C'est une tête brûlée, lui, un déglingo, le genre de mec qui enlève les clés USB sans les éjecter…

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Star Wars: Episode I Racer (N64)

Analyse de Star Wars: Episode I Racer

Star Wars. Star Wars, Star Wars et encore Star Wars. LucasArts n’abandonne jamais. Que ce soit sur PC, PSX ou N64, on reçoit continuellement des nouveaux jeux, basés sur des nouvelles histoires d’une galaxie très lointaine. Star Wars : Episode 1 : Racer a quelque chose de différent. Quelque chose que les autres jeux n’ont pas. C’est le premier depuis belle lurette qui est basé sur un des films de Monsieur Lucas.

C’est un peu ce qui a amené les médias spécialisés (sites internet et magasines) à présenter le jeu comme une réalisation de qualité moyenne, ne tirant son succès que de la licence du film. La plupart du temps, sans même l’avoir vraiment essayé. J’avais moi-même un peu embarqué dans cette ronde. Lorsqu’on me demandait comment est le jeu, je répondais : " Tout juste correct, ça ne brise rien. ". Pourtant, je n’avais même pas passé plus de 30 minutes à l’essayer.

J’ai finalement décidé de m’asseoir, de prendre le temps de l’essayer et de tirer mes propres conclusions. Oui, j’ai été surpris. Agréablement surpris même. Je pensais qu’aucun jeu de course ne battrait F-Zero X avant un bon bout de temps. F-Zero X avait réussi à conquérir mon cœur comme peu de jeux avaient pu le faire auparavant. Est-ce donc dire que SWE1R est meilleur que F-Zero X ? Ça dépend des goûts. Mais c’est certainement un des concurrents sérieux.

Graphismes

Star Wars : Episode 1 : Racer est vraiment impressionnant graphiquement. L’expansion de mémoire nous donne droit à de superbes graphiques en haute résolution, et un framerate qui ne doit pas descendre souvent sous les 60 ips. Tout est en détails, les couleurs sont très variées (et toujours appropriées), et l’ambiance du film est très bien reproduite. Les effets spéciaux sont bien (transparence), mais parfois exagérés (lens flare). Il y a une des pistes où on est plus souvent qu’autrement aveuglé par des lumières quelconques. Ça m’enrage, parce que c’est assez rare, dans la vie de tous les jours, que je trouve des lumières de rues qui m’aveuglent au point de ne presque plus rien voir. Par contre, on a parfois à composer avec le soleil, ce qui est beaucoup plus réaliste. Dommage que l’ordinateur ne soit pas désavantagé au même titre que les humains…

Afin d’en rajouter encore un peu, LucasArts a ajouté tout plein d’objets volants au-dessus des pistes, et des passages vraiment impressionnants. On pourrait facilement être tenté de s’arrêter et de regarder tout ce qui passe si on n’avait pas la pression de la course sur les épaules. Il y a aussi des endroits où des composantes de la piste se déplacent pour vous compliquer la vie. Par exemple, des portes qui s’ouvrent et se ferment, pour vous obliger à passer à droite et à gauche en zigzag, des grosses hélices qui tournent, et même de gigantesques (faut le voir pour le croire !) Tonkas qui se mettent en travers de votre chemin. On doit également traverser plusieurs environnements, allant des déverses radioactives, en passant par les montagnes volcaniques et les planètes enneigées. Cette diversité ajoute beaucoup aux effets graphiques. Passer à toute vitesse à l’intérieur de tunnels vitrés (sous-marins où aériens) est vraiment, vraiment spectaculaire. Il s’agit uniquement de ne pas accrocher les murs !

Chaque piste est présentée par une trop brève animation, qui sert un peu d’introduction à la piste. Comparées à celles de la version PC, ces animations font pitié. On peut même en arriver à se demander pourquoi LucasArts s’est donné la peine de les inclure sur la N64. Tant qu’à faire, aussi bien économiser le peu d’espace pour autre chose (comme une trame sonore plus complète). Les graphiques de la version PC sont aussi un peu supérieurs, surtout au niveau des textures. On peut aussi gagner beaucoup avec une Voodoo 2 en allant chercher la résolution en 800×600.

