C'est une tête brûlée, lui, un déglingo, le genre de mec qui enlève les clés USB sans les éjecter…
- Mortal dépeignant Holaf, plein de fougue.
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Overlord: Dark Legend (Wii)
Analyse de Overlord: Dark Legend
Pour un jeu de stratégie, comme l’ont démontré récemment les remakes de Pikmin et Pikmin 2, la Wiimote est probablement la manette la plus adaptée disponible aujourd’hui sur le marché. Ce n’est donc pas étonnant que l’on retrouve une adaption de l’univers d’Ovelord sur la petite console blanche de Nintendo.
Si il y a une chose que l’on ne peut pas reprocher à Overlord: Dark Legend, c’est son ambiance délirante. Dès les premières minutes de jeu, le joueur se retrouve plonger dans un univers anti-contes de fées assez drôle, avec ses personnages hauts en couleur, ses décors barrés (et fort jolis d’ailleurs) et ses situations burlesques à faire se retourner dans sa tombe le brave Perrault ou les frères Grimm. Ici, c’est le petit chaperon rouge qui dirige une meute de loups et les sorcières fabriquent des armées entières de bonhommes en pain d’épice, rien que ça !
Et les personnages ne sont pas en reste ! Entre les ridicules nains, la sorcière, l’Overlord lui-même, son conseiller ou encore les larbins, tout le monde a le droit à son petit côté déjanté et caricatural pour le plus grand bonheur du joueur. Mais la palme revient quand même aux larbins, avec leur doublage très réussi (ils enchaînent de très respectueux « For the Overlord » ou « For the master », chaque fois qu’ils ramassent un item ou un bonus), leur démarche clopinante et leur manie de se mettre tout ce qu’ils peuvent trouver dans les niveaux sur la tête (chapeau mexicain, citrouille, fleur, etc). La petite troupe que trimballe l’Overlord pour battre la campagne de Valdémeraude ressemble au final plus à une troupe de singes déguisés qu’à une terrifiante armée assoifée de sang.
Si Overlord: Dark Legend se veut original concernant son univers, du point de vue du gameplay, on est face à une vulgaire repompe de Pikmin, sur le fond au moins. À l’instar de ce dernier, on contrôle donc un personnage bien vivant sur le terrain, avec tous les avantages (pouvoir véritablement participer aux batailles) et les inconvénients (devoir se déplacer, pouvoir mourrir) que cela comporte. Les larbins, comme les Pikmins ont des propriétés particulières en fonction de leur couleur (pouvoir marcher dans l’eau, résister au feu, au poison, etc), avec toutefois quelques petites subtilités supplémentaires : les larbins ont des pouvoirs en plus de leur capacité naturelle, et on peut également les sacrifier pour obtenir des pouvoirs supplémentaires (bombes, soin, etc).
Ces derniers petits détails ajoutent um côté assez agréable à la jouabilité, sans pour autant rattraper les défauts du titre. La participation aux combats de l’Overlord est, par exemple, très limitée et on se contentera bien souvent de balancer larbins et pouvoirs de loin : la taille que prend l’Overlord à l’écran rend les batailles auxquelles il participe plutôt confuses. Les différents niveaux ne sont pas franchement inspirés non plus dans leur construction : on a en général affaire à un couloir en forme de grande boucle, parsemé d’obstacles. Pas bien original.
Overlord: Dark Legend n’est certes pas très long, la faute essentiellement à un level design au raz des pâquerettes et un niveau de difficulté en berne, et malheureusement, émaillé de quelques petits soucis techniques : ralentissements (dommage dans de si jolis décors), longs temps de chargement et problème de pathfinding. Cependant, il bénéficie d’une jouabilité soignée, très agréable à la Wiimote, et d’une ambiance originale et accrocheuse, joli pied-de-nez au traditionnel heroic-fantasy, que l’on trouve si souvent dans les jeux vidéos. Et rien que pour cela, il vaut le coup d’être parcouru.
Par Mortal
Le 24 août 2009 | Catégories : Analyses
Je le couperai au montage…Voir les articles de Mortal
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