La boucle de gameplay est simple et cool. Vais faire un test COVID pour clarifier cette perte de goût
- mecton qui lance Sonic Frontiers
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New Super Lucky’s Tales (NS)
Lucky est un renard prostitué qui a essayé de vendre son cul chez un peu tout le monde : il a commencé comme exclusivité VR sur Occulus sous le nom de Lucky’s Tale, s’est retrouvé sur Xbox One dans Super Lucky’s Tale et atterrit maintenant sur Switch dans New Super Lucky’s Tale. À chaque fois, il était supposé être une exclue et a fini par passer à la concurrence. Et à chaque fois le jeu est différent.
Nous allons bien évidemment nous intéresser à la version Switch…
New Super Lucky’s Tale se présente comme un jeu de plateforme 3D dans lequel on contrôle Lucky, un petit renard. En fait, il y a plusieurs types de niveaux pour chaque monde :
Pour chacun de ces niveaux, Lucky va avoir plusieurs pages d’un livre à récupérer : une page de fin de niveau, une pour avoir récupérer les 5 lettres du mot Lucky, une pour avoir récupérer plus de 300 pièces et une dernière secrète (pas toujours très bien planquée d’ailleurs).
Comme dans tout bon jeu de plateforme, le plus important c’est que les capacités du personnage que l’on contrôle soit adapté à l’environnement. En l’occurence, Lucky peut sauter, double-sauter, donner des coups de queue, planer en donnant justement un coup de queue en l’air et creuser/se déplacer sous terre (ce qui permet par exemple de passer sous des barrières, sous des ennemis, mais n’est disponible que sur les terrains meubles). Et cette palette de mouvements est relativement bien utilisée dans tous les niveaux. Finalement, seul le mouvement souterrain semble un peu « forcé » par moment et n’est pas forcément aussi intuitif qu’un double-saut par exemple.
New Super Lucky’s Tale propose 5 environnements variés avec le jeu, qui évitent soigneusement les clichés du jeu de plateforme. Pas de niveau de glace, feu, etc… ici l’objectif est d’aller sauver différents mondes appartenant à différentes créatures mais qui représentent plus des régions du globe (le Népal, les Caraïbes, etc…).
De plus un soin tout particulier a été apporté à chaque environnement : tout y est superbement décoré et animé, avec des textures simples mais qui s’efforcent en permanence à renforcer le style cartoon de l’ensemble. Mention spéciale à l’avant-dernier environnement du jeu, qui a un thème horreur de dessin animé particulièrement réussi. Le tout est accompagné de mélodies sympathiques bien que peu nombreuses, dont certaines restent bien en tête longtemps après avoir éteint la console.
Mais aussi soigné soit-il techniquement, le jeu ne propose pas vraiment un challenge élevé. Le finir au ras des pâquerettes ne demande même pas de visiter tous les niveaux et il y a largement plus de pages que le minimum requis dans chaque monde. À l’instar d’un Kirby, le vrai challenge vient plus du fait d’essayer de le finir à 100%.
Soigné, très joli, très simple à prendre en main, New Super Lucky’s Tale est une très bonne pioche pour les enfants et saura aussi plaire aux adultes cherchant à se vider un peu la tête, à la manière d’un Kirby. On pourra simplement regretter qu’il n’y ait pas un monde supplémentaire, ou que certains éléments du jeu (comme les costumes ou les pièces) ne servent pas à grand-chose.
Par Mortal
Le 5 juin 2020 | Catégories : Analyses
Je le couperai au montage…Voir les articles de Mortal
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