C'est une tête brûlée, lui, un déglingo, le genre de mec qui enlève les clés USB sans les éjecter…
- Mortal dépeignant Holaf, plein de fougue.
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Rhythm Tengoku (GBA)
Analyse de Rhythm Tengoku
L’équipe de Wario Ware revient. Après nous avoir servi deux épisodes sur Game Boy Advance, un premier excellent, apportant un vrai vent de fraîcheur et de bonheur (au moins) et un autre dont on attend toujours la sortie dans nos contrées (parce que la vibration, il paraît que c’est le mal…), un épisode fort sympathique sur Dual Screen et enfin l’épisode Wii sûrement terminé, voici qu’ils créent la surprise en sortant un nouveau jeu sur notre cher GBA. Comme on peut se l’attendre, nous voici devant un jeu décalé, à l’ambiance propre aux développeurs et au gameplay associé. Mais si cela à l’apparence d’un Wario Ware, la jouabilité d’un Wario Ware, est-ce que cela dépassera le niveau d’un Wario Ware ? L’égalera-t-il ? Sera-t-il en deçà? Qui a tué Dany après qu’il a avoué à Brenda qu’il l’avait trompée avec Monica la maîtresse de Rosie qui est d’ailleurs la soeur de John propriétaire de l’hôtel dont la chambre 47 était le lieu où la mafia interrogeait ses prisonniers observés à travers des vitres à double teint achetées chez un sous traitant de K par K ? Vous le saurez à la fin du test (et vu que t’as déjà vu la note et le résumé je te remercie d’être revenu au début).
Après le magnifique écran blanc d’avertissement commun à tous les jeux et que personne ne lit plus d’une fois (ou alors deux pour te faire plaisir à toi au fond avec les lunettes), l’écran d’acceuil apparaît : une mention "©2006Nintendo/J.P.ROOM" centrée en bas, un ciel bleuté, des étoiles, et après trois coups et trois rebonds de nos amies à cinq branches, le logo/titre fait surface, suivant toujours le rythme de la musique de fond. Après un appui sur A, ou Start si vous aimez baisser le doigt, cinq menus : on peut ainsi rejoindre les épreuves, entraîner notre tempo corporel, regarder nos bonus,écouter les musiques et enfin accéder au menu d’option. L’entraînement passé lors de notre première partie, on accède au sous-menu des épreuves, décrit plus tard car lié directement avec la durée de vie.
Dans l’ensemble, c’est donc la simplicité qui prime, et heureusement parce que c’est en japonais.
Comme dit dans l’introduction, vu l’équipe en charge du jeu, les graphismes semblent assez logique. Tout est réduit au minimum, mais bien sûr tout est assumé, et maîtrisé à la perfection. C’est cela la force de ce groupe, les graphismes servent au gameplay, à l’ambiance, et non l’inverse, de plus c’est très propre, aucun raison de se plaindre donc. L’ambiance générale du titre est peut être plus poétique, en accord avec les mélodies du jeu.
Trente épreuves et donc plus de trente mélodies fortes agréables, extrêmement simplistes comme le reste, tout en restant en accord avec la poésie présente dans le titre. Les plus attentifs reconnaîtront certains bruitages de Wario Ware, on peut prendre ça comme du recyclage, mais cela resterai plutôt comme un clin d’oeil puisque qu’il doit y en avoir un ou deux sur le tout. Et comme je vous aime, voici une mélodie ripée avec ma console et mon couteau. La musique est extraite de l’épreuve seize, Moon Walk, ou le principe est d’appuyer soixante-quatorze fois (!), sur le bouton dans le même rythme pour ouvrir des boîtes libérant un coeur pour une note basse, une sucette pour moyenne et un parapluie pour haute.
Tout a été fait pour être le plus simple possible, De ce fait, la majorité des épreuves se fera grâce au seul bouton A. Quelques jeux se joueront avec A+B+Croix et enfin un seul uniquement à la croix. Pour jouer, c’est pas très compliqué, à chaque mini jeu est associée une mélodie, il faudra alors appuyer sur le bouton au moment propice pour la respecter. Par exemple, prenons une mélodie tu tu tu tulutu tu tu tu tulututu, donc, à partir de là, elle tournera en boucle, nous obtenons tu tu tu tulutu tu tu tu tulututu tu tu tu tulutu tu tu tu tulututu, et bien, premier tour, la console fait tu tu TU tuluTU tu tu tu TUluTUTU, à vous de répéter, mais il se peut qu’il faille faire le rythme strict ou encore des pauses aux bons moments. Enfin bref, tout est possible. Pour réussir, vous pouvez vous aider des graphismes bien sur, mais la chose formidable est que vous pouvez y jouer sans regarder l’écran, laissez vous porter par le jeu, ses rythmes endiablés ou porteurs et tout se passera bien aussi, chose démentielle il faut le reconnaître, cela veut dire que si vous n’avez seulement qu’un GBA premier modèle, que vous avez acheté avec grande joie et qu’après vous avez vu que l’écran était tout pourri et injouable vous pouvez QUAND MÊME acheter ce jeu !
