C'est une tête brûlée, lui, un déglingo, le genre de mec qui enlève les clés USB sans les éjecter…
- Mortal dépeignant Holaf, plein de fougue.
Dojodirect
Des jeux de merde joués par des connards en direct !
S.O.S. Fantômes : Le jeu vidéo (Wii)
Analyse de S.O.S. Fantômes : Le jeu vidéo
Prévu comme une continuation des films de la franchise SOS Fantômes, SOS Fantômes : le jeu vidéo hérite de fait d’une lourde tâche : rattraper toutes les bouses infames qu’étaient les autres adaptations du film de Reitman ; mission d’autant plus difficile pour cette version Wii, qui devra se passer du clinquant des consoles HD.
Atari a tout misé sur l’ambiance et n’a surtout pas voulu décevoir les fans des films : on retrouve ainsi tous les personnages (ou presque), quelques monstres et les lieux bien connus par tout casseur de fantômes qui se respecte (l’hôtel, la bibliothèque de New York, etc…). Et ça ne s’arrête pas là, Atari s’étant payé les vraies voix des vrais acteurs (et donc des doubleurs officiels pour la version française par la même occasion, à l’exception notable du doubleur de Bill Murray) et la musique originale. Pour affiner l’ensemble, les dialoguistes et scénaristes ont truffé le jeu de vannes à deux balles dignes des films, dotant même les différents personnages de leur habituelle répartie en la matière. On retrouvera ainsi cet ignare de Peter Venkman, l’enthousiaste Ray ou le technique Egon.
La modélisation « cartoon » des personnages, les rend caricaturaux au possible et colle vraiment bien à l’univers décalé créé par Dan Akroid. Tous les gadgets les plus abracadabrantesques sont également présents depuis Ecto-1 (que nous avons tous rêvé de conduire) jusqu’aux packs protoniques et aux décharges à boson. Le scénario, essentiellement un prétexte à chasser du spectre à tout-va, ne vole pas bien haut mais est lui aussi un digne héritier de l’ambiance des films et est surtout l’occasion de recycler quelques ficelles bien connues par les fans (oui, il faudra bien « croiser les effluves », même si personne ne sait vraiment à quoi cela sert, pour latter le boss final).
Si un soin tout particulier a donc été mis sur l’ambiance et quelques points techniques, il n’en va pas de même pour tout. Les décors sont très basiques (même s’ils sont partiellement destructibles), les différents effets sont très limités et certains spectres sont franchement moches. Malgré le style volontairement cartoon, on a parfois bien du mal à ne pas se dire qu’on s’est un peu foutu de notre gueule… Les animations laissent également pas mal à désirer : autant les ectoplasmes sont la plupart du temps crédibles, autant les chasseurs de fantômes semblent en permanence « flotter » au-dessus du sol (même dans les escaliers), c’est assez déstabilisant.
Côté jouabilité, c’est du tout bon et on profite vraiment bien de la visée à la Wiimote. En fait, le plus gros problème du jeu se situe surtout dans le déroulement des niveaux. Non seulement le level design ne casse pas des briques, mais en plus les missions se déroulent plus ou moins toujours de la même manière : on cherche la manifestation spectrale la plus proche, on la capture, on ouvre la section suivante du niveau et on recommence, le tout étant ponctué de temps à autres d’un petit puzzle. Cela pourrait éventuellement passer si les ennemis étaient un peu plus variés, mais malheureusement, ce n’est le cas que dans les derniers niveaux.
Répétitif dans son gameplay, techniquement un peu limite, le jeu n’en reste pas moins sympathique pour tous les fans de Peter Venkman et son équipe. À défaut d’être passionant, on parcourt le jeu sans peine, guidé par un scénario burlesque et une ambiance décalée. Le plus triste, c’est que malgré tous ses défauts, il reste, à ce jour, probablement la meilleure adaptation du film en jeu vidéo.
Par Mortal
Le 21 décembre 2009 | Catégories : Analyses
Je le couperai au montage…Voir les articles de Mortal
A voir également
Les trucs qu'on a rédigés avec nos petits doigts potelés
Dojodirect
Des jeux de merde joués par des connards en direct !