Un train en retard ne rend pas le service rendu.
- KirbyX, dont la routourne a visiblement tourné
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Metal Slug Advance (GBA)
Analyse de Metal Slug Advance
À l’image du récent Gunstar Super Heroes, la Game Boy Advance arrive encore à surprendre avec des jeux d’action 2D au rythme complètement fou et au gameplay rempli de détails amusants. Qui aurait cru que l’on pouvait générer autant d’effets et faire ressentir ce stress si caractéristique du genre sur un aussi petit écran ? La petite portable fournit donc l’occasion pour des millions de joueurs de s’adonner aux joies du shoot frénétique et quand c’est remarquablement bien réalisé comme pour ce Metal Slug, on aurait tort de s’en priver…
Metal Slug Advance est un jeu de tir tout ce qu’il y a de plus classique. On avance, on saute et on tire. Ce qui fait sa particularité, c’est son ambiance militaire complètement déjantée où tout le graphisme ressemble à un dessin animé et où les animations sont vraiment délirantes. En plus de cela, l’action est très intense grâce à une quantité infinie d’ennemis (ils réapparaissent si on s’éloigne d’un écran ou deux) et un armement tout aussi impressionnant, avec un pistolet automatique de base et des armes spéciales, limitées, que l’on peut ramasser selon les items laissés par les otages que l’on libère ou les ennemis que l’on descend. L’armement inclut entre autres un shotgun, un laser, un lance-grenade et un lance-roquette. Enfin, il faut savoir que l’on ne peut pas changer d’arme, ainsi l’item récupéré s’utilise immédiatement.
C’est que tout dans ce jeu vise à simplifier les choses. Le trajet est parfaitement linéaire, il n’y a aucun puzzle, rien pour ralentir la progression si ce n’est les rares séquences où l’on reste bloqué dans un écran de jeu et où l’on doit repousser une vague d’ennemis. En plus, il est impossible d’abattre un otage par erreur. Sinon, il y a la possibilité de ramasser 100 cartes spéciales et de libérer quinze otages par mission mais ce n’est pas obligatoire pour compléter l’aventure.
C’est un jeu d’action pur et dur. Un écran titre, un menu pour enregistrer et on démarre. Il n’y a aucun scénario élaboré, pas de cinématiques, tout est axé sur le gameplay. La seule option qui s’offre au joueur, c’est la possibilité de sélectionner le tir automatique. Je vous recommande d’ailleurs chaudement cette option parce que sinon vos pouces vont souffrir. Et pensez à y revenir à chaque démarrage de la console puisque le jeu ne sauvegardera pas votre choix.
C’est ici que tout le charme fait son effet. Le cadre militaire sied à merveille à l’action et le design est remarquable. Les animations des morts et des personnages prenant leurs jambes à leur cou, celles des véhicules (parce qu’il n’y a pas que les tanks) et le scrolling surprennent en général. On n’imaginait pas la GBA capable d’autant, surtout vu la quantité étonnante de bombes, de missiles et d’explosions qui fusent de toute part. En plus, vu l’aspect répétitif du gameplay, une bonne partie du plaisir de jouer réside dans la variété des décors et l’on n’est pas déçu ici non plus. Une forêt, une base, des cavernes… Vous verrez du pays.
Les thèmes militaires sont très sympathiques et soutiennent vraiment bien l’action. Rien de mémorable encore une fois, sauf peut-être pour le thème du premier niveau que j’ai trouvé particulièrement bien rythmé et suffisamment épique. Il faut aussi se dire que pour de la GBA, c’est plus que ce vous entendrez dans 95 % des jeux. Les effets sonores sont très réussis dans le genre et la voix de l’annonceur, qui, pour une fois, ne tape pas du tout sur les nerfs, se révèle pratique pour savoir quel item vous venez d’avoir.
B pour tirer, A pour sauter et R pour lancer des grenades. Il n’y a rien de compliqué là-dedans. L’action se déroule à tous les niveaux et dieu merci, nos héros (un gars et une fille) ont la possibilité de tirer dans tous les sens eux aussi, même en bas (en sautant et en pointant vers le bas). Les combats au corps à corps se font automatiquement, d’un coup de couteau.
Le jeu offre deux niveaux de difficulté. En normal, il faut entre trois et quatre heures pour compléter les cinq missions (plus une cachée). Il faut dire que les continus sont infinis et que l’on peut recommencer au début de chaque section d’un niveau. Les sauvegardes quant à elles se font après chaque tableau complété. Ensuite, il vous reste à ramasser les cartes et à libérer tous les prisonniers sans vous faire tuer. Et là, c’est une toute autre histoire, et cela peut facilement vous prendre quelques heures de plus…
Metal Slug Advance est un beau cadeau de SNK quand on sait que la licence ne s’offrait que sur les PlayStation et sur les très dispendieuses Neo Geo. Les amateurs de Gunstar et même de Contra vont adorer, les autres le peuvent également, car ce jeu est beaucoup plus accessible que ces derniers. Si vous avez en plus la volonté de le finir à fond, ce sont des heures de plaisir qui vous attendent…
+ L’intensité
+ Le graphisme
+ L’animation
+ Le côté plug’n play
– La maniabilité des véhicules
– Le saut
– La durée de vie si on ne s’acharne pas
Par Martinus
Le 11 avril 2006 | Catégories : Analyses
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