La boucle de gameplay est simple et cool. Vais faire un test COVID pour clarifier cette perte de goût
- mecton qui lance Sonic Frontiers
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Star Wars: Episode I Racer (N64)
Analyse de Star Wars: Episode I Racer
Sur N64, on ne peut pas dire que les jeux de course futuriste ne soient pas nombreux : EXTREME G, F-ZERO X ou encore Wipeout ont eu leurs heures de gloires, et de nombreux autres sont en préparation (Top Gear X, Stunt Race 3000). Mais alors, qu’apporte donc ce SWEO:R par rapport à tous ces mastodontes du genre ? En 2 mots : STAR WARS ! ! En effet, que dire de plus sinon que cet univers incroyable se prête magnifiquement bien à ce genre de jeux, de part sa variété et son ambiance, tout simplement ! De plus, c’est comme un avant goût du film, pour nous les français de France, qui devront attendre le 13 octobre prochain avant de pouvoir, enfin, le voir dans les salles… Voilà un jeu étonnant, tout de même : d’abord, il arrive en France 4 mois avant la sortie du film, mais en plus, on peut, pour le moment, le considérer comme le plus beau jeu de la console. Oui, oui, vous avez bien entendu… Test d’un jeu hors du commun.
Le point fort, sans aucun doute, de SWEO:R… Comme je l’ai déjà dit plus haut, j’estime que Racer est le plus beau jeu de notre N64 adorée. Ici, pas de flou baveux, pas de brouillard à couper au couteau : tout est clair, net, précis et dégagé. Les décors sont vraiment très réussis, avec une multitude de détails en tous genres, et texturés de manière à faire rougir le maître Banjo-Kazooie ! On note aussi la présence d’énormes structures au bord des parcours, parfaitement architecturées, et modélisées, et qui en plus ne ralentissent pas le cours du jeu. Cela donne un côté grandiose au soft, et après quelques tours de piste on se dit que les graphistes made in Lucas Arts ne se sont pas foutus de nous… Et ce n’est pas fini ! Dans chaque course, vous pourrez admirer de nombreuses animations dans le décors, que ce soit un oiseau ou des vaisseaux planants dans le ciel, des raies manta qui se balladent dans l’océan, ou encore d’énormes Pelleteuses qui manquent de peu de vous écrabouiller ! Que dire de plus, sinon que malgré tous ces détails, le brouillard est quasiment nul, le clipping absent, et l’animation toujours aussi rapide (parfois trop même ! ), qui tourne à environ 30 images par seconde, ce qui permet donc une fluidité remarquable de l’action. Une petite remarque, tout de même, ce n’est pas la peine d’y jouer sans Ram Pack : les graphismes sont alors flous, et le brouillard outrancié. Mais bon, de toutes façons, presque tous les futurs jeux utiliseront le Ram Pack alors autant l’acheter maintenant ! En tout, vous irez sur 8 planètes, toutes très différentes, et très belles, qui sont :
Déçu. Je suis vraiment déçu. Possèdant Star Wars : Rogue Squadron, qui bénéficie de musiques fabuleuses pour une cartouche, je m’attendais à avoir au moins la même qualité de son… Et bien non, à mon plus grand désaroi, la bande sonore de SWEO:R n’égale pas celle de SW:RS. Pourquoi ? Certainement parce que le MoSyS System n’a pas servi pour cet opus, malheureusement… Première chose, lors des courses, la musique ne se déclenche que dans le dernier tour, et est la plupart du temps moins forte que les bruitages : on n’entend donc quasiment rien… Second point, la musique de la page de présentation n’est pas l’originale du film, il y a quelques arrangement désolants. Enfin, les commentaires des pilotes ne sont pas assez variés, et tapent vite sur les nerfs.
Mais tout n’est pas mauvais : les bruitages des moteurs sont excellents, et les crashs des appareils sont bien rendus… En fin de compte, l’ambiance sonore de SWEO:R, si elle n’est pas catastrophique comparée à celle d’autres jeux N64, ne pourra que décevoir ceux qui ont goûté à celle de Rogue Squadron.
