C'est une tête brûlée, lui, un déglingo, le genre de mec qui enlève les clés USB sans les éjecter…

- Mortal dépeignant Holaf, plein de fougue.

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Red Faction 2 (NGC)

Analyse de Red Faction 2

Red Faction 2 prend place dans le futur. Le monde est alors contrôlé par le tout-puissant chancelier Victor Sopot. La Red Faction est un groupe qui combat cette toute-puissance, et vous en faites partie.

Pour commencer, il faut savoir que Red Faction est un FPS. Et ce FPS, tire des capacités spéciales d’un moteur spécialement inventé pour lui : le Géo-Mod. Késako ?

Le Géo-Mod permet une déformation aléatoire en temps réel de l’environnement. Là encore, cela peut paraître assez obscur… En clair, cela signifie que si par exemple vous fracassez une roquette contre un mur, il y a des chances pour que celui-ci se retrouve décoré d’un magnifique trou. "Des chances" ? Effectivement, des chances. Mais ce n’est pas obligatoire. Revenons en arrière pour comprendre.

À l’avènement des FPS, était Wolfenstein 3D. Le principe de jeu était simple : casser tous ceux qui se présentent à l’écran (généralement des nazis ici…), cherchez les clés de portes verrouillées, éventuellement les passages secrets, et accéder à l’ascenseur pour passer à la zone suivante. Et ainsi de suite, jusqu’à passer à la section suivante, chaque section étant séparée de la suivante par un "boss", un ennemi spécialement difficile à battre de par sa grande résistance.

Que devient ce principe de jeu avec le Géo-Mod ?

On pourrait penser qu’il serait révolutionné. Une porte fermée ? Boum, une roquette envoyée et elle se retrouve miraculeusement remplacée par un trou béant… On pourrait prendre des raccourcis très sympathiques, simplement en détruisant un pan de mur, par exemple…

Qu’en est-il dans les faits ?

À sa sortie, Red Faction premier du nom inaugurait le Géo-Mod, et ce titre avait tout pour être une bombe. Vous vous rendez compte, tous les principes du FPS tout simplement révolutionnés par une simple idée, un simple souci de réalisme (qui a dit "d’esthétisme" ?) ! Lorsque les premiers joueurs ont allumé leur console, les mains tremblantes, le front dégoulinant, avec leur jeu à l’intérieur, la montagne avait accouché d’une souris… que s’était-il passé ?

Les développeurs avaient sous-estimé les possibilités du Géo-Mod, et par conséquent l’avaient sous-utilisé. Il se limitait à "casser les murs là où il y a des marques", énormément de murs étaient incassables, bref, la déception totale. Qu’en est-il de la situation aujourd’hui ?

Hé bien, aujourd’hui, on peut dire que les choses ont évolué. L’utilisation du Géo-Mod est tout à fait correcte (mais sans plus…), on se sent beaucoup moins "guidé"… pour résumer, son utilisation est tout à fait réussie par rapport au premier épisode.

Mais ce n’est pas tout. Cette technologie très intéressante se révèle indéniablement amusante en multi-joueurs ! Même si certaines cartes (parmi les 40 disponibles !) limitent son utilisation, il y en a d’autres où c’est un véritable plaisir de casser un mur pour s’échapper avec le drapeau de l’ennemi, par exemple…

Le mode mutli-joueurs de Red Faction 2 est d’ailleurs très réussi. Les niveaux sont très variés, et même si certains vous feront frôler la crise de nerfs, d’autres sont extrêmement agréables à jouer. Les armes disponibles sont très nombreuses, et vont du simple pistolet au rail-gun dernier cri (c’est le cas de le dire…). Autant dire qu’en multi, même à deux, on s’amuse beaucoup dans Red Faction 2. On déplorera pourtant l’absence d’un mode coopératif, qui aurait pu être aussi très sympathique…

Le mode solo, quant à lui, vous réserve de bonnes choses, avec là encore des environnements divers et variés, des phases de jeu aérien ou sous-marin bien pensés, toutes sortes de véhicules qui vous accompagneront pendant toute votre mission. Par contre, cet opus est véritablement très bourrin. Vous ne retrouverez pas les phases d’infiltration du premier épisode ici ! Ca canarde de partout, et on a à peine le temps de courir s’abriter pour recharger. Pour la vie, c’est un peu différent : elle fonctionne de la même façon que dans un autre jeu, sur une autre console… je vais me faire lyncher : Halo ! Bref, pour résumer, vous avez une barre d’énergie, suivie de kits de santé. Quand la barre est vide, cela vous enlève une kit et passe donc sur le suivant. Mais l’originalité est autre part : si vous restez dans un endroit calme quelque temps, votre barre se met à remonter tranquillement, jusqu’à remplissage complet. Voilà qui est bien pratique ! Et même si vous mourrez (ça arrive même aux meilleurs !), vous serez de retour, mais au niveau du dernier chargement. Et il y en a plutôt pas mal, normal me direz-vous pour un jeu tout droit venu de la PS2… mais ils sont heureusement assez courts.

