C'est une tête brûlée, lui, un déglingo, le genre de mec qui enlève les clés USB sans les éjecter…
- Mortal dépeignant Holaf, plein de fougue.
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Splinter Cell: Blacklist (WiiU)
Pour tout vous dire, je n’ai jamais été friand de jeux d’infiltration ou d’espionnage. Trop lent, trop fin, pas assez « rentre dedans ». Splinter Cell, l’original, est probablement un des rares (si ce n’est le seul) dont j’ai vu la fin, et encore, il a fallu que je me mette dans le niveau de difficulté le plus simple. N’ayant pas toujours des tendances masochistes, j’ai donc fait l’impasse sur le reste de la série, jusqu’à ce qu’elle prenne une tournure résolument plus action avec Splinter Cell: Conviction.
Qu’on se le dise, malgré ces trois styles de jeux distincts, du plus infiltration (Fantôme) au plus bourrin (Assaut) en passant par un intermédiaire sans grand intérêt (Panthère), il faudra en passer par le niveau de difficulté « Réaliste » pour retrouver des sensations proches des premiers épisodes. Et même là, les niveaux sont nettement moins punitifs (avec des points de passage presque trop proches dans certains cas), et on a même une poignée de secondes pour réagir lorsqu’on est découvert avant que l’alerte ne soit donnée. D’ailleurs si l’I.A. des ennemis est assez risible en mode infiltration (doux euphémisme pour les qualifier de crétins sourds et myopes), en mode combat, ils se révèlent beaucoup plus coriaces et efficaces.
En plus de cela, il n’y a que très peu de missions qui requièrent réellement de ne pas être repéré ; on peut généralement foncer dans le tas sans trop réfléchir, souvent au prix de quelques vagues d’ennemis supplémentaires.
Bref, Sammy colle donc maintenant beaucoup plus à son doubleur français (Daniel Beretta, la voix de Schwarzy) qu’à un tueur silencieux et patient.
Le côté agréable du mode solo réside donc dans cette équilibre, parfois un peu bancal, entre l’action et l’infiltration : quand on commence à en avoir marre, on peut toujours fumer tout le monde à grands renforts de grenades et de fusils d’assaut. C’est moins gratifiant (aussi bien pour le joueur qu’en terme de points), mais au moins, ça défoule.
Côté interface et présentation, l’intérêt de l’avion en mode hub me paraît tout à fait discutable : non seulement, c’est moins efficace qu’un vulgaire menu, mais en plus, on peut utiliser l’interface IMS pour pratiquement tout faire. Est-ce vraiment utile ? À part offrir un niveau qui dépasse en ridicule les pires épisodes de 24H Chrono, vous ne ferez jamais rien de très excitant dans la carlingue… Dommage.
Les temps de chargement sont aussi particulièrement atroces, surtout pour lancer le jeu. Heureusement, on peut éteindre la console à n’importe quel moment, on reprendra systématique au dernier point de passage d’une mission, une attention toute bête mais toujours appréciable quand on a passé 10 minutes à poireauter pour buter du terroriste. D’ailleurs, les terroristes en question aiment apparemment beaucoup charger les mauvais fichiers de langue au milieu du jeu, alternant entre anglais et français, parfois au cours de la même phrase !
Côté multi, que dire à part que c’est bien vide et bien bogué ? C’est désespérant par moment d’attendre des joueurs qui n’arrivent jamais ou de voir des parties se terminer en 1 contre 1 stérile, quand on arrive à lancer le menu du multi. Ubisoft semble avoir pris les choses en main quelques semaines après la sortie du jeu, mais c’est tout de même difficilement pardonnable.
Splinter Cell: Blacklist est un bon jeu d’action, aux mécaniques bien huilées, avec un petit côté infiltration un peu grossier certes, mais agréable pour le néophyte. L’utilisation du Gamepad, permettant de permuter très rapidement les armes, munitions, visions ou gadgets n’est pas indispensable mais reste bien pratique. Malgré tout, on pourra regretter une présentation perfectible et des problèmes évidents dans le jeu en ligne et les temps de chargement.
Par Mortal
Le 31 octobre 2013 | Catégories : Analyses
Je le couperai au montage…Voir les articles de Mortal
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