La boucle de gameplay est simple et cool. Vais faire un test COVID pour clarifier cette perte de goût

- mecton qui lance Sonic Frontiers

Dojobar
L'émission de radio déjantée qui revient toutes les deux semaines !

Émission s24e04 − Super Metroid
Le 17 novembre 2024, par Mortal

Émission s24e03 – Zelda-Like
Le 16 novembre 2024, par Mortal

Émission s24e02 − Echos of Wisdom
Le 22 octobre 2024, par Mortal





Starfox Adventure (NGC)

Analyse de Starfox Adventure

Le retour de Fox Mc Cloud se célèbre sur GameCube, mais le renard spatial a décidé d’abandonner quelque peu son Great Fox, son légendaire vaisseau, pour aller faire un tour sur la terre ferme : il doit sauver des dinosaures ! Je ne vais pas faire une analyse incendiaire, où je ne fais que descendre Rareware pendant tout le long du trajet, cela serait déplacé de ma part, surtout quand on sait que le développeur anglais sauva, avec Nintendo évidemment, la Nintendo 64 et proposa de nombreux chef-d’œuvres à jamais gravés dans l’histoire. Je vais donner un avis le plus impartial possible…

Les vieux « loubards » que nous sommes se souviennent bien de Starwing sur Super Nintendo et de Lylat Wars sur Nintendo 64, tous deux des shoot’em up de grande qualité. Mais Rare a de l’ambition et désire montrer à Nintendo que quelqu’un peut rivaliser avec sa saga phare The Legend of Zelda : c’est ainsi que naquit Starfox Adventures. A la base, ce titre devait sortir sur N64 et il devait proposer un jeu d’aventure mettant en scène des personnages nouveaux : à l’époque, beaucoup attendaient de cette nouveauté une création révolutionnaire, où Rareware serait à son apogée. Mais le développement prend du retard, se voit finalement porté sur la nouvelle console de salon de Nintendo et dispose désormais de l’univers Starfox comme base scénaristique.

Le bébé de Rareware aura su faire attendre les fanatiques ! Et les éloges à son égard pleuvaient comme il pleut en Bretagne (Spéciale dédicace à nos amis Bretons) : Starfox Adventures s’annonce extrêmement prometteur et Rareware parle de lui comme le tueur de Zelda. Un pas qui n’aurait jamais dû être franchi…

Si dans son habillage ce jeu a tout pour plaire, on remarque en observant plus en profondeur qu’il n’y a en fait pas grand-chose : les énigmes tournent en rond et se répètent inlassablement. Mais elles n’ont pas le moindre intérêt ! On fait des actions insipides, aussi passionnantes que de jouer à une Game Boy Advance sans ses piles : parlez à un dinosaure, il vous demande de la nourriture, n’allez pas entreprendre de longues recherches, la nourriture se trouve à quelques pas ! Et c’est seulement ce genre de choses qui rythme avec lassitude le jeu !

Autre regret, moins important celui-ci : les phases de shoot auraient pu apporter un brin de nostalgie si elles avaient été réussies, or là encore il s’agit d’un ajout inutile, où s’entrecroisent échec, médiocrité technique et trop grande facilité !

Présentation

Après la présentation habituelle des logos Rareware et Nintendo, un petit écran nous montre des séquences du jeu, les plus dynamiques d’ailleurs, occultant ainsi l’aspect lourd du titre. Tout cela mène finalement au menu, bien réalisé je dois dire : chaque personnage correspond à une option. L’introduction du jeu est jouable : l’on dirige une renarde assez mystérieuse, qui fait la connaissance d’un bateau mal famé où elle rencontre le terrible General Scales… ! J’ai peur ! Pas vous ?

Graphismes

Rareware a toujours été très doué sur l’aspect technique de ses jeux : d’une indéniable qualité graphique, ils possédaient également une "âme", on sentait derrière l’amour des développeurs attentionnés. Ce côté si particulier n’a selon moi pas été respecté, il n’existe plus, il a été… occulté, oui c’est le mot. Certes, les textures affichées à l’écran n’ont rien à envier au plus beaux jeux actuels, mais l’ensemble est terni par un cruel manque de charisme.

L’animation hésite parfois, on peut notamment observer quelques petits lacunes au niveau de la fluidité avec des ralentissements, mais globalement, le niveau est plutôt bon, voire même très bon. Les personnages bénéficient d’un soin exceptionnellement méticuleux : la fourrure de Fox et de Krystal atteint la perfection ! Le moindre poil peut être facilement visible, un travail de titan effectué par les équipes de développement !

Starfox dispose également d’éléments impressionnants : la pluie et le soleil n’arrivent pas de manière pré calculée comme dans Majora’s Mask, mais apparaissent avec un réalisme époustouflant ! Pour ce qui est des ennemis, il n’y en a pas des masses tout de même… Mais la variété remonte quelque peu au niveau des mondes, où l’on pourra voyager à travers des paysages enneigés ou dans des volcans flamboyants, entre autres.

Audio

Si le petit studio anglais a toujours produit une grande qualité du côté sonore, Nintendo lui est constamment resté supérieur. Et ce n’est certainement pas avec Starfox Adventures que la situation va changer : les musiques, même si elles conviennent à l’ambiance, restent très discrètes, peut-être même un peu trop… Seuls quelques thèmes ressortent de tout ça. On retiendra toutefois une belle prestation au niveau de l’instrumentation, qui utilise de bien belle manière les capacités de la console.

