La boucle de gameplay est simple et cool. Vais faire un test COVID pour clarifier cette perte de goût
- mecton qui lance Sonic Frontiers
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Jet Force Gemini (N64)
Analyse de Jet Force Gemini
Après quelques années en développement, plusieurs délais et un refaçonnage intense après l’E3 1999, Jet Force Gemini arrivait finalement aux portes des détaillants en septembre derniers. Étant occupé à fouetter d’autres chats, (le guide de Castlevania notamment), je n’ai eu la chance que de m’asseoir et de juger ce bout-en-train signé Rareware.
Les personnages, Juno, Vela et compagnie, sont modélisés avec un nombre assez impressionnant de polygons ce qui leur confère une forme rondelette, ressemblante à une figurine de plastique. JFG a été développé pour être un mélange entre la réalité et le monde fantaisiste et idéalisé à la Mario 64. L’héros lui confère un certain sérieux lorsque les couleurs, trop briantes pour le genre Resident Evil st un bon compromis entre les deux. Le manque de mémoire chronique d’une cartouche apporte souvent quelques lacunes côté textures. Les jeux créés au N64 ont souvent la réputation d’être embrouillé ou de ressembler à une maquette. Rare a réussi à contrer les deux clichés. En effet, les textures sont variées et détaillées. À quelques exceptions près, aucuns effets d’embrouillage ne sont perçus non plus.
Jet Force Gemini n’utilise pas l’ajout de mémoire RAM et je dois dire, du bout des lèvres, que c’est dommage. Avec les graphiques reluisants, l’ajout aurait grandement amélioré la qualité de l’animation. Par moments, principalement les scènes comportant beaucoup d’ennemis ralentissent le rythme du jeu de façon infernale. La même chose se produit lorsqu’en mode multi-joueurs, l’écran divisé en quatre parties, vous vous amusez à tirer sur vos trois amis. Rareware aurait pu garder JFG encore quelques mois, seulement pour raccommoder ces quelques trous esthétiques affectant de surcroît le gameplay.
Est-ce moi, où dernièrement, la capacité sonore du N64 s’est améliorée grandement ces temps-ci ? Rareware utilise, quelque chose d’extrêmement rare sur la console du grand «N», le son «surround». Cette addition m’a jeté complètement à terre. L’introduction du jeu, plu particulièrement est très bien réussie. La musique atteint une qualité inégalée jusqu’ici, de même que pour les effets sonores. Par exemple, lorsqu’un extra terrestre vous tire et que la balle passe à deux centimètres de vous, le son «star war-esque» des X-Wings se fait entendre. Il va sans dire que pour une fois, je trouve que la cartouche n’a rien à envier, du côté audio, à son rival, le CD / DVD.
Ici, on ne peut se tromper. À part quelques accrocs ici et la, l’interaction intégrée au paquet de graphiques spectaculaires est «top notch». L’expérience est assez innovatrice. Courir, délivrer, tirer sur quelques mantes religieuses de la grosseur d’une automobile est le quotidien des trois héros de JFG. L’objectif est de délivrer les nombreux prisonniers tribaux prient en otage par les insectes géants. Le contrôle est instinctif et facile à appendre. L’idée de revenir dans les niveaux précédemment complétés au début par un des personnages afin d’y déceler tous les effets cachés, de libérer les tribaux inaccessible et d’atteindre des portes toutes aussi lointaines qu’impossible à ouvrir sans l’aide des habiletés spécifiques d’un des héros. Juno, lui, est capable de marcher sur le magma et le feu, il va sans dire qu’un lance-flammes ne produit aucun effet sur lui. Nager en dessous de l’eau est celui de Vela tandis que Lupus, transportant des réacteurs thermiques inépuisables, est capable de voler pendant quelques longues secondes. Inutile d’ajouter que la valeur de rejoue est grandement amélioré, mais cela frustrera une bonne partie des joueurs compulsifs lorsque, par accident, vous tuerez un des ours que vous devrez arracher à leurs liens.
Le mode multi-joueurs m’a complètement charmé lorsque je jouais avec mon frère (deux joueurs) et m’a repoussé lorsque j’ai essayé avec trois autres personnes ; l’animation y étant atroce. Je n‘irai pas avec une description en longueur du mode, je dirais seulement qu’il reste dans les standards établis par les nombreux autres jeux précédents.
Proche d’être un chef-d’oeuvre, JFG est sans contredits, ramener sur Terre par son FPS. Malgré cela, je conseille à tous de louer le jeu pour quelques jours afin de vous en faire une idée. Ce logiciel n’atteint pas le seuil d’autres développés par Rare. Par contre, un jeu n’atteignant pas les standards de Rare demeure un très jeu bon venant des autres compagnies tierces.
Par Carl_Pruneau
Le 26 novembre 1999 | Catégories : Analyses
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