Chui sur qu'il cache des armes, de la drogue et des liasses de billet dans son sac a dos bleu.
- Me_Marcadet à propos du nouveau look de Banjo
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Final Fantasy Tactics Advance (GBA)
Analyse de Final Fantasy Tactics Advance
Suite aux diverses réprimandes de l’équipe du dojo énoncées à ma dernière analyse (cf. : Golden Sun 2), je me devais de rectifier le tir. C’est aujourd’hui avec brio et enthousiasme (notez tout de même, messieurs du dojo, la présence de cette introduction absente autrefois) que je vous livre l’analyse d’un jeu absolument merveilleux : Final Fantasy Tactics Advance (dit "FFTA", abréviation que j’utiliserai tout au long de ce texte). Cela faisait tellement longtemps que l’on attendait la réconciliation entre Nintendo et Square ! Toutes ces querelles sont maintenant terminées et croyez moi bien quand je vous dis que c’est une très bonne chose. Car pour faire un chef d’oeuvre digne de ce nom comme FFTA, faut vraiment s’appeler Square. Mais voyons tout cela en détail…
Lorsque vous allumez votre GBA, l’animation "Gameboy Advance" s’affiche tout en couleur (jusque là, rien de bien nouveau… -__-) .Vient ensuite l’apparition du splendide logo de "Square Enix" (précédé du choix de la langue). Puis, une magnifique musique surgit de nulle part. Vous regardez alors votre GBA et vous demandez si un si petit engin peut émuler une si belle et si riche musique. Après mûre réflexion, vous vous rendez compte que c’est bien votre GBA qui émet de la musique… Dès les premières secondes vous êtes impressionné par la qualité (et encore, on n’est même pas en train de jouer o_O) ! Un décor fixe apparaît (la musique continuant), ce dernier représentant une ville en hiver, avec indiqué en grand et avec une police d’écriture du plus bel effet : "C’était une journée comme les autres…". Puis, cette image disparaît, pour laisser place à une autre image qui elle, se voit animée…
C’est alors qu’on se rend compte à quel point les développeurs se sont "déchirés" (permettez moi, s’il vous plaît, cet écart de langage, messieurs du dojo). De petits gars marchent sur un trottoir enneigé. Mais franchement, ce qui saute vraiment au yeux, c’est le souci du détail ainsi que l’animation. Mais bon, nous y reviendrons plus tard dans la rubrique qui se rapporte aux "graphismes". Puis, de petites images animées continuent de se succéder de la sorte, toujours aussi belles les unes comme les autres. Vient ensuite l’image d’une chambre de gamin avec un gros livre sur un lit. La caméra se rapproche de ce dernier qui s’ouvre pour laisser apparaître en gros caractères le titre du jeu. Celui-ci se décale vers le haut pour faire place au menu (nouvelle partie, parties sauvegardées, etc.)
Aha, nous y voilà. Le jeu est rendu principalement en 3D isométrique (un semblant de 3D où les décors sont filmés en diagonale et vers le haut). Pour un jeu tactics, de telles prises de vue sont beaucoup plus pratiques : pendant les combats, on voit clairement les personnages, leur position et leur champ d’action. Ensuite, on remarque des graphismes très soignés, de par leurs nombreux détails, leur finesse, leur variété, leur animation et leur modélisation. Il ne faut pas croire que j’en fais un peu trop car je n’ai absolument rien à reprocher à l’aspect visuel de ce titre. C’est vraiment très beau et c’est clair. Je n’aurais même aucun scrupule à dire que ce titre est visuellement parfait !!! Vous l’aurez compris, ce titre est d’une grande qualité…
Elles sont absolument superbes dans l’ensemble ! Voyez ma stupéfaction dans la présentation un peu plus haut, lorsque j’ai entendu pour la première fois la musique de l’introduction du jeu ! Il y a plusieurs instruments et les airs sont nombreux. Les musiques sont joyeuses et envoûtantes… Je me doutais bien que le titre se verrait soigné mais avec de telles musiques, je l’ignorais… Prenez les sur un ordi, travaillez légèrement le fond de chacune et c’est bon : y’a de quoi en faire un album ! Je vous assure, c’est absolument bluffant… En ce qui concerne les bruitages, ils restent sympathiques dans l’ensemble. Sachez également qu’ils sont en très grand nombre et très variés. Lorsqu’un personnage parle, frappe, utilise des sorts ou encore saute, vous entendez un son correspondant à l’action. Bref, c’est plus qu’agréable dans l’ensemble.