Un des plus fameux moment du film se passe sut Tatoine : Anakin Skywalker (futur Dark Vador) participe à une course, la Classique Boonta Eve, de Podracers, chars futuristes (comme Ben Hur, mais futuriste), c’est à dire qu’il n’y a pas de chevaux, mais deux grosses turbines reliées entre elles seulement par un faisceau électrique. Cela donne donc une conduite très spéciale, car les deux turbines réagissent avec un temps de latence troublant… Voilà pour la petite histoire, mais sachez que vous n’êtes pas obligé de conduire le pod d’Anakin, et qu’il y a plus d’une course, encore heureux. Au niveau de la présentation, rien à dire, sinon que les menus sont très stylisés Star Wars, et que Watto vous accueille si vous voulez changer des pièces sur votre véhicule. On notera aussi un mode option très pratique, vous permettant de mettre le jeu en haute-résolution (si Ram Pack vous avez), d’enlever les effets d’éblouissement du soleil, et de monter ou descendre le volume de la musiques et des bruitages
Il faut bien l’avouer, un certain temps d’adaptation est nécessaire pour manier son Podracers avec finesse. Cependant, la difficulté est assez bien dosée pour vous laisser le temps de vous faire aux commandes plutôt spéciales de votre engin. En voilà un bref aperçu :
A sert à accélérer.
B enclenche les aérofreins.
C-haut vous permet de choisir une vue parmi les 4 disponibles (au-dessus des moteurs, plein écran, derrière le Podracers, derrière et un peu au-dessus du Podracers).
C-bas vous montre ce qui se passe derrière vous.
C-gauche et C-droite permettent de vous renverser vers la gauche ou vers la droite.
Z vous fait déraper.
R, quand il est maintenu, répare en pleine course vos moteurs.
L fait alterner les différentes cartes de votre progression.
Et enfin, comme de bien entendu, le stick analogique sert à vous déplacer.
Comme vous le voyez, c’est carrément banal, mis à part les fonctions "réparer les moteurs" et "roulis gauche/droite". La première sert à réparer le moteur, car, surprise, il chauffe au fur et à mesure de vos accélérations et de vos chocs avec les bords des pistes, ou avec les autres concurrents. Si vous ne réparez pas assez souvent, votre moteur explose (et vous aussi, d’ailleurs… ). Enfin, les roulis servent passer dans des trous de souris, en vous renversant à la verticale. Bien que cela semble compliqué, une fois ces contrôles maitrisés, c’est un pur plaisir que de vous faufiler parmi les obstacles, et les concurrents. De plus, en mode Tournoi, une option très intéressante permet de booster votre engin et d’en changer les pièces, grâce aux gains remportés en finissant les courses bien placé. Ainsi, vous pourrez par ewemple améliorer la capacité de votre engin à prendre les virages…
En passant, jetons un coup d’oeil à la durée de vie… Alors là, pas d’inquiétudes, le jeu possède une difficulté progressive, et si les premiers circuits sont vite terminés, les derniers sont vraiment "hard". C’est sûr, mais s’il n’y a que 3 circuits… Mais non, ne vous inquiétez pas, il y a plus de 20 circuits, éparpillés dans les 8 planètes citées plus haut. En plus, la présence de 23 Podracers, dont les 2/3 sont à découvrir, vous donneront un vrai challenge : tous les maîtriser. Sans compter que vous pouvez également les booster… Non, vraiment, ce jeu est long, et vous passerez du temps pour en trouver tous les secrêts… Ah oui, notez aussi la présence d’un mode Time Trial, pour pulvériser vos records, et d’un mode 2 joueurs (non, on ne peut pas jouer à 4… Dommage ! ) super fun, et vraiment bien réalisé.
Que dire, sinon que ce jeu est un incontournable de la console, et que seuls les détracteurs de Star Wars (y en a t’il ? ) pourront ne pas l’apprécier. En fait, ce jeu procure une tonne de sensations chez le joueur, et, ma foi, il aurait tort de s’en priver… Dans Star Wars Episode One : Racer, on sent que Lucas Arts a tout fait pour faire de son jeu un véritable chef d’oeuvre : des graphismes somptueux, une animation fluide et rapide, une durée de vie énorme, enfin bref, une ambiance hors du commun… Un regret, cependant : la musique n’est pas à la hauteur de l’attente des joueurs, qui, après Rogue Squadron, étaient en droit d’entendre une bande sonore au moins aussi bonne… Espérons que, pour les prochains Star Wars sur N64 (oui, oui, c’est prévu), le côté audio soit plus travaillé…
Par Axel_Lebrun
Le 15 octobre 1999 | Catégories : Analyses
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