La boucle de gameplay est simple et cool. Vais faire un test COVID pour clarifier cette perte de goût
- mecton qui lance Sonic Frontiers
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Quest 64 (N64)
Analyse de Quest 64
Cet été, THQ a sorti sur nos tablettes le premier "jeux de rôles", soit Quest 64 (aheum, nom original, les gars), avec une bonne dose de publicité et beaucoup de joueurs affamés qui se sont jetés dessus. Plus prudent, j’ai cru qu’une location serait meilleure… une chance que j’ai écouté ma petite voix intérieure…
Quest 64 n’utilise point le Rumble Pak, et une cartouche de mémoire est nécessaire pour sauvegarder les parties, d’ailleurs, chapeau aux développeurs, la fonction d’enregistrement fonctionne comme un charme.
Jolis mais dépouillés. Le pop-up dans les environnements est moindre (ce qui amène un peu de brouillard ici et là dans les donjons par contre) grâce à des trucs du niveau de détail. Par contre, les personnages, eux, apparaissent comme "pops! tiens, voilà un garde…". Les environnements sont parfois beaux mais manquent de détails. On remarque aussi beaucoup de ralentissement à cause de structures trop gourmandes en polygones ou durant les batailles. L’animation est simple, parfois non-existante. Les personnages sont biens, mais je crois que du soft-skinning aurait aidé pour dissimuler les joints des articulations. Les textures sont moyennes, et n’arrivent pas à la cheville de Banjo-Kazooie.
Les effets sonores consistent de portes qui craquent et de coups de bâton. Les effets sonores sont plutôt inexistants…
Pour ce qui est de la musique de fond, elle est bien orchestrée, avec un bon nombre d’instruments, mais loin de la musique de FFVII. Je dirais qu’elle est simple et qu’elle aurait pu être bien meilleure, si l’on se fie aux résultats de Rare pour la musique ou bien Factor 5.
Brian (encore un nom original), apprenti magicien, surnommé l’adoucisseur d’esprits, part à la recherche de son père absent depuis un bon bout de temps, et doit retrouver le livre d’Eltale, pacte avec les esprits, afin d’éviter un cataclysme… bah, on les sait tous par coeur, leurs histoires…
Durant toute l’aventure, on ne prend en contrôle que Brian, et aucun personnage ne se joint à sa quête de façon active. D’aileurs, les personnages ne font qu’avancer l’histoire endormante à l’aide de dialogues fades. Il est décevant de voir tout le potentiel d’une quête à plusieurs personnes est ignoré. Les cartes sont peu descriptives et manquent d’une interface simple et efficace à la Zelda. L’interaction personnages-objets est inexistante. Dans toute la quête, Brian n’a qu’une arme: son bâton. Impossible d’acquérir autre chose. Bon, peut-être que le nombre de sortilèges est grand mais bon… Autre chose: il n’y a qu’un chemin à suivre… on continue tout droit, en faisant monter son niveau d’expérience… pas de secrets, pas de mini-jeux…
La caméra est très moyenne, et reste collée sur les murs. On ne peut pas la contrôler très bien. Il faut tenir le bouton B pour la faire tourner jusqu’à ce que la prise nous semble confortable. Dans les combats, c’est encore pire: on ne peut pas la changer. Donc, elle peut rester prise dans un arbre et on ne peut rien faire pour y remédier. Parlant de combats, ceux-ci sont intéressants au début, mais on se tanne vite. On choisit les sortilèges et on croise les doigts. Le combat manque de balance: trop facile; trop dur, on peut facilement faire le tour en n’utilisant qu’un ou deux éléments. De plus, on reprend des MP simplement en marchant…
La longévité est plutôt courte… le jeu est facile. Un petit 8 heures et on a fini… D’ailleurs, le jeu est un peu ennuyant, et il n’y a même pas de scène de cinéma pour la fin, on a l’impression de s’être fait avoir royalement.
Finalement, Quest 64 est un essai maladroit de faire un jeu de rôles, une quête facile qui plaira aux débutants mais qui décevra les joueurs plus vieux et expérimentés. Personnellement, je suis resté sur ma faim. Il faudra encore attendre, espérons que 1999 sera une année plus réjouissante en matière de jeux de rôles…
Par Mathieu_Menard
Le 31 décembre 1998 | Catégories : Analyses
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