Ben en fait, les actions sont simples à effectuer et nous sont plutôt bien montrées. Plus précisément, les menus sont très détaillés au niveau des informations et par exemple, lorsque vous désirez retirer une arme à un de vos personnages, une animation vous montre bien qu’il faut presser la touche R. Autre point intéressant : lorsque vous vous questionnez sur une arme sélectionnée ou un lieu, une pression sur la touche Select vous donnera des détails très clairs sur la sélection en question. Juste un petit truc : vous allez mettre du temps à savoir placer le curseur à la case voulue lors des combats, 3D isométrique oblige. Mais bon, au fur et à mesure que vous combattrez, l’habitude viendra.
"Final Fantasy", une série mythique… Toujours renommée pour sa qualité et ses scénarios très recherchés… Ce FFTA s’apparente beaucoup à un "Advance Wars". Seulement, les univers de jeu sont très différents… Comment faire pour introduire un jeu "tactics" à l’aide d’un scénario donnant ce petit côté RPG et en restant dans l’univers Final Fantasy (houlà, ça fait une longue phrase ça… Le principal c’est que ça soit compréhensible) ? Demandez à Square !!! Ils maîtrisent parfaitement ce critère! En effet, on s’attend tous à un bon jeu de rôle style FF avec des phases d’exploration et tout plein d’énigmes tordues… Détrompez vous !!! Au travers d’un scénario digne d’un véritable RPG, FFTA cache un véritable jeu tactics.
Et ben oui… Je dois avouer que j’ai quand même été un peu déçu car en résumé, vous ne pouvez pas déplacer votre personnage (je parle, hors combat) en temps réel et aller parler à des gens pour récolter des infos, comme dans un RPG classique (style Golden Sun). Et pour cause : ça n’est pas un RPG! C’est vrai que c’est marqué dans le titre du jeu (petite parenthèse pour les boulets qui n’auraient pas encore compris: "Final Fantasy Tactics Advance")… Mais bon, avec un scénario comme celui-ci, on aurait espéré un vrai Final, comme on les connaît. Vous voilà prévenus ! Sinon, pour revenir au critère dont on parle (scénario), ben c’est très bien pensé et il n’y a pas trop de phases de dialogue qui à la fin finissent par nous gonfler (ex : Golden Sun)…
Dis donc ! Ça c’est un long jeu! En fait, vous n’avez pas de but précis dans l’histoire, pas de chemin déterminé avec des lieux précis où se rendre, etc. Vous avez une ville où vous trouverez ce dont vous avez besoin, c’est à dire : un bar (pas pour boire évidemment) et un magasin. Dans le bar, il y a un type au comptoir. Ce dernier vous propose d’acheter des missions. Vous les achetez donc dans l’ordre que vous voulez. Les plus faciles apparaissent au début; puis elles sont remplacées par des missions de plus en plus difficiles. Chacune des missions correspond à un combat contre des adversaires précis à des lieux spécifiques sur la carte. Et c’est ainsi que vous progressez à travers le jeu. Sachez que les missions sont infiniment nombreuses (je parle là d’une bonne centaine de missions).
Parfois, vous trouverez des clans sur la carte. Ces derniers voudront évidemment se battre contre votre équipe. Vous passerez donc aussi beaucoup de temps à vous battre en dehors des missions. Et n’oubliez pas aussi le mode 2 joueurs en Link qui vous permet de jouer en coopération ou en compétition… FFTA vous envoûtera pas moins d’une centaine d’heures de jeu (!) au final. Un des plus longs jeux de la GBA, si ce n’est le plus long.
Concentré d’originalité et de qualité, FFTA ne pourra que vous surprendre et vous séduire (si ce n’est déjà fait…). On regrette tout de même un peu le fait que le jeu soit exclusivement "tactics" mais sachez que ce détail est très vite oublié. C’est donc sans problème que je lui donne la note de 09/10. FFTA est un véritable incontournable du GBA.
+ L’univers Final (avec les Mogs et autres créatures)
+ Ce petit côté RPG
+ Le côté "tactics" du jeu
+ Les graphismes
+ Les musiques
+ Et tellement plus encore !
+ L’absence de phases d’exploration et d’énigmes qu’on connaît dans un Final classique.
Par Onilink
Le 16 janvier 2004 | Catégories : Analyses
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