La boucle de gameplay est simple et cool. Vais faire un test COVID pour clarifier cette perte de goût
- mecton qui lance Sonic Frontiers
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Mortal Kombat 4 (N64)
Analyse de Mortal Kombat 4
Préambule par Raiden, Dieu du Tonnerre : «Voilà des milliers d’années, dans un combat contre l’ancien dieu déchu connu sous le nom de Shinnok, je fût responsable de la mort d’une entière civilisation. Pour débarasser les différents parallèles de la menace de Shinnok, j’ai amorcé une guerre qui plongea la terre dans l’obscurité pendant des siècles et ai banni Shinnok dans un monde parallèle appelé le Netherealm.»
«Maintenant, après la défaite de Shao Kahn aux mains des guerriers de la terre, Shinnok a trouvé moyen d’échapper à son confinement dans le Netherealm. La guerre doit se consumer encore une fois. Seulement cette fois, elle peut être gagné par un mortel.»
Le jeu doit être analysé à deux niveaux totalement opositoires. Premièrement, ce jeu doit être comparé avec ses nombreux prédécesseurs, puisqu’il s’agit d’une série ayant pris une grande place dans la jeunesse de plusieurs (dont la mienne). Deuxièmement, le jeu doit être comparé avec les autres de sa catégorie, voire même les jeux d’autres consoles et sa version arcade.
A première vue, MK4 offre toutes les mêmes qualités que son ancêtre, Ultimate Mortal Kombat 3. Les armes personnelles, la course (bouton «run») permettant différentes attaques à entreprendre, les «ultimates kombat codes» permettant la tricherie, etc. Mais la touche personnelle qui tappe l’oeil à première vue est bien sûr, la dimension du jeu! Tout les personnages sont maintenant en trois dimensions, une précision polygonale découpée au couteau contrairement à Killer Instinct, qui emploi des images pré-modélisées parfois floue. Bien sûr, la différence entre KI et MK4 s’explique surtout par l’époque de leurs sorties, mais l’évolution reste splendide!
Encore une fois, Eurocom sait faire des miracles lorsqu’il s’agit de convertir une version arcade en version cartouche. La qualité des personnages vectoriels et de leurs textures est incomparable, précise et parfaite! Certaines zones sont pixelisées certes (ex : le dos de Raiden) en ce qui concerne leurs vêtements, mais lorsque la caméra est à une distance normal de combat, tout est illusion. Le fait que Midway ait choisi le polygone plutôt que le pré-modélisé vient d’ailleur enrichir autant ceux-là que les mondes dans lesquels ils se trouvent. Visuellement, il n’y a vraiment aucun défaut…
Malgré le fait que la musique original de Mortal Kombat ne fasse aucune apparition dans cette version, musicalement il n’y a rien qui stress et c’est un plus! Les bruitages sont excelents, les bilingues pourront facilement déceler les paroles derrières les cris de soufrance de certains personnages. En plus d’y avoir incorporé une qualité graphique supérieure, Eurocom à pris soin d’introduire tout échantillonage de voix, pour l’introduction du jeu (Raiden) et les différentes fins de tous et chacuns. Encore une fois, c’est un énorme plus face aux autres jeux de combats sur Nintendo 64.
Alors, quoi de neuf me direz-vous? Le jeu reste fidèle à lui-même en ce qui concerne le nombre de litres de sang que versera chaque adversaire. Malgré le fait que l’environement et les personnages soient en trois dimensions, le combat reste linéaire; il est possible de changer de trajectoire, mais ce changement à-la War Gods ne poussera pas l’ennemi à frapper le vide (à l’exception des projectiles). Midway apprend de ses erreurs (en référence avec War Gods) et c’est bien…
Pour ce qui est du système lui-même, il est unique en son genre! Utilisation d’objets comme projectiles, d’armes blanches voir même à munitions, c’est du jamais vu dans un jeu de baston autre que Mortal Kombat! Un système de combo est présent, fonctionnent selon la bande verte introduite avec MK3. Bien sûr, les Fatalités et Animalités sont de retours en forcent, mais cette fois Midway a préféré rendre le jeu plus sérieux en laissant aux oubliettes les Amitiés (Friendship) et Bébélités (Babality). Ce n’est pas nécessairement un bon point, mais je crois que l’humour à déjà beaucoup de place avec le simple fait de la pluie de sang de gauche à droite de l’écran, ainsi que les personnages tombant dans le fond des ravins.
Les anciens personnages que l’on retrouvent dans la version N64 du jeu sont : Raiden, Liu Kang, Reptile, Scorpion, Jax, Johny Cage, Sub Zero et Sonya. Les nouvelles apparitions sont : Kai, Shinnok, Reiko, Jarek, Tanya, Fujin et Quan Chi. Je soupçonne Fujin d’être le vainqueur officiel de ce tournoi puisque sa fin lui vaudra une place particulière pour la suite de l’histoire (je ne veux pas rien révéler pour l’instant). Ce qu’il y a de particulier, c’est qu’on peu jouer étant Shinnok, le gros méchant de la fin – il n’est pas particulièrement imposant mais reste… Tout autre versions de Mortal Kombat n’offre pas la possibilité de jouer le rôle du méchant sans trichiries quelconques.
Si on compare MK4 avec tout autres jeux de combats, il est sans doute l’un des meilleurs pour la jouabilité et l’interactivité du joueur…
Il ne faut pas oublier que contrairement à Mortal Kombat Trilogy, Mortal Kombat 4 ne contient qu’une seule histoire et donc beaucoups moins de personnages. Contrairement a Mortal Kombat Gold, le nombre de combatants est limité mais la qualité de ses derniers et particulièrement similaire à la qualité de la version arcade.
Par Laurent_LaSalle
Le 18 novembre 1999 | Catégories : Analyses
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