C'est une tête brûlée, lui, un déglingo, le genre de mec qui enlève les clés USB sans les éjecter…

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Super Mario 64 DS (NDS)

Analyse de Super Mario 64 DS

Dans le line-up NDS de lancement de la console, il y avait une seule ombre au tableau, une seule tâche, une seule repompe d’ancien jeu au milieu de tous ces titres inédits : Super Mario 64 DS. Et pourtant, il fait bien partie des bombes disponibles sur la console, des jeux qui font vendre. Est-ce qu’on nous prend vraiment pour des imbéciles à nous proposer un jeu vieux de 7 ans, que l’on a d’ailleurs, pour la plupart d’entre nous, déjà acheté, ou au contraire faut-il se jeter dessus ?

Car fondamentalement, le principe du jeu n’a pas évolué d’un iota : il faut toujours parcourir le château de Peach pour récolter des étoiles dans le seul et unique but de botter les fesses de Bowser. Le nombre d’étoiles a tout de même été augmenté (150 au lieu de 120), et on a droit à quelques bonus supplémentaires (principalement des mini-jeux). Mais que reste-t-il alors ? Et bien, la principale nouveauté de cet épisode : on peut maintenant jouer Mario, Luigi, Wario ou Yoshi ! Evidemment, chacun a ses propres caractéristiques et capacités. Par exemple, il n’est plus nécessaire d’activer les interrupteurs verts pour se transformer en Mario Métal : en effet, seul Wario peut le faire, en utilisant les traditionnels cubes rouges. Dans le même genre, toujours en tapant dans les cubes rouges, Luigi devient transparent et peut passer à travers certains murs.

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Mais Mario est toujours LA star incontestée (et incontestable !) du jeu : même si certaines énigmes ont été modifiées pour vous obliger à les faire avec l’un des trois nouveaux personnages, 90% des étoiles peuvent être récupérées par Mario. C’est à se demander à quoi servent tous les autres… Et bien, ils permettent en fait de se simplifier un peu la vie : Wario est beaucoup plus costaud que Mario et Luigi saute plus haut et peut se maintenir en l’air quelques secondes. Or ce sont tous ces petits changements qui parviennent à relancer l’intérêt du jeu, d’autant plus que l’on peur changer de personnage en cours de niveau ! Ainsi, il ne sera pas rare de se transformer en Wario pour exploser un gros bloc, puis de changer de casquette pour celle de Mario, plus agile, pour activer l’interrupteur situé sous le bloc détruit et courir vers l’étoile.

Pour finir, parlons un peu des bonus. Ces derniers sont accessibles en capturant tout au long du jeu des lapins. Chaque personnage capture ses propres lapins et débloque ainsi des mini-jeux. Il y en a pas mal à débloquer, de quoi se faire quelques jolies sessions de chasse au lapin ! La plupart sont assez sympathiques, et même si ça vole rarement très haut, certains ont le potentiel de vous tenir pas mal de temps en haleine.

Présentation

Les menus sont agréables dans l’ensemble, tout se pilote au doigt bien entendu, et il n’y a pas vraiment de quoi se plaindre à ce niveau-là. La grosse surprise vient surtout du fait que vous contrôlez Yoshi pour commencer l’aventure ! Etrange choix, mais il est largement justifié plus tard dans le jeu…

Graphismes

Au premier abord, on ne voit pas forcément la différence entre cette version et la version N64 d’origine. Ceci est principalement dû au fait que le style de Mario a pas mal changé depuis son passage sur GameCube. Il faut vraiment avoir le nez devant les deux versions pour bien se rendre compte de l’écart finalement énorme entre les deux jeux. Je pense que ces deux images sont assez parlantes :

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Les textures sont bien plus fines, même si ce n’est pas encore très "satisfaisant" à mon sens, et surtout Mario et tout son univers font beaucoup plus sérieux aujourd’hui (plus de grosses têtes, plus de gros yeux, etc.). Tout ceci trouve quand même rapidement sa limite : la distance d’affichage des décors est correcte mais les ennemis et les items ont la fâcheuse habitude de disparaître quand on s’éloigne un peu trop d’eux dans certains niveaux. Les textures lointaines ont aussi une certaine tendance à devenir confuses, résolution de l’écran oblige.

