C'est une tête brûlée, lui, un déglingo, le genre de mec qui enlève les clés USB sans les éjecter…

- Mortal dépeignant Holaf, plein de fougue.

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Resident Evil 4 – Premières impressions (NGC)

Analyse de Resident Evil 4 – Premières impressions

L’aperçu du dojo vous donne déjà un maximum d’indications sur le jeu. Je vous donnerai ici mes premières impressions sur les sensations et le premier constat que l’on peut faire après avoir joué à Resident Evil 4. Tuons le suspens, comme je l’avait dit dès le début, Resident Evil a là de quoi s’imposer comme le jeu du GameCube, voire celui de cette génération de console !

Présentation

Graphismes

C’est magnifique, je crois ne rien avoir vu d’aussi beau sur console, voire PC. Soyons honnête, on s’étonne que le jeu puisse tourner aussi bien sur GameCube (la réflexion aurait été la même sur n’importe quelle console de cette génération). Les textures sont superbes, et ce qui semblait un peu flou sur les photos ou les vidéos, est vite rangé au placard des médisances. La modélisation est irréprochable, les personnages ont fait l’objet de soins particuliers, et font preuve d’un réalisme assez saisissant. Et on ressent parfaitement la rage des villageois, et la douleur de Leon. C’est assez incroyable, mais c’est cette sensation que l’on souhaite vivre en jouant, et que peu de titres (dont The Legend of Zelda : The Wind Waker par exemple) avaient réussi à nous en faire profiter.

L’animation est infaillible, tout bouge à la perfection dans une harmonie des formes qui offre au joueur une véritable plénitude visuelle. Ah merde, y’a un petit bémol, c’est au début de jeu. La voiture qui dépose Leon est mal modélisée, mais je pense que ça sera rectifié dans la version finale du jeu. De plus, il y a un loup qu’on aide à s’extirper d’un piège lui étant destiné (un piège à loups donc), et il faut avouer qu’il est pas super bien animé (NDMR : Non, non, non, Leon n’a rien à voir avec Link, et libérer le loup n’est pas une quête annexe).

Mais si on reste abasourdi, la bouche béante laissant échapper votre salive tel un torrent (poil à la bite) (NDLascar : hum… une nouvelle forme d’humour ?…) incontrôlable, on revient vite à cette dure réalité qui rebute nombre de joueurs avec les Resident Evil, j’ai nommé l’ambiance qui fout les pépettes. Je vous ai dit que les textures étaient nickel, mais elles ont en plus le chic d’apporter une ambiance des plus glauques au jeu. Entre les traces de sang séché sur les portes, et les immondices sur les cadavres exposés dans les maisons tels des trophées de chasse, les graphismes du jeu ne manquent pas de vous plonger en plein cauchemar au fur et à mesure de votre progression. Les choses semblent si réelles, et une mention spéciale est attribuée aux textures du bois qui donnent un cachet indéniable au village dans lequel vous allez joyeusement exploser l’ennemi.

Les combats avec vos assaillants donneront d’ailleurs lieu à quelques cinématiques sympathiques : et vas-y que je te chope et vas-y que je te balance comme une manette 64 après avoir joué à Superman 64. Vous vous en rappelez sans doute, de ce gros bourrin à la tronçonneuse ? Et vous vous demandiez si les images montrant Leon pisser le sang étaient des images tirées du jeu ou des artworks ? (NDLascar : mais non, boulet, on le voit dans la vidéo !) Et bien c’est bien réel ! Le moteur de particules est superbe, et que ce soit quand vous explosez la tête d’un papy armé d’une fourche, quand cette foutue tronçonneuse tenue par l’autre malade mental vous taillade la chair ou quand vous explosez une petite boite en bois, chaque goutte de sang, chaque écharde apporte un réalisme concret au tout, pour notre plus grand plaisir.

