphe traitant de ce qui ne va pas du tout, selon moi…
Premièrement, on se refait sans arrêt les mêmes donjons, pour sans arrêt rapporter trois gouttes de myrrhe au village et ainsi passer à l’année suivante, où l’on refera exactement la même chose, même si les monstres changent de temps en temps (afin d’augmenter la difficulté), ou qu’il existe certains évènements bouleversant quelque peu votre récolte, et des rencontres fortuites sur les routes avec divers personnages. Passez-moi l’expression, mais on s’emmerde sérieusement, et j’ai personnellement arrêté à la sixième année tellement cela m’ennuyait de refaire sans cesse les mêmes actions…
Autre point noir : l’inventaire est rapidement rempli par vos trouvailles en minerais et autres accessoires nécessaires à forger votre équipement, et vous ne pouvez pas entreposer le surplus quelque part. Ce qui fait que quand vous vous retrouvez avec l’inventaire plein, vous devez choisir entre magicites, métaux précieux (mithril, or, argent, diamant…) ou queues de phœnix, vu que vous avez déjà supprimé tout vos aliments, ceux-ci ne servant pas à grand chose avec la magicite de soin…
Passons à la caméra en vue isométrique (de dessus, penchée à 1/3 vers le sud), qui reste désespérément fixe, ce qui fait que si vous vous déplacez vers le bas de l’écran, vous ne verrez pas grand chose arriver. Ce n’est pas très gênant en soi, mais bon, il fallait bien que je le dise !
Dans un monde envahi par le miasme, un gaz mortel que seuls des cristaux permettent de repousser, chaque ville et village envoie une caravane qui doit récolter chaque année assez de myrrhe afin de régénérer le pouvoir du cristal, et ce dans le but de survivre. Voilà en gros l’histoire, et aussi loin que je sois allé, elle n’avance pas d’un pet de mouche sous anesthésiants…
Je peux pas vraiment juger le jeu là-dessus, vu que je me suis arrêté à la 6ème année tellement je trouvais ça chiant. Mais pour les joueurs persévérants, je pense que le jeu pourra vous tenir beaucoup plus en haleine que moi avec mes 10 heures de jeu…
Superbe réalisation technique pour un intérêt de jeu assez limité en solo. Désolé, mais avec moi ça ne passe pas. Je trouve que ça sent fort le coup marketing de la part de Nintendo, et l’arnaque de la part de Square-Enix, qui peut ainsi tranquillement développer sur GBA maintenant que Nintendo a son FF sur le Cube…
Une présentation et des graphismes exemplaires. Un plumage de première qualité !
Une bande son très plaisante.
Des défauts de maniabilité.
Un scénario pratiquement inexistant, d’après ce que j’ai pu voir…
On se fait quand même rudement chier au bout d’un certain temps !
Il faut être riche et avoir des amis riches pour y jouer à plusieurs…
Par Golden_cube
Le 18 avril 2004 | Catégories : Analyses
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