C'est une tête brûlée, lui, un déglingo, le genre de mec qui enlève les clés USB sans les éjecter…
- Mortal dépeignant Holaf, plein de fougue.
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Prince of Persia – The Sands of Times (GBA)
Analyse de Prince of Persia – The Sands of Times
Prince of Persia… un jeu qu’on pourrait placer dans la même catégorie qu’un Tomb Raider, ou, pour rester plus dans le thème GBA, un Castelvania ou un Metroid. Le premier épisode,un jeu culte parmi les jeux cultes, fut une véritable merveille. Voici le cinquième (quatrième ? Tout dépend dans quel ordre on place l’épisode GBA et l’épisode GC) volet de la saga donc. Bien que le fond soit semblable au premier, on notera pas mal de différences, notamment dans l’histoire mais aussi dans le jeu lui-même(un peu comme entre Final Fantasy I et Final Fantasy X…). Les combats sont bien moins tactiques par exemple ; en fait, seuls le titre et le créateur du jeu ne changent pas.
Le jeu se présente donc, comme je l’ai dit plus haut, dans un style très proche de Castelvania ou Metroid. On déplace notre personnage de la même manière, on apprend de nouvelles aptitudes au fur et à mesure… Bref c’est le même genre, mais c’est loin d’être le même jeu (ce qui est évident d’ailleurs…). La maîtrise du temps est la principale originalité du titre, notre fameux prince possède en effet une jauge de sable du temps, sable qui permet de faire remonter le temps. L’exemple donné au début du jeu est simple, vous avancez tranquillement, plein de pierres tombent et vous écrasent, on remonte le temps et on passe un peu plus rapidement. Plus loin dans le jeu, on découvrira des objets permettant de stopper le temps ou de le ralentir. Evidemment, ça ne se fait pas comme ça, la jauge se vide assez vite, mais le sable du temps est courant, on en trouve :
Avant de rentrer plus en profondeur dans le jeu, je vais vous parler du deuxième niveau. Ceux qui auront bien suivi l’actualité des jeux vidéo ont sûrement entendu parler d’une femme dotée d’une I.A, Farah, qui aide le Prince dans le jeu sur console de salon. Cette fameuse femme est également présente sur portable, mais sans I.A. En effet, à la manière des deux derniers donjons dans The Legend of Zelda : The Wind Waker, on évolue normalement, mais en appuyant sur Select on laisse le prince là ou il est et on prend le contrôle de Farah, qui peut tirer à distance grâce à son arc. Les deux persos sont ainsi complémentaires, et tout au long du deuxième donjon on devra les utiliser dans des énigmes très réussies.
La présentation est des plus simples. Le jeu ne propose qu’un seul et unique mode solo, les images fixes racontant l’histoire sont bien fichues. Dans l’ensemble il n’y a rien d’extraordinaire, mais pour un jeu portable c’est vraiment loin d’être le point le plus important…
Très bons Loin d’être exceptionnels ils restent propres, pleins de couleurs avec une animation parfaite. Si je devais trouver un jeu similaire dans ce domaine, je dirais que cette qualité graphique est très proche de celle de Castelvania Aria of Sorrow. Le jeu est très varié, chaque nouveau donjon offre un nouvel univers au niveau des décors avec des arrière-plans qui donnent de la vie au jeu.
Les musiques orientales motivent bien le jeu et les bruitages, peut être un peu répétitifs, rendent l’action vivante. Ce n’est pas extraordinaire mais la bande son reste de bonne qualité. Pour un jeu GBA on dira que c’est réussi.
Au départ c’est simpliste au possible, A pour sauter, B pour donner des coups d’épée, L pour ralentir le temps… Evidement c’est parfait, seulement on apprend très vite des tonnes de nouvelles aptitudes, et là ça pourrait devenir plus complexe… mais ça n’est pas le cas ! Les développeurs ont bien géré le tout, les combats deviennent très dynamiques et en même temps tactiques, on fait une roulade pour esquiver la trajectoire d’une flèche et arriver devant l’ennemi pour le marteler de coups. Un autre avance lentement vers vous pour vous attraper et tenter de vous broyer les os, on saute au-dessus de lui, on le frappe, il continue à foncer vers vous, demi-tour, on fonce vers le mur, on marche dessus, salto arrière, on retombe dans le dos de l’adversaire, paré pour le coup de grâce ! Et tout ça dans la plus grande facilité.
Vidéo maniabilité | 7,66Mo | 55s |
L’histoire n’est pas vraiment le point fort du jeu, mais reste présente. Le prince de la Perse, le personnage qu’on contrôle donc, souhaite mettre fin à la guerre et offre le sablier du temps au maharadjah ennemi suivant les conseils d’un vizir. Vous actionnez donc le sablier qui libère un fléau sur tout le royaume. Bien décider à réparer vos erreurs et à se venger de ce démoniaque vizir, vous partez à sa recherche.
En me lançant dans le jeu je m’attendais à une durée de vie plutôt mauvaise, suite à l’ombre qu’aurait pu provoquer le jeu sur console de salon. Mais finalement non. Sans pour autant être énorme, la durée de vie reste satisfaisante. Le jeu propose une difficulté bien dosée qui vous ferra rester longtemps sur pas mal de passages plutôt difficiles. A cela s’ajoute une quête profonde, puisqu’il est possible de récupérer divers médaillons souvent vicieusement planqués et de tenter de tuer tous les ennemis du jeu (Le menu de pause récapitule tout ça). Et puis la fin est intéressante…
Plus d’images et vidéos sur ce jeu
Ce jeu, sans pour autant être un mythe, est une bombe ! Le gameplay est tout simplement ce qui se fait de mieux dans le genre. Un durée de vie très bonne, une bande son plaisante, une maniabilité quasi-parfaite, de jolis graphismes et un plaisir de jeu d’exception ! Je crois que tout est dit, on y revient avec plaisir et rien que le fait de regarder jouer quelqu’un à ce jeu provoque à lui seul un spectacle grandiose. Si vous avez aimé Castlevania ou Metroid, ruez-vous sur ce jeu !
+ Prince of Persia is back !
+ Titre original
+ La coopération avec Farah
+ Les différents pièges bien pensés
+ La gestion du temps
– Toujours le même boss
– C’est tout…
Par The_lascar
Le 27 novembre 2003 | Catégories : Analyses
Moi j'aime pas les citations ! :grognon:Voir les articles de The_lascar
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