Je m'attendais à ce que ça marche du 1er coup
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Golden Sun (GBA)
Analyse de Golden Sun
Attendu comme le messie des RPG sur GBA depuis maintenant…disons un bon bout de temps ^^, voilà que Golden Sun débarque en France. Mais le bébé de Camelot (avec eux, c’est pas de la camelote ! Hum… Pardonnez moi ^^’), notamment connu pour avoir collaboré avec Nintendo pour les Mario Tennis sera-t-il à la hauteur de nos (grandes !) espérances ??
Réponse dans cette analyse.
Situons un peu les choses. Nous avons donc affaire à un RPG (enfin un digne de ce nom sur GBA !) classique, dans lequel vous allez incarner Vlad, le perso principal, ainsi que ses amis qui le rejoindront au fur et à mesure de l’aventure pour former un petit groupe somme toute assez attachant (même si les persos manquent un peu de caractère, il fallait le signaler).
Je ne préfère rien vous dévoiler quant au scénario même initial du jeu (No spoil ici !) ; mais sachez que celui-ci, bien que très classique, reste globalement assez efficace.
Tout le monde sait parfaitement que les combats forment un aspect très important dans un jeu de rôle.
Dans GS, de nombreuses tactiques ou autres stratégies peuvent être mises en place, notamment grâce au système de Djinns très bien pensé. Outre les attaques basiques, vous pouvez ordonner à vos Djinns d’agir, chacun ayant ses propres caractéristiques.
Cela va d’une bonne grosse attaque à un coup curatif, en passant par les handicaps de tous types donnés à l’ennemi.
Il existe un autre moyen d’utiliser les Djinns (après les avoir laissé souffler un peu ^^, le temps d’un tour suffira =)). Vous pouvez en effet les mettre en attente, ce qui vous permettra de réaliser de magnifiques invocations, ces dernières étant vraiment à couper le souffle !
Je vous parlais des invocations qui sont splendides, et bien elles sont à l’image du jeu en lui-même, graphiquement parlant, c’est à dire carrément hallucinant ! Le GBA crache une partie de ses tripes !
On a droit à une superbe 2D, et à des combats d’exception, le Mode 7 étant maîtrisé à la perfection !
Une tuerie graphique, pour sûr, du bonheur pour les yeux. Aucune faille sur ce point, c’est vraiment magistral, du tout bon.
Des musiques pas inoubliables, mais globalement de bonne facture. Mention spéciale à celle des combats qui est (du moins à mes yeux) vraiment excellente. On chantonne facilement l’air des différentes mélodies du jeu, qu’elles soient entraînantes (combats), ou plus calmes (villages, map…). Il n’y a pas à chercher, Golden Sun remplit son contrat de ce côté là.
Pas grand chose à signaler, c’est du Nintendo après tout =) C’est intuitif au possible, et le jeu est vraiment très simple à prendre en main, jamais vous n’aurez à pester contre cet aspect qui est ici admirablement peaufiné.
Seul petit reproche pas bien méchant : le sac (comprenez inventaire) de chaque perso est limité en place, ce qui est plutôt embêtant, mais rien de bien grave non plus =)
La jouabilité plus qu’exemplaire.
A première vue, elle peut paraître légère pour un RPG, mais avec tous les Djinns à récupérer et les niveaux de l’équipement à upgrader, elle reste très honnête.
Pour la quête principale, libérez une bonne vingtaine d’heure sur votre agenda.
Au final, je ne suis vraiment pas déçu (oh que non !) par ce titre tout bonnement incontournable ne serait-ce pour n’importe quel fan de RPG qui se respecte. Une fois la claque graphique prise en pleine face, on découvre un jeu vraiment passionnant qui a tout pour plaire. Pas de doute, Golden Sun est un travail d’orfèvre, du bonheur en cartouche. Alors oui, certains pourront critiquer sa durée de vie un peu faiblarde pour le genre (25/30 heures pour un joueur normal, ce qui reste tout de même plus qu’honorable !) ; mais les jeux comme celui-là qui nous font savourer chaque euro qu’on a versé pour lui sont décidément bien trop rares.
Un must have.
+ Les graphismes
+ L’aventure prenante
+ Les combats
+ Les djinns
+ L’intérêt général
– L’inventaire limité en place
– Le scénario peut-être pas au niveau de reste
– Un certain manque de caractère des persos
Par Jodiroga
Le 5 décembre 2003 | Catégories : Analyses
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