Enfin, comment parler des graphismes de Resident Evil 4, sans parler du personnage principal, j’ai nommé Léon ! Ce dernier a fait preuve de toutes les attentions. Un manteau en cuir avec fourrure qui rendrait jaloux n’importe quel pilote de l’armée de l’air, une coupe de cheveux (qui en passant bouge bien aussi) qui faisaient craquer les quelques jeunes filles présentes au salon (même si à la fin c’est moi qui les ai niqu..[Rayy fini ton putain d’article qui est déjà trop long bordel !!] ) en un mot comme en 100, il a la pure classe c’est tout. Ils ont fait mieux que Billy et je ne pensais pas ça possible, surtout quand on se rappelle du gentil Léon de Resident Evil 2.

Pour résumer l’aspect graphique du jeu, il enterre profond tout le monde, et je n’oserai pas le comparer avec Metroid Prime ou Halo, de peur de me brouiller avec SaMuS et la communauté Xboîte. Et l’écran plasma 16/9 sur lequel il tournait ne lui donnait que plus d’impact, ceci dit, sur un écran 55 cm 4/3 c’est tout aussi beau.

Audio

Si j’ai été assez expressif sur l’aspect visuel, en ce qui concerne l’audio c’est un peu plus compliqué. Il y avait un monde fou et plein d’autres jeux qui tournaient à côté, mais voilà ce que je peux dire de RE4 en utilisant la force (et les enceintes Altec Lansing qui ornaient l’écran plasma).

Les bruitages du jeu sont très bons, les bruits de pas tant sur le sol que sur le bois sont plus vrais que nature, et les détonations, tant au gun qu’au fusil à pompe sont bluffantes et résonnent méchamment ! Il ne fait plus aucun doute que pour une fois les possesseurs de matériels puissants seront à la fête. Les voix sont propres, quoiqu’un peu répétitives, mais rien de gênant malgré tout, et le doublage est d’excellente facture. Les voix sont synchro avec les mouvements des lèvres, et c’est très agréable. Il est juste regrettable que nous n’ayons pas pu tester le jeu avec un système nous permettant de profiter des joies du Dolby Pro Logic II, mais bon, ne faisons pas la fine bouche, l’expérience que nous avons vécue était déjà assez bouleversante.

Maniabilité

Aux petits oignons ! Fini le gameplay qui fâchait certains manchots du jeu vidéo avec cette série culte. On se déplace maintenant comme dans un jeu 3D classique à la 3ème personne avec le stick, un bouton pour courir (le B), un pour viser (R) , un pour tirer et effectuer des actions (A), un autre pour activer le menu de l’inventaire (Y); avec le stick (C), on a la possibilité de regarder en haut et en bas. Enfin avec la croix on choisit le mode de vision (de dos, sur l’épaule, à la première personne), je vous avoue que je ne suis resté quasiment qu’en vue de dos, et je m’axerai là-dessus, mais dès que le jeu sera entre mes mains je vous parlerai des autres vues, c’est promis. Il est à noter que des jumelles sont utilisables, et vous permettent de mettre en place une bonne stratégie d’attaque face à des ennemis pour le moins futés. Il est à noter, pour les habitués de la saga, que le demi-tour rapide en combinant arrière et B est toujours présent.

Concentrons nous maintenant sur les 2 principales nouveautés du gameplay :

Les déplacements

Ils sont nickel, c’est assez unanime. CAPCOM a réussi à combiner à merveille la maniabilité classique d’un jeu en 3D à la 3ème personne comme Splinter Cell, et à conserver le stress des angles "aveugles" qu’offraient la 3D précalculée. Ainsi il n’y a pas de gestion de caméra, afin que vous ne puissez pas tout prévoir et par là-même perdre l’effet de surprise propre à la saga. Stick en main c’est vraiment bon, la caméra est propre et quand on pense qu’elle déconne, c’est pour mieux ne pas vous montrer tout de suite que quelqu’un vous attend dans la maison ouverte dans laquelle vous vous apprêtez à entrer par exemple. Ici rien à redire, même si je n’ai pas vu assez de stages pour vous garantir que tout est toujours bien géré, mais connaissant CAPCOM, il semble peu probable que ce ne soit pas le cas.

