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House of the Dead: Overkill (Wii)
Analyse de House of the Dead: Overkill
Sega continue de nous arroser avec la série House of the Dead sur Wii, profitant du fait qu’il n’y a pas vraiment besoin de périphérique supplémentaire sur la console de Nintendo, un sacré avantage. Après la ressortie des versions Arcade/DreamCast des épisodes 1, 2 et 3, nous avons droit à un épisode inédit et exclusif : Overkill.
Sega annonce très vite la couleur : dès que l’on met la galette dans le mange-disque, on a droit au grain d’images pourri des films de série B des années 70, les messages typiques d’avertissement et même la définition du mot overkill façon Pulp Fiction. Les développeurs ont clairement misés sur une ambiance grindhouse movies et on croirait presque être en face d’une adaptation de Planet Terror. Le jeu ira même jusqu’à exploiter l’astuce de la bande manquante du film, pour effectuer une transition foireuse entre deux situations improbables.
On retrouve tous les clichés de ce genre : le détective noir fan de flingues au langage ordurier, la bombasse à gros nibards chevauchant une grosse cylindrée qui veut venger la mort de son frère, la voix-off complètement déjantée, une "maman" très inspirée de Braindead, les manoirs hantés, les forêts hantées, les trains hantés, etc… Bref, c’est un véritable florilège et tout bon amateur de série B essaiera de percer la moindre référence faite dans ce Overkill.
La bande-son fait également honneur au réalisateur américain Tarantino en reprenant pratiquement tous ses standards : funk, soul, disco tout y passe ! Tous les morceaux sont des compositions originales d’excellente facture que l’on pourra débloquer une fois le jeu fini (histoire d’en profiter sans les entrecouper de coups de feu…).
Sachez également que le jeu est entré récemment dans le Guiness Book des records comme jeu le plus grossier de l’histoire du jeu vidéo : à l’instar de Planet Terror, chaque phrase est ponctuée par une demi-douzaine de fuck, shit et autre motherfucker. Dommage que l’on ne puisse profiter des sous-titres de tout ce joyeux foutoir que durant les cut-scenes, il faudra être un anglophone averti pour capter toutes les vannes et tous les jurons durant les phases de jeux…
Ce serait une insulte que de vous expliquer le principe du jeu : aujourd’hui, tout le monde connaît la série House of the Dead et cet épisode ne sort pas vraiment du lot. D’ailleurs il n’apporte pas grand chose côté nouveauté. Quelques items supplémentaires pendant les phases de shoot (pour ralentir le temps ou cumuler des points), un système de combo (finissant sur un hilarant drapeau américain quand on a atteint le maximum possible) et il faudra faire avec ça.
L’arbre des armes est assez sommaire et, comme d’habitude dans ce style de jeu, finalement un peu inutile dans la mesure où l’on peut pratiquement tout faire en boostant un peu l’arme de base ou le fusil à pompe dans le pire des cas. J’ai personnellement pu finir le jeu seul, avec le pompe de base, sans vraiment rencontrer de grosses difficultés.
Et c’est probablement là le plus gros défaut du jeu : avec ses nombreux bonus de soin, ses ennemis un peu plus lent et un peu moins surprenant que d’habitude et la puissance donnée aux armes de base, House of the Dead: Overkill ne propose pas vraiment de challenge, d’autant plus que les boss sont finalement assez faciles à battre, surtout en duo.
Heureusement, pour relever un peu le niveau, on aura droit à un mode "Version intégrale", permettant de rejouer les niveaux en version longue et plus difficile et en empruntant des passages un peu différent. Une variante très agréable une fois que l’on a fini le jeu.
House of the Dead: Overkill est un excellent défouloir pourvu qu’on passe outre les erreurs classiques du genre, répétitivité et durée de vie en tête. A ce propos, on lui pardonnera ses malheureuses quatre petites heures pour voir la fin du jeu, tant on prend de plaisir à revenir de temps en temps dégommer du zombard seul ou avec des amis.
Par Mortal
Le 23 mars 2009 | Catégories : Analyses
Je le couperai au montage…Voir les articles de Mortal
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