Une petite surprise vient valoriser la bande sonore : la présence de voix. Si la voix de Krystal sera plus agaçante qu’autre chose, les autres protagonistes détiennent un doublage très réussi, où les acteurs prennent leur rôle au sérieux. Les bruitages n’ont rien de spécial : sans être spécialement bon ni mauvais, ils passent inaperçus, ou du moins on n’y prête que peu d’attention.

Maniabilité

"Starfox va être le Zelda-Killer !" dixit Rareware, et bien bravo la "couillonnade" ! Certes l’on dirige Fox avez une certaine aisance et une souplesse parfaite, mais le système d’inventaire trop épuré paraît beaucoup trop austère ! De plus, il est obligatoire de changer de pouvoir ou de prendre un objet en même temps que l’on joue : contrairement aux The Legend of Zelda, on ne peut mettre la pause pour choisir les items désirés, ce qui s’avère très handicapant !

Mais parlons un peu des combats, qui représentent tout de même l’une des parties principales du jeu : quand The Wind Waker nous éblouit d’un panel d’actions étonnant, Starfox se cantonne sur la touche A, qui effectuera les enchaînements à votre place… Les affrontements se résument facilement : frapper, se protéger, frapper, se protéger… Et les dégâts ne vous toucheront pratiquement jamais ! Les énigmes restent également inintéressantes, atteignant un niveau de simplicité rarement approché ! Si dans d’autres jeux, il faut faire appel à la mémorisation, rien de tout cela dans Starfox Adventures, où l’on ne doit jamais se poser de questions !

Scénario

Le scénario en lui-même n’a rien d’exceptionnel, un peu comme dans les jeux signés Big "N" ou Rareware en général, mais elle souffre de grosses lacunes : une linéarité, qui fait office de gardien de prison, enchaîne votre liberté et vous oblige à ne pas dévier de votre objectif. Cette pauvresse fait pâle figure par rapport à la richesse qu’avancent les Zelda. Starfox Adventures aurait pu enrichir sa base scénaristique à l’aide de description d’ennemis ou d’un bestiaire plus importante, mais il faut dire également qu’un univers de shoot’em up relativement pauvre comme celui de Fox ne se prête guère au genre généralement riche que représente l’Aventure. De minimes efforts ont tout de même été faits avec la création de Krystal et d’un robot bizarre dont j’ai oublié le nom (Logique vu qu’on ne le voit quasiment jamais…)

Durée de vie

Ridiculement petite, particulièrement quand on sait que l’on nous annonçait un total de plus d’une cinquantaine d’heures ! (NDLascar : je suis désolé mais j’ai encore le trailer français du jeu et y a bien écrit "plus de 100 heures de jeu !"…) De plus, on ne revient pas sur le jeu, tant il est facile de remporter tous les pourcentages… Et quasiment aucune épreuve, comme des mini-jeux ou des quêtes annexes, ne sont proposées au joueur… D’une grande facilité, notamment à cause d’un Slippy bien trop encombrant, seuls les plus mauvais auront du mal à terminer ce jeu… Et encore…

En bref…

Lorsque l’on voit Starfox Adventures, le choix de Nintendo consistant à vendre Rareware devient soudainement une excellente décision… Cela m’attriste de voir la manière dont le développeur anglais autrefois si talentueux nous quitte, mais je me dis que finalement nous perdons un studio devenu errant, ayant perdu toute âme… Mon amour pour cette entreprise permet à Starfox de grappiller quelques points, qui ne font que remplir une jauge de qualité désolément vide… Quelle tristesse…

Les plus

+ Les graphismes soignés
+ La Bande sonore plutôt réussie
+ Tu prends l’apéro ?

Les moins

– La voix de Krystal

– Le manque de charisme des mondes

– L’histoire pauvre

– La durée de vie ridicule

– Quelques petits ralentissements

– Le style de jeu creux

– Et puis plein d’trucs mais ça prendrait du temps et de la place de tout écrire.

La note

4/10


Par Pharaoh
Le 20 avril 2004 | Catégories : Analyses

Mamma mia !! OMG ! Cet enfoiré de Pharaoh n'a même pas rempli son profil ! Il sera sévèrement puni avec du goudron, des plumes et un coup de Joy-Con (qui drift) dans le ***censuré*** !

A voir également
Les trucs qu'on a rédigés avec nos petits doigts potelés


Dojo Hebdo 591 : du 22 au 28 juillet 2024
Le 28 juillet 2024, par Gueseuch

Dojo Hebdo 590 : du 15 au 21 juillet 2024
Le 21 juillet 2024, par Gueseuch

Dojo Hebdo 589 : du 8 au 14 juillet 2024
Le 14 juillet 2024, par Gueseuch

Dojo Hebdo 588 : du 1er au 7 juillet 2024
Le 7 juillet 2024, par Gueseuch

Dojo Hebdo 587 : du 24 au 30 juin 2024
Le 30 juin 2024, par Gueseuch

Dojo Hebdo 586 : du 17 au 23 juin 2024
Le 23 juin 2024, par Gueseuch

Dojo Hebdo 585 : du 10 au 16 juin 2024
Le 16 juin 2024, par Gueseuch

Dojo Hebdo 584 : du 3 au 9 juin 2024
Le 9 juin 2024, par Gueseuch



Dojobar
L'émission de radio déjantée qui revient toutes les deux semaines !

Émission s24e04 − Super Metroid
Le 17 novembre 2024, par Mortal

Émission s24e03 – Zelda-Like
Le 16 novembre 2024, par Mortal

Émission s24e02 − Echos of Wisdom
Le 22 octobre 2024, par Mortal