La boucle de gameplay est simple et cool. Vais faire un test COVID pour clarifier cette perte de goût
- mecton qui lance Sonic Frontiers
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StarFox Adventures (NGC)
Analyse de StarFox Adventures
Tout commence avec un mystérieux personnage, jonché sur le dos d’un ptérodactyle. La personne répond à un appel au secours… Tout à coup, elle se fait attaquer par un vaisseau, un navire volant avec la proue en forme de tête de dinosaure ! Après un combat de courte durée, une exploration du navire qui tourne court, mais où vous rencontrez un personnage particulièrement sympathique, le maléfique Général Scales, tyran de cette planète, vous arrivez dans un temple où vous apprenez qu’il faut sauver les esprits qui font tourner rond le monde sur lequel vous êtes. Manque de chance, vous vous retrouvez prisonnière. Bien sûr, la situation ne va pas en rester là (ce serait un peu trop facile…) : Fox McCloud est appelé à la rescousse !
Tout commence plutôt pas trop mal, comme vous pouvez le constater : une princesse prisonnière, un héros téméraire, un méchant… méchant, bref tous les ingrédients sont réunis pour faire un bon jeu d’aventure, enfin presque…
L’intro du jeu est un peu décevante à vrai dire : on y voit simplement quelques scènes et quelques phases du jeu. Autrement dit, pas grand-chose, on aurait bien aimé quelque chose d’un peu plus vivant.
Les menus sont plutôt bien foutus : clairs et fonctionnels. Le game design et le style général du jeu sont assez agréable, tous les looks collent plutôt bien aux persos. L’aspect général du jeu laisse donc dans l’ensemble une impression très positive.
Comme toujours avec RareWare, la technique a été soignée et c’est peut-être avec les graphismes que ça se voit le plus.
Les textures sont vraiment très belles et plutôt bien gérées, cela se ressent particulièrement dans les décors. D’ailleurs, ces derniers sont vraiment beaux et de temps en temps, on reste vraiment en admiration devant la magnificence d’une salle ou d’un extérieur !
Mais le plus impressionnant reste les personnages. Ils sont tous exceptionnellement détaillés, aussi bien dans leur modélisation que dans leur animation. C’est toujours particulièrement bluffant de voir un gros plan sur le renard, dont on peut voir les poils faits un par un (on pourrait presque les compter !). L’animation des différents protagonistes du jeu a également été soignée et elle ne souffre d’aucuns ralentissements.
Pour résumer, SFA est probablement un des plus beaux jeux disponibles sur la GameCube.
Là aussi, c’est du grand art et on reconnaît bien la patte de Rare. En plus des nombreuses musiques inspirées du fameux thème de StarWing, on peut entendre pas mal de morceaux, très différents selon les situations et les endroits dans lesquels vous vous trouvez. De plus, les musiques changent très régulièrement ; il vous arrivera souvent de vous retrouver dans une situation dangereuse et d’entendre la musique changée pour quelque chose de plus rythmé et de plus stressant.
On peut aussi mentionner les voix, de très bonne qualité et qui interviennent dans pratiquement tous les dialogues. Seul regret, elles sont restées en anglais, c’est tout de même bien dommage.
L’ambiance sonore générale du jeu est donc très réussie.
C’est à partir de ce moment-là que je vais commencer à me fâcher. Tous ceux qui ont joué au jeu me demanderont pourquoi. Et je répondrais simplement que ce gameplay n’a strictement rien d’innovant : c’est une vulgaire copie de Zelda Ocarina Of Time. Je pensais que RareWare était une société capable d’innover en la matière et j’ai constaté que non. Star Fox Adventures est rigoureusement calqué sur Zelda ! Il y a le même système d’upgrade de la vie (chaque fois que vous battez un boss, vous récupérez une « boîte de vie », votre barre d’énergie ressemble étrangement à la barre de magie dans Zelda). Vous trouverez même régulièrement les grottes… qui fonctionnent comme celles de Zelda !
La seule nouveauté notable est l’ajout d’un compagnon qui peut effectuer des actions que vous êtes incapable de faire.
Entendons-nous bien, je ne remet pas en cause le gameplay de Zelda, qui est, il faut bien le dire, particulièrement bon, mais je suis plutôt déçu que Rare n’ait pas eu autre chose à nous présenter.
Vous voulez savoir quelle impression ça fait de jouer à SFA, reprenez votre cartouche de ZOOT !
Pendant un moment, je me suis sérieusement demandé si j’allais remplir cette partie de l’analyse. SFA dispose d’un scénario, assez riche même, mais d’une linéarité effrayante ! Aucune liberté, ou presque aucune, ne vous est accordée ! Vous retournez dans le village principal du début du jeu, on vous y apprend que toutes les torches du village sont éteintes, mais aussi que la suite de votre aventure se déroulera dans les collines pas très loin. Et bien croyez-le ou non, il n’y a pas moyen de sauter le passage des torches pour accéder à la suite de l’aventure ! Et comme si cela ne suffisait pas, une aide est même incluse dans le jeu sous les traits de Slippy qui vous donne des indices tout au long de l’aventure ! Pendant les premières heures de jeu, j’ai vraiment cru qu’on me prenait pour un abruti (je dispenserais quiconque de faire un commentaire…).
Une bonne douzaine d’heures au total. Mais ne vous attendez pas à devoir le recommencer plusieurs fois car il est assez facile de découvrir tous les secrets, même du premier coup !
Même si techniquement, c’est vraiment la claque, ce jeu m’a pas mal déçu. D’une part par son manque évident d’innovation (je vous assure que par moment, c’est presque du plagia de Zelda !), d’autre part par son scénario linéaire et sa durée de vie très en dessous de mes attentes. Pas un mauvais jeu, loin de là, mais sûrement pas un chef-d’œuvre !
Par Mortal
Le 7 décembre 2002 | Catégories : Analyses
Je le couperai au montage…Voir les articles de Mortal
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