Un train en retard ne rend pas le service rendu.
- KirbyX, dont la routourne a visiblement tourné
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Perfect Dark (N64)
Analyse de Perfect Dark
« Mesdames et messieurs, veuillez acclamer une des célébrités des plus attendues de l’année. Cette femme a plusieurs facettes de sa personnalité. Son regard comporte de multiples reflets… Tantôt aventurière, tantôt sensuelle, elle sait « épater » plus d’une paire de yeux et peut faire tourner la tête de bien des hommes. S’il vous plaît, accueillons madame Joanna Dark! »
Je me souviens d’avoir vu quelque chose du genre en mai dernier. C’était un matin pluvieux, plutôt sombre; ennuagé. J’ai mis le gamepak dans l’endroit désigné à cet effet sur ma N64 et agrémenté le tout d’un « Power On ». Le soleil s’est mis à se distinguer des nuages un peu plus clairement. À mon soulagement, l’écran de télé afficha la confirmation que mon Expansion Pack était encore fonctionnel (ouf!). Le fabuleux logo de Rare apparu mystérieusement dans l’ombre… suivi d’un logo N64 se transformant en lettres de métal en forme de PD. Je patiente impatiemment, avant de presser le bouton « Start », que l’intro commence. Ça y est, c’est parti. J’entends soudain dans mes hauts-parleurs : « Don’t joke, you have to be carefull Joanna… ». J’essaie de ne pas trop m’énerver en me concentrant à bien écouter les consignes désignées par le coéquipier de notre héroïne. La tension ne tarde pas à monter. « Good luck… Perfect Dark! » Et pouf! Je me suis métamorphosé en femme… hum… c’est-à-dire, seulement pendant le « Perfect gaming time ». Et c’est là, au beau milieu d’un toit du gratte-ciel de DATADYNE, que l’aventure de tout un chef d’œuvre débute…
PD comprend 5 modes de jeu : Carrington Institute, Solo Missions, Combat Simulator, Co-Operative et Counter-Operative; et un 6e choix nommé Change Agent. Ce dernier n’est seulement qu’un raccourci pour retourner au menu « Choose Your Reality », en d’autre termes choisir une des parties sauvegardées dans le gamepack.
Carrington Institute nous propose une ballade au beau milieu du « big » édifice. Je me suis rendu compte au bout de 10 belles petites minutes, qu’on peut facilement se perdre dans ce labyrinthe que je caractériserais de démentiel! Les graphiques sont très bien détaillés. Les effets miroirs sur le plancher de l’étage inférieur (prenez l’ascenseur) nous mettent en extase et tout ça grâce au génie de Rare et bien sûr, à l’Expansion Pack! Héhéhé!
Le menu Solo Missions est le but ultime de l’achat de votre copie de Perfect Dark. Et croyez-moi, vous vous n’êtes certainement pas trompés. Premièrement, on appuie sur le bouton « Start », afin de pouvoir tâter le terrain des menus du sous-écran : les statistiques des différents objectifs de la mission, l’inventaire des armes et des gadgets haute technologie, les options « Audio, Video, Control, Display », ainsi que le briefing et les objectifs expliqués plus bas dans l’écran. Après avoir exploré toutes ces sections, je me mets carrément au travail : mouvement de gauche à droite pour noter le framerate, test du bouton « R » pour se servir du mode « viser avec le flingue », et bien entendu, un premier coup de feu avec le Falcon 2; le son est excellent mais ce qui est le plus « cool » dans le bon sens de ce mot, c’est quand la charmante Joanna recharge le « flingue » en question!
À noter que l’intelligence artificielle des ennemis est hors paire. Si vous blessez l’un deux et qu’il perd son arme, il se dirigera vers cette dernière et essayera de la récupérer à tout prix. Il peut très bien vous déjouer en se déplaçant rapidement de tout bords tout côtés et croyez-moi, cela peu devenir des plus frustrants. Un autre point important, s’il est encore sans arme et que vous allez près de lui, faites gaffes, il connaît le karaté et peut vous flanquer la raclée de votre vie!
