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Pokémon Bleu (GB)
Analyse de Pokémon Bleu
Véritable phénomène de mode au Japon et aux Etats-Unis, c’est le 8 octobre dernier qu’est arrivée la déferlante pocket monsters, pokémon pour les intimes, en Europe… Soutenu par une campagne de publicité agressive, et une série télé excellente, le jeu s’est vite imposé en tant que must sur la petite portable de Nintendo, d’autant plus que deux versions un peu différentes avaient été mises sur le marché : la rouge et la bleu…
Et c’est là que ça devient très fort : chaque version contient 143 pokémons. Les 7 manquants se trouvent dans la version que l’on ne s’est pas procurée… Pour avoir les 150 pokémons, il faut donc les échanger via le câble link avec un de ses amis, possédant l’autre version (par exemple, si j’ai la version bleue, j’échange avec un mec qui a la version rouge). Et je peux vous assurer que c’est vraiment une idée géniale…
Allez, comme le dirait mon ami pikachu : PikaPikaPika Chu !!!
De la Game Boy dans toute sa splendeur. Les graphismes sont bons, et ressemblent un peu, au niveau de leur qualité, aux graphismes de Link’s Awakening. Néanmoins, par rapport à des productions plus récentes, comme Pocket Tales, Pokémon fait bien pâle figure. Mais il faut tenir compte du fait que ce jeu est sortit il y a plus de 4 ans au Japon ! Et à l’époque, c’était le top… Mais bon, on le sait, l’Europe est toujours la dernière roue du carrosse… Espérons que ça change, un de ces jours… Qui a dit une sortie mondiale de la Dolphin ?
L’animation est, euh, disons… Plutôt… Sommaire… Mais après tout, c’est un rpg, l’animation n’est donc pas un facteur prédominant. Notons tout de même des coups spéciaux assez réussis, que ce soit au niveau graphique ou au niveau de l’animation, et un scrolling pas trop saccadé. Enfin bref, de la Game Boy, quoi ! Les scènes de combats sont très statiques, mais ce n’est pas trop grave compte tenu de la variété des coups réalisables par vos pokémons, et la variété des pokémons tout court : il y en a plus de 150 que tu peux attraper, devenir maître pokemon, c’est ta destinée (clin d’œil pour ceux qui suivent le dessin animé).
Les différents pokémon sont très réussis graphiquement, et malgré leur grand nombre, parfaitement reconnaissables entre eux. L’imagination des créateurs du jeu doit être assez incroyable, et les noms des différentes espèces font tout à fait dans le ton manga du jeu : tasd’morve, salamèche, goupix, tortank, colossinge, j’en passe et des meilleurs… Enfin bref, des bons petits jeux de mots bien sympathiques…
Mis à part la musique d’intro, fantastique pour une Game Boy, la qualité sonore de pokémon est moyenne. Les musiques sont répétitives à souhait, et les bruitages énervants à la longue. Toutefois, le jeu est bien accompagné par cette ambiance très bon enfant, et l’on peut difficilement exiger des digit’ vocales à une Game Boy… Et puis, comme je le dis souvent : mieux vaut couper le son de sa Game Boy, ça use moins les piles, et la musique nous manque rarement !
Si la maniabilité peut rappeler à certains un Zelda ou un Mystic Quest (Legend of Mana Game Boy), Le système de combat se rapproche plus d’un pur RPG, comme Final Fantasy par exemple. Vous avez donc des rencontres aléatoires avec les ennemis, et lors d’un combat, une liste de menus apparaît, et c’est à vous de choisir d’attaquer, de changer votre pokémon (au fait, vous ne pouvez en avoir que 6 sur vous, les autres restent dans l’ordinateur), ou d’utiliser un objet… Pratique et efficace, donc. Néanmoins, et c’est là le principal défaut du jeu : les combats sont trop fréquents ! C’est énervant de ne pas pouvoir faire 5 pas sans être attaqué !
En ce qui concerne le gameplay du jeu, il est totalement innovant, merci au système d’élevage des pokémons : c’est la partie du jeu la plus longue, avec la capture de tous les pokémons, bien évidemment… Le but du jeu, au départ, est de remporter les 8 badges détenus dans les arènes des différentes villes du monde de pokémon. Tout cela pour enfin devenir le plus grand dresseur de pokémons au monde. Mais bon, ce n’est en fait qu’un petite partie du jeu… Sérieusement, vous en avez pour des heures et des heures de jeu (comptez plus de 30 heures pour finir TOTALEMENT le jeu).
Ce qui semblait être au départ qu’un RPG de plus est devenu en l’espace de peu de temps un véritable mythe du jeu vidéo. Certes, au premier abord, le look du jeu peut sembler niais, mais peu de softs aujourd’hui peuvent se targuer d’avoir un intérêt aussi fort, et une durée de vie d’une telle ampleur. On regrettera seulement les combats trop fréquents, et le prix du jeu : 229 Francs pour un jeu Game Boy, c’est quand même une grosse arnaque !
Par Axel_Lebrun
Le 3 novembre 1999 | Catégories : Analyses
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