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Mischief Makers (N64)
Analyse de Mischief Makers
Sorti environ en même temps que Goldeneye ici sur le nouveau continent, Mischief Makers n’a pas généré tant d’attention que ça malgré une campagne de publicité relativement bonne. Voici mon opinion sur ce jeu de plate-forme qui est ce qu’il y a de plus japonais possible.
Le jeu n’est pas compatible avec le Rumble Pak, mais on peut sauvegarder plusieurs parties sur la cassette.
Pas grand-chose à dire sur la présentation. En tout, ça ressemble beaucoup à un jeu de SNES, on progresse de carré en carré. Par contre quand on revient c’est un tableau avec tous les personnages, bien dessiné.
Pour les graphiques, là encore Mischief Makers ne tente pas grand-chose de nouveau. Un jeu de SNES aurait probablement été pareil. Les graphiques sont très clean, dans le genre pré-générés de DKC. Là où le jeu essaie du nouveau, c’est que la perspective 3D et quelques polygones sont ajoutés ça et là. Particulièrement impressionant sont les affrontements de boss à défilement rapide, semi 3D et toujours amusant.
La musique pourrait vous rendre mongol si vous n’aimez pas, alors faites bien attention… elle est très moyenne mais elle correspond bien au jeu. Pour les effets sonores, certains sont amusants, voire hilarants, mais d’autres "Shake!Shake!" sont franchement fatiguants à la longue.
Vous aimez les BD d’anime? Alors l’histoire devrait vous aller (attention je n’ai pas dit vous plaire). Marina est une servante cyborg pour son inventeurs et lorsqu’ils atterrisent sur une nouvelle planète le prof se fait encore et toujours kidnapper. Bizarre de voir la fille sauver l’autre. Marina, évidémment, tombe toujours sur des situations rocambolesques allant d’une partie de ballon-chasseur contre un chat à une poursuite en autruche.
Bon. C’est là que ça passe ou ça casse. Le jeu est dans un style strictment old-school. Vous progressez de façon linéaire à travers les 40+ niveaux. Ce qu’il y a de bon, c’est qu’ils sont souvent différents, toujours empreint de cette petite touche d’humour. Ce qu’il y a de moins bon, c’est que certains niveaux sont très courts. Vous aurez souvent besoin de bons réflexes pour passer au travers, surtout contre les nombreux boss.
La variété de ce jeu est son point fort. Vous ferez des épreuves sportives, du ballon-chasseur, chasser des fantômes,des poursuites, etc. Marina utilise ses bras mécaniques particulièrement puissants pour tout secouer sur son passage. Eh oui, Marina doit vaincre ses adversaires en les secouant puis les lancer au mur.
Tout fonctionne avec le control pad et le reste. On utilise aussi beaucoup les boutons C. Il est facile de s’y perdre et la courbe d’apprentissage est élevée. Ce n’est pas vraiment le point fort du jeu… Mais la réponse est bonne, rapide et on finit par s’y habituer.
Finalement, le jeu est terminé après 10-15 heures. Vous pouvez toujours revenir pour découvrir les diamants mais c’est très facile et ça ne donne pas grand-chose à part une fin plus longue… le jeu se termine facilement en 1 location.
Ce n’est pas vraiment un achat, mais si vous recherchez quelque chose de différent, rafraîchissant, vous pouvez toujours essayer ce jeu le temps d’une location!
Par Mathieu_Menard
Le 1 octobre 1997 | Catégories : Analyses
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