Alors heu bon haha, c’est la partie piège. Si le grand n’importe quoi est un scénario alors allons-y ! Ils vous faudra, dans la peau d’un ninja, frapper les objets qu’on vous envoie (ampoule, pierre..), dans la peau d’une pince à épiler, arracher les poils d’un oignon, dans la peau d’un robot-soldat-
danseur (?), effectuer les mouvements ordonnés par votre supérieur, frapper des balles de Base Ball et enfin frapper à temps dans vos mains en étant le troisième membre d’un trio. Voila pour les 5 premières, le reste est à votre surprise, amis aventuriers (si tu es une amie aventurière, c’est bien aussi).
Le jeu se décompose ainsi : au début, vous avez une colonne de six épreuves apparemment déblocables. Vous n’avez que la première bien sûr, pour débloquer la suivante il vous faudra finir le premier jeu de manière "correcte" (en décomposant les appréciations en mauvais->correct->presque parfait->médaille->parfait), ce qui n’est pas très dur en soi (ni même en coton hoho, ami de l’humour, bienvenue). "Presque parfait" car en fait, ce grade ne s’obtient qu’en manquant une ou deux notes maximum sur le total, c’est donc le grade qui nargue, ou encore, le "GRADOFZEDID". Le sixième est un ÜBER-MIX des cinq épreuves précédentes de la colonne, avec leur rythme propre à chacun, et comme dirait l’autre "Stro’l fun !", on enchaîne les épreuves aux rythmes différents pour ne former qu’une seule musique, tout s’enchaîne, l’essence du Wario Ware refait surface. L’éditeur annonçait quarante, c’est en fait trente épreuves plus dix d’entre elles rendues plus "dures" pour les tr00s. On peut ajouter à cela les quatre mini-jeux, un mode concert, un mode "répète ce que fait ton keupin à la batterie" et enfin un mode instrument. Côté bonus, des documents sont à débloquer également : messages de l’équipes, interview des personnages etc. Mais là ou ça n’assure vraiment pas, c’est qu’il n’y a pas de High Score pour les épreuves, juste pour les mini-jeux déblocables à part, la seule chose à faire pour les épreuves étant un "Parfait", la durée de vie en prend un sacré coup dans sa face. A noter que de temps en temps, vous aurez un défi sur une épreuve précise vous défiant de faire un ‘Parfait’, et pour cela, vous n’aurez que trois chances, à l’issue de cela, vous aurez complété l’épreuve au maximum, preuve de votre bravoure, et vous débloquerez un bonus.
Que tirer de tout ça? Que penser du jeu?
Nous sommes face à un jeu fort sympathique, au principe génial, mais dont la mise en oeuvre l’est moins. Ce n’est pas un Wario Ware, mais on ne peut pas s’empêcher de faire le parallèle, et force est de constater qu’il n’atteint pas le niveau de fun de son grand frère. Car là ou l’aîné emmène le joueur dans un jeu effréné, le poussant au fin fond de ses réflexes, le petiot le bride à un niveau faible, le frustre de ce fait et en plus le lasse en lui demandant toujours la même chose pendant toute la durée de l’épreuve,
terme que j’ai employé tout le long car mini-jeu n’est en rien adapté comme vous pouvez le constater. Pour autant, il ne faut pas bouder le jeu, son but n’étant pas le fun comme son grand frère à proprement parler, mais une autre dimension du plaisir, de ce fait, il reste un très bon titre, poétique et mélodieux, un vent de fraîcheur et fait passer un moment plaisant, le sourire aux lèvres devant l’ambiance décalée du titre. De plus vous pourrez vous vanter d’avoir épilé des oignons, et ça, ce n’est pas donné à tout le monde mes amis.
+l’ambiance
+l’originalité quand même
+l’unicité
+jouer sans écran
+les remixs
-peu d’épreuves
-absence de high score global
-peu de mini-jeux
Par Dr_Mario
Le 19 septembre 2006 | Catégories : Analyses
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