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Phantasy Star Online (NGC)
Analyse de Phantasy Star Online
Comme promis dans les premières impressions voici le test complet de PSO. J’ai décidé de séparer le test en deux parties, l’une contenant tout ce qui touche au jeu off-line et un autre au jeu on-line. Pourquoi ne pas avoir tout simplement fait une partie pour l’épisode un et une pour l’épisode deux me direz vous ? Je vous répondrai que c’est tout simplement pour faciliter votre lecture selon si vous vous intéressez ou pas au mode on-line, en effet si vous ne comptez pas acquérir de modem, vous n’avez qu’à lire la partie off-line et non un mix de on-line et d’off-line qui pourra vous sembler confus. Les phrases de l’aperçu que j’ai déjà fait sur le jeu seront d’ailleurs reprises en italique dans certaines parties.
Cette partie va traiter du jeu off-line. Comme son nom l’indique celle ci ne se joue pas sur le net et ne nécessite donc ni modem, ni Hunter’s licence. Je traiterai bien évidemment du mode multi joueurs permettant de jouer à quatre sur écran splitté tout comme du mode solo. Allez c’est parti !!!
Le jeu bénéficie d’une superbe présentation, deux cinématiques sont disponibles si vous restez sur l’écran titre, fort joli d’ailleurs, une quinzaine de secondes environ. La première de ces cinématiques présente les différents personnages du jeu dans une musique chantée du plus bel effet (une musique chantée trouvez l’erreur ^^). La seconde cinématique vous présente l’histoire de l’épisode 1 avec le même fond musical et puis voilà moi je trouve cette musique superbe :-D. Les menus sont d’aspect futuriste et attention, le jeu ne disposant pas de pause, vous devez gérer votre menu et vos déplacements simultanément si vous appuyez sur le petit bouton gris (START pour les intimes).
Pour le mode multi joueur ça se complique un peu, en effet afin de permettre une meilleure lisibilité de l’écran, les menus sont extrêmement simplifiés tout comme la présentation des informations de votre personnage (MP HP), mettez ça dans un écran de télévision partagé en 4 et vous obtenez un truc assez dur à lire si vous avez un petit téléviseur. Malgré tout les développeurs de la Sonic team ont pensé à cela et lorsque vous afficherez la carte elle apparaîtra au milieu des fenêtres pour une plus grande lisibilité.
Les graphismes de PSO V1&2 nous rappellent que le jeu tournait sur Dreamcast par un clipping assez agaçant quand on cherche à repérer des caisses ou des interrupteurs au loin. Heureusement les ennemis eux peuvent se voir de très loin ce qui permet de ne pas se faire prendre au dépourvu. A part ce clipping les graphismes de l’épisode 1 sont bien loin de ce que peut fournir la NGC mais ceux de la V2 sont plutôt jolis et les différents paysages du jeu possèdent un certain charme qui fait oublier que les graphismes sont moyens pour de la NGC (comme quand on revient sur OOT en gros). L’animation est plutôt bonne même si certains persos ont l’air constipés lors de leurs déplacements et le jeu ne rame que très rarement (je pense au boss de VRspaceship dans la V2). En gros, mention graphismes moyens mais charme omniprésent pour notre petit PSO :).
En mode multi joueurs les graphismes sont les mêmes que ceux du mode solo sauf que le clipping semble un peu plus prononcé, même à 4 joueurs le jeu ne rame pas souvent et le tout reste assez fluide.
Les musiques de PSO sont assez discrètes et se font vite oublier sous les cris d’agonie des monstres que vous broyez impitoyablement tel un barbare sanguinaire friand de viande grillée. Certains thèmes sont pourtant magnifiques comme d’autres sont tout simplement énervants au bout de 5 minutes… Des hauts et des bas donc. Après avoir écouté toutes les musiques du jeu je trouve qu’il y a plus de haut que de bas quand même :).
Le jeu est très facile à prendre en main, vous pouvez assigner différentes techniques aux boutons A B et X de votre manettes ainsi que trois autres boutons en laissant R appuyé en pressant les dits boutons. Le bouton Y sert à ouvrir les commandes de chat, le bouton L à recadrer la caméra derrière votre personnage et le bouton Z/START à afficher les menus. Ils se parcourent avec le stick analogique jaune tandis que vous dirigez votre personnage avec le stick principal, les boutons A et B servant à valider ou à revenir, le bouton R à naviguer entre les différents écrans de stat’s proposés et le bouton X ne servant à rien, vous ne pourrez pas attaquer en même temps que vous rangez votre inventaire. La croix multidirectionnelle sert quand à elle aux raccourcis pour le chat. Vous pouvez aussi accéder à un menu item rapide en appuyant sur X tout en maintenant R appuyé.