Une petite note sur l’expansion de mémoire. Si on ne l’a pas, on est obligé de faire tourner le jeu en basse résolution, ce qui devient tout simplement affreux. C’est donc vraiment un investissement important. Par contre, il faut faire attention. Il semble que Nintendo donnera un Expansion Pak avec toutes les copies de Donkey Kong 64, qui sortira le 22 novembre prochain. À vous de juger si l’investissement en vaut la chandelle

Audio

Oups ! Où est passée la formidable entente entre LucasArts et Factor 5 ? Pour les effets sonores, on a droit à une répétition abrutissante de commentaires vides des coureurs. De toutes façons, à part Anakin, qui fait ses commentaires en anglais, il n’y a personne pour comprendre ce que " aagutrahytgio! " signifie (sauf C3P0). Les bruits des véhicules sont bien appropriés et assez appréciables. Mais les voix… Mon doux Seigneur, faites quelque chose… Réparez 5,6,7 ou 8 fois votre Podracer au cours d’une course, et si vous avez Anakin, vous entendrez autant de fois : " C’mon, C’mon, C’mon, C’mon ! … It’s working!! It’s working!!!!!! ". Même chose avec tous les autres coureurs, sauf qu’au moins, on ne comprend pas ce qu’ils disent.

Les voix étrangères et exotiques des coureurs ajoutent un peu à l’ambiance à laquelle Star Wars nous a habitués et c’est très bien ainsi. Mais qui peut me dire c’est quoi le rapport quand l’annonceur maison s’époumone à crier " IT’S A NEW LAP RECORD!!! ". Franchement… Ça gâche un peu l’ambiance, non ?

John Williams est vraiment fameux, la trame sonore de Star Wars est une des meilleures choses du film. Avec les excellentes musiques de Rogue Squadron et l’entente avec Factor 5, je m’attendais à quelque chose de spectaculaire. Rien. Peut-être a-t-on oublié qu’un jeu peut avoir de la musique ? Enfin, il y en a… Une, lors de la présentation du jeu, l’autre, pendant le troisième lap de chaque course. C’est Mikey Veroni, mon collègue anglais de Nintendojo qui m’a fait remarquer que c’est pareil comme dans le film, où il n’y a de la musique que lors du troisième tour pour accentuer l’effet de dramatisation. Tout simplement absurde dans un jeu. Pourtant, la trame sonore du même jeu sur PC est excellente et beaucoup plus complète. Je ne peux tout simplement pas croire que LucasArts n’a pas trouvé de place sur une cassette aussi grosse (32 megs, identique à Zelda).

Maniabilité

Ceux qui ont vu le film connaissent l’histoire. Celle du jeu est un peu différente. Vous devez courser à travers un réseau intergalactique de planètes, afin d’amasser gloire et Truguts (seule devise acceptée par Watto, le marchand de pièces). À chaque fois que vous avez une option, vous pouvez appuyer sur Z et regarder un peu partout en le maintenant enfoncé. Ce n’est rien de vraiment spectaculaire, mais c’est un petit plus qui peu être amusant. On reconnaît aisément le petit magasin de Watto et son Junkyard. Vous pouvez aussi observer votre Podracer sous tous ses angles entre chaque course. Ça ne sert à rien non plus, mais c’est comique.

La présentation des options est un peu bizarre. Lorsqu’on vient pour acheter des nouvelles pièces chez Watto, il manque définitivement une option haut-bas en plus de celle gauche-droite. Il faut savoir que les différentes pièces que vous pouvez changer sont situées de haut en bas, et que la barre de progression de chaque composante est de gauche à droite. Au début, ce n’est pas trop pire, mais à la longue, ça devient plutôt moche de devoir passer par chaque configuration possible de chaque composante.

