Un train en retard ne rend pas le service rendu.
- KirbyX, dont la routourne a visiblement tourné
Dojodirect
Des jeux de merde joués par des connards en direct !
Super Mario 64 DS (NDS)
Analyse de Super Mario 64 DS
Pas moins de 8 longues années après la sortie du révolutionnaire Super Mario 64 DS, accompagnant le lancement de la Nintendo 64, Big N nous remet ça en remixant le titre pour le lancement du Nintendo DS, histoire de bien avoir son Mario pour la sortie de la console. Forcément, à la base une simple démo pour démontrer les capacités graphiques de la console en la comparant à un titre N64, la tentation était grande et Nintendo excelle dans le domaine. Mais notez que cette fois-ci on n’a pas droit à du foutage de gueule : mode multijoueur, nouveaux persos, 30 nouvelles étoiles et 36 mini-jeux exploitant les fonctions tactiles. Le jeu parfait ?
Purement simple, une étoile qui se balade et qui laisse apparaître le logo du jeu. On retrouve la tronche de notre Mario – ou parfois de Yoshi – mais on ne pourra pas cette fois-ci s’amuser à tirer les oreilles et le nez du plombier moustachu, mais on a la possibilité de transformer cette figure 3D en un dessin 2D où il ne reste plus que les contours. Et ainsi, via le stylet, faire bouger cette tronche en tirant les traits, pour ensuite, si l’on le désire, dessiner soi-même ses oeuvres et les faire bouger à leur tour. Bon, il faut bien dire que ça ne sert à rien, mais ça fait passer le temps.
De la comparaison avec Super Mario 64 – tout court – c’est assez difficile de déclarer un quelconque vainqueur. Pour tout dire, cette version DS est bien plus pixélisé, mais cela est excusé par une excellente fluidité et par un choix réussi des couleurs, qui rend l’oeuvre plus moderne que Super Mario 64, mais pas forcément plus belle en son temps. Quoique de par la petite taille de l’écran, c’est un véritable bonheur que de se balader dans cet univers 3D, et cela fout une claque. Forcément les images de jeux PSP sont là pour gâcher un peu l’effet, mais tout de même, il s’agit du premier jeu de plate-forme en 3D parfaite sur une console portable, ce qui n’est pas rien.
Quel plaisir de retrouver – comme tout le reste d’ailleurs – ces mélodies si chatoyantes ! Et quel plaisir de retrouver ces bruitages, qui font honneur au son stéréo de la DS, renvoyant la qualité sonore de la GBA à l’âge de pierre. Il serait gros de dire que la qualité audio de Super Mario 64 DS dépasse celle de la version originale, identique mais sortant d’une télévision, et donc ayant forcément un gros avantage. Quoiqu’il en soit, la ressemblance est grande et on a là une belle démonstration de la puissance audio de cette nouvelle console.
Aïe aïe aïe, c’est là que les choses se compliquent sérieusement : vous risquez fort de piquer une sacrée crise en découvrant ce monument, créé pour le stick de la 64, cette fois-ci sans stick… La croix sera d’une rigueur sacrément déstabilisante, qui risque de vous faire perdre tout espoir d’amusement avec ce jeu. Mais il y a certaines personnes qui, de par le mode de déplacement tactile, trouveront un remplaçant au stick de la manette N64. D’autre préféreront ne pas se lancer dans une telle aventure et s’en tiendront au D-pad, et au bout d’une quinzaine d’étoiles récoltées, commenceront à s’y habituer, pour parfaitement s’en accommoder par la suite.
Super Mario 64 était une incroyable leçon de vie pour pas mal de jeu, avec ses quelques 120 étoiles à obtenir, son grand château, ses nombreux petits stages bonus et ses 15 mondes, sans oublier les trois niveaux supplémentaires sous la direction de Bowser. Et pour ceux qui auraient oublié, c’est en redécouvrant ces mondes que l’on se rend compte à quel point Super Mario Sunshine lui est inférieur. Mais ce n’est pas tout, puisque l’on se retrouve avec 30 étoiles supplémentaires à récolter (ce qui nous amène à une total de 150 étoiles) dispersées un peu partout dans les mondes. On découvre aussi quelques nouveaux petits niveaux (qui restent toutefois loin d’être aussi riches que les mondes originaux), ainsi que trois nouveaux persos jouables, un tas de nouvelles possibilités (l’aparition des champignons qui rendent votre personnage trois fois plus grand et invincible pendant quelques secondes) sans oublier la présence de 36 mini-jeux, que l’on récupérera en chopant des lapins, errant un peu partout dans le château.
Super Mario 64, c’est un peu comme Star Wars pour le cinéma, Victor Hugo pour la littérature, les Beatles pour la musique ou Tintin pour la B.D : qu’on n’aime ou que l’on n’aime pas, on se doit de s’essayer à ce titre. A partir de là ce n’est pas compliqué : ce Mario 64 a beau être sorti en 1996, le jeu n’a pas pris une ride, reste aujourd’hui encore l’œuvre qui a imposé toutes les bases de la plate-forme 3D et il reste la référence du genre. En clair : si vous êtes passé à côté de ce jeu, l’achat est tout bonnement inévitable ! Pour les autres c’est plus complexe, la maniabilité à la croix – même si on finit par très bien s’en accommoder – fait très mal si l’on a goûté à l’aventure sur 64 avec son excellent mini joystick. Mais les nombreux ajouts, le plaisir immense de retrouver ce jeu culte, et la qualité graphique d’exception pour une console portable, en font le titre idéal pour débuter sa ludothèque DS, en ajoutant tout de même un véritable jeu tactile (comme Wario Ware Touched !). Mais si vous êtes du genre à attendre un peu avant de vous lancer dans une console, vous risquez bien de changer d’avis : que vaudra vraiment ce jeu dans une bonne année lorsque les hits seront disponibles ? Plus grand-chose, si ce n’est pour les nostalgiques, qui trouveront largement leur compte.
+ Le jeu n’a pas pris une ride
+ La qualité graphique
+ Les mini-jeux
+ La présence d’un mode multijoueur
+ Les petites nouveautés
+ La référence du genre sur portable
– La maniabilité très déconcertante
– Le mode multijoueur bâclé
Par The_lascar
Le 19 janvier 2005 | Catégories : Analyses
Moi j'aime pas les citations ! :grognon:Voir les articles de The_lascar
A voir également
Les trucs qu'on a rédigés avec nos petits doigts potelés
Dojodirect
Des jeux de merde joués par des connards en direct !