Les actions

Elles sont gérées avec le bouton A seul, mais elles sont tout de même assez restreintes. Vous ne pourrez examiner que lorsque l’on vous proposera d’examiner. Ou encore vous ne ramasserez de balles que lorsqu’on vous le proposera, donc n’espérez pas vous saisir des fourches des habitants pour les envoyer à la gueule des péquenauds. Ceci dit, ça remplace plus intelligemment l’ancien système des objets qui clignotent et qu’on ne voyait pas toujours. La nature des actions est très variée, et nous n’avons pas bien sûr eu la possibilité de tester toutes celles que l’on peut effectuer tout le long du jeu. Mais sachez que vous pourrez examiner des corps (pour savoir si les corps des villageois que vous avez tué sont ceux de zombies… ou d’autres êtres…), mais chut je n’en dis pas plus. On peut aussi ramasser des objets, sauter par des fenêtres, ouvrir des portes (non sans blague), pousser des tables pour bloquer les portes, ouvrir des pièges à loups, ou lire des inscriptions. Vous l’aurez compris on pourra faire plein de trucs et surtout, on n’appuiera plus comme un crétin sur le bouton pour ramasser cette foutue plante qui est juste à côté mais qu’on peut pas prendre parce qu’on est 5 degrés pas bien en face !

Il est également important de noter un léger changement qui aura une très grande importance dans vos parties, j’ai nommé la visée avec R. Ca n’a l’air de rien, mais le gun de Léon a un pointeur laser permettant alors de localiser les dégâts sur l’ennemi. Cette dernière n’est pas encore au point mais ça devrait s’arranger d’ici sa sortie. Vous pouvez donc tirer dans les jambes de votre assaillant pour le faire tomber, ou sur le bras pour qu’il lâche cette foutue fourche et qu’il la plante dans le derrière de Golden Cube, et bien évidemment la tête qui quand on a des capacités de maître jedi aboutit dans 95% des cas à une belle explosion accompagnée de quelques effluves d’hémoglobine.

CAPCOM a donné ici un gameplay dynamique super facile d’accès et c’est extrêmement jouissif ! A ceux qui en doutaient encore, les éditeurs tiers (et en particuliers les géants comme CAPCOM) sont capables d’offrir un gameplay brillantissime.

Scénario

On ne sait pas grand-chose et l’essentiel est résumé dans l’aperçu du dojo. Pour vous en rappeler les points principaux, la fille du président des USA a été enlevée par une bande de trous du cul secrets, et ton job c’est de la retrouver bien sûr. Attention ces premières impressions s’autodétruiront dans… euh pardon. Enfin bon, j’attendrai la version commerciale pour vous en dire plus.

Durée de vie

En bref…

Y’a pas à traire une vache avec les doigts de pieds les mains attachées dans le dos chers lecteurs (et lecteuses même si on dit lectrice je trouve lecteuses plus joli), nous sommes devant un bouleversement vidéoludique qui s’il ne connaît pas un énorme succès montrera que les joueurs GameCube sont des irrémédiables boulets doublés de moutons en puissance. CAPCOM fignole son bébé, et s’approche dangereusement de la perfection. Mais je vous promets de trouver un truc à redire pour faire foi de toute mon objectivité (:P) sur ce titre qui marquera les esprits de ceux qui le possèderont…

Les plus

+ Le gameplay + Les graphismes + L’ambiance + C’est un Resident Evil + Le charisme du héros + Un jeu CAPCOM + Interdit aux baltringues + Tout

Les moins

+ Pas fini à 100 %

+ Localisation à fignoler

La note

10/10


Par Rayy
Le 1 juillet 2004 | Catégories : Analyses

Mamma mia !! OMG ! Cet enfoiré de Rayy n'a même pas rempli son profil ! Il sera sévèrement puni avec du goudron, des plumes et un coup de Joy-Con (qui drift) dans le ***censuré*** !

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