Les options et possibilités de SWE1R ajoutent beaucoup au gameplay. Il y a le choix entre 23 pilotes (15 au départ, dont Anakin Skywalker) et véhicules différents (chaque pilote a évidemment son propre Podracer), et 25 pistes différentes, dispersées sur 7 planètes. Malgré qu’il n’y ait que 7 types de pistes vraiment différents, les différences d’une à l’autre sont majeures et chaque nouvelle piste apporte un vent de fraîcheur.

Pour avancer d’une piste à l’autre, il faut terminer dans les 3 ou 4 premiers (selon la piste où vous êtes rendus). En finissant une piste, vous pouvez gagner des Truguts. À chaque fois, vous avez le choix entre trois modes de distribution des prix : Fair, Skilled et Winner Takes All. Au niveau Fair, on distribue les de façon assez équitable entre les 3 ou 4 premiers. À Skilled, on récompense les meilleurs et à Winner Takes All, il n’y a qu’une seule récompense, qui va directement au premier. Mon choix est pour WTA, puisqu’à 90% du temps, si je ne finis pas premier, je ne finis pas dans les 4 meilleurs.

Tout ce bel argent vous permet d’acquérir des nouvelles pièces pour améliorer votre Podracer. Voici la liste des éléments que vous pouvez améliorer :

  • Traction
  • Turning
  • Acceleration
  • Top Speed
  • Air Brake
  • Cooling
  • Repair

Chaque amélioration apporte des changements très visibles à votre racer. Si j’ai un reproche à faire, c’est que l’achat de chaque pièce est bon pour tous les pilotes et tous les Podracers. De plus, vous pouvez choisir n’importe quel coureur à n’importe quel moment. Besoin d’un peu plus de traction sur la glace ? On favorisera un véhicule plus stable. Beaucoup de lignes droites ? On en favorisera un avec une bonne vitesse maximale. Ça en devient presque ennuyant…

Au niveau du niveau de difficulté du jeu, j’ai été plutôt déçu. Le jeu est beaucoup trop facile au début, et il faut attendre assez longtemps avant de rencontrer un niveau de difficulté intéressant. Les autres compétiteurs ne sont jamais une vraie menace pour vous, en autant que vous demeurez en un seul morceau. La piste est votre pire ennemi. Vous devrez apprendre à freiner au bon moment, à contrôler vos boosts (qui demande une précision incroyable) et à choisir le moment exact pour réparer les dommages infligés à vos deux réacteurs.

Plus on avance, plus les pistes sont intéressantes. Elles deviennent plus complexes, avec des raccourcis et des chemins très variés. À un certain moment, les parcours finissent pas ressembler à des pistes de Formule 1. Si on ne freine pas au bon moment, BOOM ! On est envoyé dans le décor et on perd quelques positions. Heureusement, on peut prendre une certaine dose de dommage si les contacts ne sont pas trop méchants, et il y a toujours la possibilité de réparer les dégâts (en appuyant sur R).

Le mode à deux joueurs peut ajouter un peu de valeur de rejoue, mais le fait qu’il n’y ait aucun autre compétiteur sur la piste et qu’il n’y ait non plus aucune option à quatre ne fait pas du mode multi-joueurs de SWE1R un grand jeu pour les partys.

En bref…

Star Wars : Episode 1 : Racer m’a beaucoup surpris. Je m’attendais à un jeu un peu morne, mais j’ai bien aimé les différentes pistes, et surtout, la possibilité d’améliorer les composantes des Podracers. Il est un peu dommage que le niveau de difficulté soit aussi incohérent (de trop facile à très difficile), mais je crois qu’il faut profiter des moments du début pour apprendre à maîtriser les différentes options comme la réparation en marche des moteurs et le boost. À louer avant d’acheter, s’avère un des meilleurs jeux de course pour N64.

Les plus

Les moins

La note

7/10


Par Phil
Le 19 octobre 1999 | Catégories : Analyses

Mamma mia !! OMG ! Cet enfoiré de Phil n'a même pas rempli son profil ! Il sera sévèrement puni avec du goudron, des plumes et un coup de Joy-Con (qui drift) dans le ***censuré*** !

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