Le principe du jeu est assez basique puisqu’il se résume à tuer toujours plus de monstres afin d’accroître sa puissance en montant de niveau. Chaque monstre tué vous donnera des points d’expérience et peut être un item. Il s’agit le plus souvent de la monnaie locale, le meseta, mais il peut aussi être question d’un item et dans ce cas le choix est varié. Il peut s’agir d’un objet de soin, classés en trois catégories. Nous avons tout d’abord les « mate », objets de soin précédés d’un préfixe : mono, di ou tri, ces préfixes caractérisent la puissance de l’objet. Viennent ensuite les « fluid » qui vous servent à récupérer eux les TP nécessaires à vos techniques magiques. Enfin viennent les « atomiser » objets de soin surpuissants ainsi que tous les objets de soin de statut (poison, paralysie etc.) et les très convoités « disk » qui vous apprendront des techniques magiques. Vous pouvez aussi trouver des « grinders » précédés par les mêmes préfixes que les mates et fluids, ceux ci servent à améliorer vos armes. Les trigrinders par exemple amélioreront un SABER en SABER +3. Le nombre de grind (soit le nombre de grinders que vous pouvez donner à une arme) maximal pour les armes classiques étant de 9, il vous faudra faire des choix, ne donnerez vous que des trigrinders à votre arme fétiche pour la monter à +27 ou vous contenterez vous de monogrinders ne vous permettant de monter qu’à +9 ? Choix d’autant plus difficile que les grinders sont assez rares. Tout aussi rares que les grinder voire même plus voici venues les précieuses « scape doll » vous permettant de ressusciter quand vous êtes mort, car si dans le mode multi joueur vous pouvez compter sur un de vos amis pour le faire, si vous jouez tout seul vous serez directement envoyé dans l’infirmerie de Pionner 2 en cas de mort, ce qui est assez rageant contre les boss car vous devrez recommencer le combat du début, mais rassurez vous les monstres du niveau ne sont pas ressuscités eux.
Pour continuer sur les objets après les boîtes vertes contenant les items de soin nous passons aux boîtes orange et bleues symbolisant dans l’ordre les armes et les armures. Les armes dans PSO sont en nombre carrément incroyable, pour une même arme vous pouvez avoir plusieurs statistiques différentes, des taux de photon différents, des puissances de base différentes (SABER et SABER +3 par exemple) vous permettant de les grinder encore plus et des attributs magiques vous permettant d’utiliser un coup spécial. Pour les armes à attributs magiques vous devrez préalablement à leur utilisation aller les faire identifier chez un « tekker ».
Quant aux boîtes bleues elle contiennent soit des boucliers, soit des armures, soit des améliorations d’armure que vous pourrez équiper dans les slots prévus à cet effet. Il existe plusieurs variantes d’armures pour chacune de celles-ci dont le facteur le plus important reste le nombre de slots allant de 0 à 4. Enfin il existe une boîte qui suscite toutes les convoitises : la boîte rouge. En effet ce sont dans ces boîtes que se trouvent les items rares du jeux et vous sentirez un petit pincement à l’estomac chaque fois que vous apercevrez celle ci tellement comme son nom l’indique un item rare est rare (faut penser à arrêter de fumer Golden…).
Si vous voulez vous faire une idée du nombre incroyable d’armes rares que contient le jeu, allez faire un tour ici. Les armes que vous trouvez dépendent de plusieurs facteurs, le premier en cause est le niveau de difficulté dans lequel vous jouez, en effet si les armes rares sont quasiment impossibles à trouver en mode normal, vous en trouverez plus fréquemment en very hard. Le deuxième facteur est l’identité de votre personnage, en effet lors de la création de votre personnage vous vous verrez attribuer un nom de code en quelque sorte qui déterminera quels seront les objets que vous rencontrerez le plus durant le jeu.
Les combats sont en temps réels et se résument par : je vois, je frappe, j’ esquive, je tue, je ramasse item, qui peut paraître monotone mais le fait d’être récompensé de temps en temps par une arme rare nous pousse à tuer encore et toujours plus de monstres malgré la répétitivité de la chose afin de voir apparaître sous nos yeux ébahis une belle boîte rouge du sang de votre défunt adversaire (oui je sais certaines se trouvent dans des caisses mais qui a dit que les caisses ne saignaient pas ?) . Enfin sur ce plan là le mode solo reste somme toute très monotone, le mode multi, lui, permet d’élaborer des tactiques un peu plus élaborés en combinant des personnages des trois classes : Hunters les bourrins du groupe, Rangers les tireurs d’élite et Forces les spécialistes de la magie. Ainsi un ranger peut couvrir un hunter qui maintiendra lui les monstres à distance, il est à noter que les monstres seront ici dopés par rapport au mode solo. Vous pourrez aussi vous affronter dans des batailles si ça vous chante mais je trouve ce mode sans grand intérêt. Voilà c’est fini pour cette rubrique, suivante !
Suite à la destruction imminente de leur planète, une civilisation évoluée a désespérément envoyé un immense vaisseau spatial à la recherche d’une nouvelle planète. Ce vaisseau : Pionner 1 annonce qu’il a trouvé une planète idéale : Ragol et commence la construction du « Central Dome » et de la colonie. 7 ans après, un second vaisseau Pionner 2 arrive en orbite autour de Ragol et ouvre la communication avec Pionner 1, mais une énorme explosion survient et Pionner 1 ne répond plus, c’est alors que les dirigeants de Pionner 2 font appel à la guilde des hunters regroupant en son sein tout les chasseurs de primes de Pionner 2 pour enquêter sur les évènements s’étant déroulés sur Ragol et c’est à vous que l’on confie cette dure tâche.
Gigantesque, pratiquement infinissable même. Des tonnes d’objets à trouver, 4 niveaux de difficulté à terminer, des parties jusqu’à 4 en coopératif ou en VS… Les faits sont là, maintenant à vous de juger la taille du jeu ;o).
Un jeu d’une durée de vie exceptionnelle et au gameplay très travaillé mais bénéficiant d’une réalisation technique plutôt moyenne mais servant un design accrocheur. Un jeu qui vous retiendra de longues heures devant votre télévision donc.
Le nombre impressionnant d’objets.
L’univers du jeu.
Un RPG digne de ce nom sur NGC.
La monotonie des combats.
La lisibilité en multi.
Par Golden_cube
Le 19 avril 2003 | Catégories : Analyses
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