Un train en retard ne rend pas le service rendu.
- KirbyX, dont la routourne a visiblement tourné
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Kirby : Au fil de l’Aventure (Wii)
Depuis ces débuts sur NES, l’avaleur officiel de Nintendo se retrouve pour la première fois privé de son principal pouvoir : gober tout ce qui bouge. Mais ça ne l’empêche pas d’être mignon tout plein tout en dérouillant tout ce qui bouge. Qu’on se le dise, ce n’est pas parce que Kirby ne va pas digérer ses ennemis dans ce jeu, qu’il ne va pas les massacrer pour autant !
Comme d’habitude pour les jeux de la franchise, ce Kirby est beau et coloré, mais ici, il y a quelque chose en plus : le « texturage » (oui, j’aime bien inventer des mots) façon tissu donne vraiment un cachet particulier à l’ensemble et l’aspect patchwork, frippe, laine ou coton des environnements, des ennemis ou des boss rendent cet univers encore plus attachant que précédemment ! Les développeurs trouvent toujours une façon originale de représenter de l’eau, des nuages ou encore du feu, en utilisant uniquement des pièces de tissus.
Comme c’est également une tradition dans les Kirby, la musique est magique et envoûtante, tout en douceur dans la plupart des cas, mais avec des nuances plus punchy quand c’est nécessaire. Et bien évidemment, tout colle parfaitement aux différents thèmes du jeu et aux décors de Courte-Pointe. Les compositions de Kirby : Au fil de l’aventure ne reste pas dans la tête, mais elles accompagnent le jeu à merveille et lui ajoute une dimension supplémentaire, surtout quand il s’agit de reprises ou de clins d’œil aux précédents jeux de la série.
Passé la surprise et l’émerveillement des premières minutes de jeu devant des graphismes aussi chatoyants, que valent vraiment les niveaux ? Le level design global est certes simpliciste, tout comme la maniabilité et les commandes, mais il est très imaginatif et les différentes transformations de Kirby et du Prince Ponpon (fusée, tank, etc…) aident beaucoup à renouveler l’expérience de jeu.
Chaque thème de chaque monde est utilisé très intelligemment et il n’y a pas un niveau qui ressemble à un autre ! La variété de chaque niveau est vraiment impressionnante : dans le même monde, on trouve rarement deux décors identiques et tous les niveaux proposent une particularité qui les rend unique, tant graphiquement et qu’en terme de jouabilité. C’est donc à la fois un vrai bonheur à regarder, mais c’est en prime très agréable à jouer. Tout est parfaitement calibré pour que le joueur ne se sentent jamais frustré.
Ceci est également facilité par de fait que, comme vous le savez probablement déjà, on ne peut pas mourrir dans Kirby : Au fil de l’aventure. Pas de Game Over, pas de vie perdue, rien… Le challenge en prend donc effectivement un gros coup derrière la nuque, au moins si l’on fait le jeu au ras des pâquerettes… Mais dès que l’on souhaite faire un gros score sur les niveaux normaux, ramasser tous les objets ou débloquer les niveaux bonus (en réalisant la partie parfaite contre les boss), il va tout de même falloir y passer un peu plus de temps. Ce n’est pas hardcore non plus, mais cela permettra peut-être de combler les acharnés.
Ce Kirby n’est certes pas un gros challenge, mais c’est un jeu qui met le sourire aux lèvres et qui se révèle très agréable à jouer, surtout avec un partenaire. Idéal pour jouer avec des débutants ou de jeunes enfants, les adultes y verront probablement moins d’intérêt, en dehors de l’aspect détente ou pour profiter des environnements et des musiques magnifiques.
Par Mortal
Le 13 juin 2011 | Catégories : Analyses
Je le couperai au montage…Voir les articles de Mortal
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