C'est une tête brûlée, lui, un déglingo, le genre de mec qui enlève les clés USB sans les éjecter…
- Mortal dépeignant Holaf, plein de fougue.
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Super Mario 64 (N64)
Analyse de Super Mario 64
Fin Septembre 1996, Nintendo sort enfin sa console 64Bits, et avec celle-ci, seulement deux titres: Super Mario 64 et Pilotwings 64. Bon, ça nous donne un choix limité mais le jeu vedette de Nintendo a-t-il été à la hauteur des attentes?
Étant donné qu’il est sorti au début du règne de la console, Super Mario 64 n’est pas compatible avec le Rumble Pak ni la cartouche de sauvegarde, mais il en a pas besoin, étant donné que l’on peut sauvegarder 4 parties différentes.
Pour un titre de première génération, les graphiques sont excellents. Pas de brouillard, une fluidité excellente, de bonnes textures, des ennemis et des personnages qui prennent vie grâce au puissant N64. Bon, il y a quelques lacunes, comme du pop-up abondant, des textures un peu répétées et des effets de transparences dans l’eau inexistantes. Donc, dans les niveaux sous-marins, on a l’impression que le perso flotte dans le vide. À part cela, félicitations, il y a une grande attention aux détails et beaucoup de promesses.
Les effets sonores sont aussi de bonne qualité. Les ennemis font des bruits, les expressions de Mario sont hilarantes, et on a même droit à une finale où Peach entamne une conversation avec Mario–et on peut l’entendre! Une très bonne clarté pour les effets sonore variés.
La musique est excellente, Mr. Kondo fait vraiment des merveilles avec le peu d’espace réservé pour la musique! Comme on peut s’y attendre, elle est joyeuse et entraînante. On s’en rappelle facilement, Certaines vous rappeleront les premiers jeux et certaines ont même des changements subtils (comme celle dans l’eau).
Peach (car la princesse Toadstool a un nouveau nom désormais), invite Mario à manger un bon gâteau, mais quand le plombier arrive au château, il le trouve vide. Alors, on entend Bowser: il n’y a plus personne ici, alors allez-vous en! Il apprend des serviteurs de Peach que les habitants sont pris dans les murs du château et Bowser espère conquérir le monde des chmapignons à l’aide de ses alliés dans les tableaux. Mario entreprend sa longue quête pour sauver la princesse, une fois de plus.
On est dans le standard de Miyamoto: super intuitif, très bien pensé, instinctif… la variété de mouvements est impressionante. Des backflip, des sauts en longueur par là, un petit coup de poing. Aussi, les joystick analogue est une très bonne idée… plus il est poussé loin, plus on avance vite; chose que Sony et Sega ont copié pour le Dual Shock et la manette du Dreamcast. Un contrôle excellent.
La caméra aussi est bien pensée. Possibilité de zoom avant et arrière, rotation, etc… il y a aussi une vue proche et une caméra fixe. Par contre, on peut parfois perdre des ennemis de vue et la trouver peu utile dans les coins et recoins plus élaborés où elle reste collée sur les murs.
Avec 15 tableaux, quelques bonis, 120 étoiles à retrouver, Mario est sûr de vous occuper pour longtemps. Avec les glissades et les objectifs bien pensés, il y a aussi une bonne valeur de rejoue. Vous allez sûrement affronter Bowser plus d’une fois, juste pour le plaisir de le faire tournoyer comme une vieille chaussette. Preuve que le jeu est vraiment pour tout le monde: même mes parents ont osé l’essayer… et ont adoré!
Finalement, Super Mario 64 est un jeu de très grande qualité, mais aussi un jeu innovatif qui formera les génération suivantes de jeux de plate-formes. Si vous avez une console N64, vous avez sûrement Super Mario 64. Sinon, c’est un achat reccommandé!
Par Mathieu_Menard
Le 31 décembre 1999 | Catégories : Analyses
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