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Splinter Cell (GBA)
Analyse de Splinter Cell
Votre nom est Fisher, Sam Fisher, et vous devez sauver le monde de la crise diplomatique internationale… Ca te rappelle vaguement quelque chose, public ? C’est normal ! Car Sam Fisher est un des nombreux clones de James Bond, Solid Snake et autres Jack Wade. Parlant de James Bond justement, Sam fait parti du même organisme que Jinx, la james bond girl de Meurs un Autre Jour (quelle transition de merde :P) à savoir la NSA (National Security Agency). Vous êtes donc un agent opérant seul, dans l’ombre, et même parfois dans le noir (faut pas avoir peur).
Très sommaire. L’ombre de Sam apparaît, les lunettes nocturnes / thermiques s’allument puis Sam apparaît en entier. Choix de la langue, choix de la sauvegarde et hop ! C’est parti. Vous avez le choix parmi 9 missions plus une mission d’entraînement (sans compter les bonus qu’il sera possible de débloquer en connectant le GBA au jeu GC).
La technique employée semble être la même que pour Donkey Kong Country et… woah ! Une grande partie du fun du jeu est procurée par le simple fait de se balader dans les décors. La qualité des sprites et leurs animations ne sont pas en reste sauf pour certaines animations (lorsque les ennemis se retournent et lorsque Sam s’accroche à quelque chose après avoir sauté, je trouve que ce n’est pas assez décomposé…mais bon je chipote). Les décors sont assez variés, mais sont surtout hyper-détaillés : tapis, tapisserie déchirée, tableau aux murs, meubles, bureau, chaise… L’ensemble est réaliste.
Les musiques sont de bonne qualité et semblent être tirées des versions consoles de salon. Par contre elles se font discrètes pendant les phases de jeu pour que vous gardiez votre concentration… Sauf si bien sûr vous déclenchez une alarme ;) Les sons sont également de bonne qualité et les voix digitalisées (« Aïe !», « Ow ! » et autres « Urgh ! ») renforcent le réalisme.
Sam répond bien et pour cause : la maniabilité, bien que très complète, est très rapide à assimiler. Marcher, courir, sauter, s’accroupir, s’accrocher, dégainer, tirer, utiliser la mini-caméra, les lunettes nocturnes, thermiques… Comme vous le voyez, Sam est capable de faire beaucoup de choses qui sont toutes expliquées dans la première mission d’entraînement donc pas de soucis.
Le jeu reprend la trame scénaristique des versions 128-bits bien qu’elle soit beaucoup moins détaillée ici. Le but est donc d’empêcher une crise diplomatique, et notamment d’empêcher le président géorgien, Kombayn Nikoladze, d’agir.
Le principe de Splinter Cell sur GC est de réussir à devenir invisible sans avoir de camouflage optique (c’est un peu imagé mais en gros c’est ça :oP). Sur GBA, c’est la même chose. On sent bien qu’on n’a pas affaire à un Beat’em All pur, car même si votre barre de vie peut sembler conséquente, en trois coups vous êtes mort. Et oui ! Fan de Street of Rage et autre Double Dragon, passez votre chemin ! (Comment ça mes références ne datent pas d’hier ?). Pour pouvoir rendre au maximum l’effet de furtivité sur un plan 2D, les développeurs ont créé trois éléments simple, mais auxquels il fallait penser. Le premier consiste à placer à des endroits stratégiques dans les niveaux, des renfoncements à l’arrière-plan. Placard, ouvert, vide entre deux murs, tous les endroits sont bons pour se cacher et passer inaperçu aux yeux de vos ennemis. Autre système, l’utilisation du décor : vous pouvez vous agripper à toutes les gouttières et tuyaux que vous voyez. Mais attention : si au début du jeu, il est facile de repérer une gouttière dans une maison, dans les niveaux industriels, c’est une autre paire de manche. D’autant que ces éléments s’intègrent parfaitement dans le décor… Enfin troisième astuce et non des moindres : la mini-caméra. Une fois que vous aurez bien assimilé son fonctionnement, vous ne pourrez plus vous en passer ! (Je me suis même surpris à vouloir l’utiliser dans d’autres jeux… mais ça marchait pas :oP). En appuyant sur le bouton R, vous pouvez donc utiliser cette caméra qui vous permet de balader la caméra sur des distances importantes, à gauche et à droite de Sam. Elle vous permet de plus de voir les champs de vision des caméras de surveillance. Dit comme ça, ça a peut-être l’air con, mais croyez moi, pour passer inaperçu, rien de mieux que de savoir ce qui va arriver : la position des ennemis, leur nombre, si ils possèdent une gatling etc… Bref, ce système est génial. En fait le gros point faible du jeu est que toute la première partie est une promenade de santé. Les niveaux s’enchaînent et finalement, on s’emmerde un peu. Pour preuve, j’ai parcouru les deux premiers niveaux sans utiliser la mini-caméra. Mais petit à petit la difficulté se corse pour obtenir au final quelque chose de très intéressant. N’espérez pas finir le jeu en tirant comme un bourrin, c’est impossible. D’une part, parce que l’on meurt très vite, et d’autre part parce que les munitions sont limitées (il est rare d’avoir plus de 7 balles dans le chargeur). En fait, vous avez deux moyens de trouver des munitions : la première est de tuer un ennemi qui en a, et la deuxième est d’ouvrir des coffres-forts (attention transition !). Car pour varier un peu les plaisirs, les développeurs ont ajouté quelques mini-jeux (sympas au début ; lourds à la longue). Il faut donc ouvrir des coffres en plaçant les engrenages de la serrure de telles façons que vous puissiez insérer votre crochet, ouvrir des portes en tapant votre crochet sur les pênes adéquats et faire sauter les engrenages des gatlings avant que leur système d’autodestruction ne vous pète à la figure. En plus de cela, on trouve des phases au sniper. Elles auraient pu être une réussite dans le genre si le viseur n’était pas si lent à se déplacer et perdre à cause de cela devient vite frustrant voire énervant (notamment à la fin de la dernière mission).
Au final on a un jeu sympathique, dont la difficulté est peut-être mal dosée au début mais qui se rattrape dans la deuxième moitié du jeu. Cependant, il faut bien poser les bases et le joueur doit s’habituer à être Sam Fisher. Pour le reste, les graph’ sont excellents, la musique aussi… Pourquoi se priver ?
Le simple plaisir de contrôler Sam
La qualité graphique
Les musiques de bonnes qualité
Les environnements variés
La difficulté mal dosée au début
Les phases de snip (pas slip) énervantes
Par AsmodeuS
Le 5 juin 2003 | Catégories : Analyses
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