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Émission s24e02 − Echos of Wisdom
Le 22 octobre 2024, par Mortal







Godzilla: Destroy All Monsters Melee (NGC)

Analyse de Godzilla: Destroy All Monsters Melee

Quand vous voyez sur une jaquette de jeu vidéo un titre comme « GODZILLA destroy all monster melee » il y a de quoi avoir peur ! Tout d’abord parce que GODZILLA, le monstre méchant (à l’inverse de Casimir), a donné lieu à une quantité de nanares cinématographiques impressionnantes : Monstres en caoutchouc et effets spéciaux « à la bioman » se bagarrent la palme de la médiocrité avec le scénario débile sur font de mutation nucléaire. Bref, ça sent bon le film culte ! Ajoutez à cela, un dessin à la mode des années soixante pour illustrer la pochette du jeu et vous tenez un soft qui, à priori, finira dans les poubelles de l’histoire vidéo ludique comme son « illustre » grand frère « Godzilla Génération » sortie sur Dreamcast ! Mais pourtant, passer à coté de ce soft serait faire une grave erreur (bon OK, le terme « grave erreur » est un peu fort mais c’est pour donner un aspect dramatique à mon article !). Lisez plutôt.

Présentation

GODZILLA est un jeu de baston où l’on peut se battre jusqu’à 4 joueurs notamment en jouant en mode melee (tiens tiens, ça me rappelle quelque chose…). A la différence de Super Smash Bros., les matchs sont en VRAI 3D, c’est-à-dire que vous ne jouez pas que sur la longueur de l’écran mais également sur sa profondeur (comme dans les jeux de catch). Les arènes sur lesquelles évoluent vos monstres sont des villes célèbres comme Londres, Ozaka ou San Fransisco. Le but du jeu est donc de se choisir un monstre parmi une galerie de 11 bestiaux tirés des nanares heu… oups, je voulais dire : tirés des œuvres cinématographiques de GODZILLA. On peut ainsi incarner : Godzilla 90 (qui est le perso le plus nul du jeu d’ailleurs) ou encore Megalon (un monstre mouche qui a des tournevis à la place des bras !), Gigan, Angurus et bien d’autres que je ne citerai pas (de toutes façons, vous êtes comme moi vous en connaissez aucun ;) ). Grâce à votre monstre vous allez combattre des adversaires retords en plein centre ville ! Ceci implique donc que les immeubles s’écroulent à votre contact ou encore que l’armée intervient pour tenter d’arrêter le combat. Chaque monstre peut soulever des immeubles de taille moyenne pour les balancer à la figure de son adversaire. En plus des coups classiques (coups de pâtes, coups de mains et coups de queue), chaque bête dispose d’un laser ou un cri dévastateur.

Graphismes

(le jeu a un mode 60 htz) A ma grande surprise GODZILLA n’est pas du tout un jeu vilain et certains monstres sont particulièrement bien rendus. Par exemple, Mecha King Gindorah (qui est un dragon à 3 têtes à moitié métallique) est très bien rendu. D’autres, le sont moins comme ce cher Godzilla 90 qui décidément est bien mal loti dans ce soft. Les villes qui servent d’arène peuvent paraître sommaire au premier abord mais il faut prendre en considération le fait qu’elles sont intégralement destructibles ! D’ailleurs le jeu ne souffre d’aucun ralentissement même quand les monstres prennent tout l’écran et que des immeubles de 100 étages s’effondrent à coté d’eux ! Les mouvements sont biens décomposés et le tout est très agréable à regarder ! Par contre, je suis étonné de voir que dans certains décors, il y a ce fameux effet de brouillard qui était tant présent sur N64 ! Attention tout de même, le jeu n’en pâtie pas est c’est là le principal !

Audio

Le jeu contient, parait-il, le thème musicale du film mais je serais incapable de vous le confirmer. Les musiques sont discrètes et agréables. Les effets sonores sont principalement composés de grognements et de quelques voix (en français !) durant les combats. Rien de fantastique mais rien de dramatique non plus !

Maniabilité

Certes, GODZILLA n’est pas aussi souple à manipuler qu’un bon vieux Super Smash Bros., mais force est de constater que la maniabilité s’assimile très rapidement (environ une demie heure). Très vite, soulever un immeuble ou envoyer des rayons laser n’aura plus de secret pour vous ! En fait, GODZILLA a une maniabilité proche des jeux de catch où l’on se sert de tout ce qui nous tombe sous la main pour le balancer sur l’adversaire. D’ailleurs, le jeu est plus tactique qu’il n’y parait au premier abord. En effet, il faudra faire un savant mélange de combat rapproché et de combat à distance pour espérer vaincre l’armada de monstres particulièrement difficile à battre. Heureusement, des bonus distillés par des soucoupes volantes sur les villes vous viendront en aide (bonus d’énergie pour votre laser, bonus de vie, attaque fureur et l’attaque de Mortah le papillon nucléaire !).

En bref…

Là où Infogrames ont fait fort c’est que, justement, ils ont fait un jeu qui joue avec l’aspect ultra kitch de la licence GODZILLA. Le jeu s’avère très distrayant seul même si la durée de vie se limitera à libérer toutes les arènes (une quinzaines répartie en 8 villes) et la totalités des potes de Godzilla (11 en tout). A deux, le jeu est vraiment fandare à partir du moment où les joueurs savent parfaitement utiliser le décor qui les entoure ! Je n’ai malheureusement pas encore joué au mode 4 joueurs donc je ne peux pas vous dire si c’est fun ou si c’est fouillis ! En tous cas, « GODZILLA Destroy All Monster MELEE » est un jeu bien plus subtil et surtout beaucoup plus marrant que l’impression qu’il donne au premier abord ! Et si on doit le comparer à la daube infâme sortie sur DreamCast il y a 3 ans alors évidement que ce GODZILLA là est un véritable miracle ! En fait, GDAMM est moins bon que Super Samsh Bros, mais n’est finalement pas très loin derrière dans l’esprit jeu de baston qui ne se prend pas au sérieux ! On se marre est c’est le principal finalement :) !

Les plus

Les moins

La note

7/10


Par SuperPhilou
Le 14 décembre 2002 | Catégories : Analyses

Mamma mia !! OMG ! Cet enfoiré de SuperPhilou n'a même pas rempli son profil ! Il sera sévèrement puni avec du goudron, des plumes et un coup de Joy-Con (qui drift) dans le ***censuré*** !

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