Les éblouissements les plus lugubres se montrent plus fréquents (à mesure que l’on fait l’acquisition des armes) tout au long du périple. Chaque arme est toujours de plus en plus intéressante. Le feeling de « faire sa fête » à un des gardes de DataDyne avec un pistolet est d’autant plus amusant qu’il était de le faire avec les agents de Janus. Les explosives (comme le « Rocket launcher ») ont un effet visuel et psychotique encore plus dévastateur que celui ressenti jadis dans la peau de James. Et l’animation comprise quand Joanna fait le plein au chargeur de balles est toujours des plus glorificatrices à observer chaque fois.
L’utilisation des gadgets comme la « CamSpy », est un des nouveaux éléments implantés dans Perfect Dark qui démontrent les dures nuits passées pour la réalisation du futur pas si lointain top-selling. Chaque mission est vraiment différentes l’une de l’autre et chaque fois de textures très variées.
Maintenant, parlons Combat Simulator ( si vous préférez « JMulti-playerJ ». 4 choix se portent à vous : Challenges, Load/Preset Games, Quick Start et Advanced Setup. Le mode Challenges offre 6 défis nommés comme suit : Challenge 1 à Challenge 6. Le premier défi nous amène à se défendre contre des ennemis d’intelligence simple utilisant des armes standards. Les niveaux se corsent du côté difficulté et ainsi de suite jusqu’au dernier défi.
Et si on parlait du mode Load/Preset Games ? Si vous voulez connaître la vérité, vous devriez essayé cette merveille de simulateur. On y choisit dans ce volet des niveaux déjà préparés par Rare. Le bon framerate est aussi applaudi. Quant au Quick Start, c’est la liberté totale pour les multi-players. La vitesse nous couple le souffle et tout le monde vient un jour à oublier ce petit écran jumeau dépendant de ses trois frères au milieu de notre téléviseur. Finalement le Advanced Setup nous donne accès à plusieurs options du Combat Simulator ainsi que la possibilité de sauvegarder/charger les options modifiées à notre gré.
Le niveau de graphique est bien supérieur au classique Golden Eye 007. On peut en avoir la preuve dès la première mission. Les automobiles qui se faufilent autour des édifices montrent un bon framerate, même si Miss Dark est en mouvement.
Quand à la musique, on peut reconnaître le style « Golden » en notant une amélioration bien présente (facteur important dans un bon 3D-Shooter). Le Dolby Surround est à la perfection, d’une qualité exemplaire même (et je parle en connaissance de cause). Chaque bruit, chaque son innatendu nous font sursauter à la moindre occasion. On entend souvent les ennemis qui parlent à proximité si on se cache derrière un mur. Même Joanna nous surprend avec quelques expressions. N’oublions pas non plus de mentionner que le co-équipier de Joanna donne fréquemment quelques consignes et avertissement. Et enfin pour l’audio, la Techno à son meilleur ainsi que excellente musique d’ambiance (toujours à la James). Et quand l’action + le danger se font ressentir, la musique change, le volume grimpe au plafond et l’excitation s’installe!
L’amélioration du contrôle est aussi de la partie et ce qui est remarquable, c’est que les habitués du « Golden Age» seront bien heureux de retrouver les bonnes vieilles configurations que Rare nous avait proposé auparavant. On retrouve encore le style de contrôle de 1.1 à 1.4 (contrôle à une main et un contrôleur) et celui de 2.1 à 2.4 (contrôle à deux mains et deux contrôleurs).
Enfin la seule chose à ajouter n’est nulle autre que l’affirmation suivante : l’achat de Perfect Dark est un bon début aux initiés et un bon acte de citoyenneté pour les fidèles du « big ‘N’ ». Classé « M » (mature) par le ESRB, Perfect Dark est le début d’une série de jeu qui sera enfin à la portée de toute une génération de gens fidèles depuis les débuts de Nintendo… et qui sait, le « kiddie image » se fera-t-il enfin moins ressentir !
Par SaMuS
Le 29 juin 2000 | Catégories : Analyses
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