C'est une tête brûlée, lui, un déglingo, le genre de mec qui enlève les clés USB sans les éjecter…
- Mortal dépeignant Holaf, plein de fougue.
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Nervous Brickdown (NDS)
Analyse de Nervous Brickdown
Je continue dans ma série Arkedo et dans les jeux sur DS (après tout, c’est les vacances…). Nervous Brickdown et une version revue et corrigée des casses-briques à l’ancienne, première tentative du jeune studio français et qui, à l’origine au moins, devait être leur seule production.
Que peut-on faire de plus simple que le casse-brique ? Franchement, on le croyait reléguer à la compilation de jeu en flash, au remake de renom d’un grand classique ou encore au projet de fin d’année d’étudiants en informatique en mal d’inspiration. Qui aurait honnêtement cru que le pari de faire un casse-brique, le classique des classiques, en reprenant la bonne vieille recette d’antan, pourrait marcher ? Un pari un peu fou et, autant le dire tout de suite, parfaitement réussi !
Et finalement, quand on voit l’ensemble bouger de prime abord, on se dit que ça ne doit pas être si compliqué que cela : au premier monde, un casse-brique on-ne-peut-plus standard, avec toutes les règles habituelles (abattre le mur en récoltant des bonus pour se faciliter la tâche). Rien de bien excitant pour le moment, même au niveau des items, on reste dans le conventionnel. Seulement voilà, Arkedo aime bien bousculer les règles et les conventions et c’est dès le deuxième monde et dans les suivants que l’on s’en rend compte : dessiner sa propre raquette, évoluer dans un monde en 3D sur un plan 2D, être un vaisseau spatial en plus d’être une raquette, etc…
Voilà qui pourrait être un bon crédo pour ce petit studio ! À partir du moment où on commence à entrevoir les ficelles, on se dit que cela ne va pas tenir bien longtemps : au bout d’un moment, on va forcément tourner en rond dans le jeu, ils n’arriveront pas à nous surprendre comme ça tout le temps. Que nenni ! Tous les mondes sont différents, chacun introduit ses propres règles, et chacun reprend à loisir le principe de la variation sur un thème donné.
Ambiance graphique et sonore différente, règles du jeu différentes, finalement on reprend la même recette à chaque fois : surprendre le joueur, sans le déstabiliser, et introduire au fur et à mesure de nouvelles astuces et de nouvelles contraintes, pour varier le jeu et les plaisirs. Il en va de même pour la difficulté, qui est remarquablement progressive sur chaque niveau. Au tout début d’un monde, on laisse le joueur s’habituer et découvrir, et plus on avance plus les choses se corsent. Jusqu’à devenir limite infernal dans les derniers niveaux, avec des ennemis, des briques super difficiles à atteindre, des multi-billes ingérables. Là encore, comme pour Big Bang Mini, on peut s’en sortir sans trop de peines sur les premières heures de jeu, mais il faut rapidement devenir un poulpe avec 5 yeux pour pouvoir boucler les dernières.
Pour finir, le jeu propose un mode multi en local, particulièrement bien construit et addictif, qui ravira et occupera les mains pendant un bon moment !
Nervous Brickdown est une vraie réussite sur le plan ludique et artistique et ce serait dommage de s’en priver. Comparativement à Big Bang Mini, il est même un petit peu moins répétitif sur le long terme et rien que le mode multi pourra tenir en haleine les joueurs les plus chevronnés pendant des heures.
Par Mortal
Le 10 août 2009 | Catégories : Analyses
Je le couperai au montage…Voir les articles de Mortal
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