Présentation

La présentation est sympathique, puisqu’elle vous immerse directement dans le jeu. En fait, il s’agit d’une phase de jeu où on ne sait pas trop ce qu’on vient faire ici, ni même qui on dirige vraiment, mais cette séquence se termine par une FMV présentant les différents protagonistes et l’histoire du jeu. Autant dire que la présentation donne envie de se plonger dans l’aventure.

Graphismes

Les graphismes sont très corrects. Certaines textures auraient gagné à être un peu plus détaillées, mais dans l’ensemble, les effets de particules, de feu et de lumière rendent plutôt bien, pour le plus grand plaisir des yeux. Avec une mention spéciale pour la pluie.

Audio

Les bruitages sont très immersifs. Les sons des armes sont extrêmement convaincants. Seules quelques voix françaises sont à pleurer (comme dans beaucoup de jeux…). Mais là encore, rien de bien grave, les autres doublages rattrapant le coup. Les musiques collent très bien à l’ambiance du jeu, quand les explosions se calment et qu’on les entend…

Maniabilité

On a du mal à s’y faire au début, mais on s’y fait. La sensibilité des joysticks est paramétrable, ainsi que l’ensemble des contrôles, ce qui n’est pas pour déplaire. Certaines actions sont assez peu pratiques d’accès (s’accroupir avec la direction ‘bas’), mais dans l’ensemble, le tout reste maniable avec aisance.

On remarquera l’absence d’une visée automatique, ce qui ajoute une difficulté au jeu, mais qui en même temps permet une fois bien habitués de mieux viser la tête.

Vous disposez par exemple sur la plupart des armes de deux détentes, respectivement L et R sur la manette, ce qui permet deux modes de tir différents. Si vous tenez deux armes, la détente L est pour l’arme de gauche et R pour celle de droite. On peut ainsi coordonner parfaitement des rechargements en alternant une arme puis l’autre. Bien pensé non ?

Scénario

Le scénario est bon. Vous aurez droits à quelques rebondissements, avec des alliés différents, les personnages sont assez charismatiques et rendent plutôt bien… Le seul problème étant que l’histoire est plutôt rapide, elle ne s’étend que sur une courte durée (passée la séquence d’introduction bien sûr…). On remarquera que le scénario n’a quasiment aucun rapport avec celui du premier opus.

Durée de vie

Voilà le gros point faible de ce jeu, si on ne compte que le mode solo. Pour un débutant, qui commencera en mode facile, et qui pourtant au début paraît assez relevé, on finit Red Faction 2 en deux jours de jeu intensif. Autant dire que c’est très court… après, pour le finir en ‘intermédiaire’ et en ‘difficile’, c’est déjà moins simple, mais dans l’ensemble, le jeu est court, la faute à son histoire très peu étendue dans le temps…

Par contre, le mode multi-joueurs relève réellement la durée de vie de Red Faction 2. Des modes de jeu variés, tels que Deathmatch, Deathmatch en équipe, Capture The Flag, Bagman (vous devez transporter le sac avec vous le plus longtemps possible pour gagner), Bagman en équipe, Arène, Arène en équipe, et même un mode caché à débloquer viendront animer de bonnes soirées entre amis (d’expérience, croyez-moi !), d’autant plus avec les ‘bots’ entièrement personnalisables. On signalera par contre les parties limitées à 6 joueurs, bots inclus.

En bref…

Si vous êtes amateur de FPS, vous pouvez y aller, vous serez sûrement conquis par votre achat. Sinon, testez un peu le jeu avant de vous jeter à l’eau, vous saurez si le bourrinage est fait pour vous…

Les plus

Défoulant ! Ambiance musicale et bruitages… Mode multi excellent. Graphismes tout à fait corrects.

Les moins

Durée de vie du mode solo !

Des niveaux un peu lourds parfois (égouts…)

La note

7/10


Par kmx
Le 26 juillet 2003 | Catégories : Analyses

Mamma mia !! OMG ! Cet enfoiré de kmx n'a même pas rempli son profil ! Il sera sévèrement puni avec du goudron, des plumes et un coup de Joy-Con (qui drift) dans le ***censuré*** !

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