Mais malgré cela, le rendu final n’est pas désagréable du tout, et puisque ce jeu fait partie de la première génération, on peut s’attendre au meilleur concernant les prochains jeux NDS.

Audio

Ici, pas de grands changements : tous les thèmes du jeu original sont là et il est plutôt difficile de faire le comparatif avec la version console de salon, même si les enceintes NDS sont capables de rendre du surround.

Maniabilité

Comme tous les jeux DS, Super Mario 64DS vous propose plusieurs configurations : standard, qui vous permet de jouer avec la croix mais vous oblige à maintenir un bouton (Y) pour courir; tactile, qui se joue intégralement avec l’écran tactile, sans doute la plus intéressante et enfin deux mains qui permet au gaucher de jouer aussi librement que les droitiers (plus une ou deux petites particularités).

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Honnêtement, le mode standard ne présente pas grand intérêt si ce n’est qu’il est relativement facile d’accès pour la majorité des joueurs. Mais en dehors de cela, rien : on perd même un des aspects les plus intéressants du gameplay d’origine, la précision absolue du pad. Reste donc le mode tactile, diablement efficace malgré le fait qu’il faille beaucoup plus de temps pour le maîtriser. Mais c’est le seul et unique moyen de garder la précision qui est indispensable dans ce jeu. Bien sûr au départ, c’est difficile. Mais aprés quelques heures de jeu, on se surprend à effectuer des actions dont on ne serait pas cru capable. Vous l’aurez compris, tout est une question d’habitude.

Concernant les mini-jeux, ils se jouent généralement au stylet ou à la dragonne. Certains sont très amusants, voire carrément addictifs, et d’autres sont beaucoup plus quelconques, et passent finalement pas mal inaperçus dans le lot.

Scénario

Le gros méchant Bowser a capturé la gentille Princesse Peach ? Vite, Mario, il faut la sauver !

Bon, d’accord, ce n’est pas vraiment comme s’il y en avait un… En même temps, Mario est un plombier moustachu italien, pas un agent secret britannique : il fait ce qu’il peut, le pauvre !

Durée de vie

Débloquer tous les mini-jeux peut prendre pas mal de temps : il faut vraiment fouiller la moindre pièce du château et ce avec chaque personnage. En ce qui concerne le jeu en lui-même, la durée de vie n’est pas exceptionnelle, surtout quand on connaît déjà presque par coeur la version N64. Malgré les quelques changements et après s’être habitué à la maniabilité, il faut guère plus de 12 heures pour finir le jeu… Je suis personnellement arrivé à collecter 138 étoiles en une quinzaine d’heures (mais il en faut beaucoup moins que ça pour aller botter les fesses de Bowser !).

Après, on peut très bien continuer à jouer juste pour le plaisir… et c’est même rudement tentant.

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De plus, et même si je n’ai pas eu l’occasion de l’essayer, il faut également penser qu’il existe un mode multijoueurs, jouable à 4 avec un seul jeu : que demander de plus ?

En bref…

Le meilleur jeu du line-up NDS à sa sortie ? Je n’irai peut-être pas jusque là. Premièrement, parce que je trouve que Nintendo ne prend pas vraiment un grand risque à ressortir un de ces plus grands succès pour le lancement d’une console, quelque soit le nombre d’améliorations apportées. Deuxièmement, parce que ces améliorations, même si elles sont appréciables, ne sont pas non plus une révolution… Pour une console qui annonçait du neuf, commencer par du vieux, c’est plutôt paradoxal !

Mais il n’empêche que Super Mario 64 DS est un bon jeu en soi, sur lequel on peut s’amuser de nombreuses heures et que l’on remet toujours avec autant de plaisir dans sa console. Si vous n’avez jamais joué à la version N64, courez l’acheter, mais si vous connaissez déjà par coeur cette dernière, réfléchissez-y à deux fois.

Les plus

  • Un excellent jeu de plate-formes qui n’a pas pris une ride

  • Mario est une valeur sûre !

  • Les trois nouveaux personnages

  • Les mini-jeux

Les moins

  • Peu d’évolution par rapport à la version N64

  • Finalement, ils ne servent pas à grand chose Luigi, Wario et Yoshi

  • Finalement, il est pas si dur à battre que ça Bowser…

La note

8/10


Par Mortal
Le 2 juin 2005 | Catégories : Analyses

Je le couperai au montage…
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